La baisse des aides publiques au
logement pourrait atteindre jusqu'à deux milliards d'euros l'an
prochain, le logement devant, avec le travail et les transports,
supporter l'essentiel des économies envisagées dans le budget de
l'Etat, rapporte Le Figaro à paraître vendredi.
Le gouvernement a déjà fixé à dix milliards d'euros le montant des économies à réaliser par l'Etat en 2018, soit la moitié de l'effort de 20 milliards annoncé sur l'ensemble des dépenses publiques.
Fin juillet, le président Emmanuel Macron a annoncé que le ministère des Armées serait le seul a bénéficier d'une hausse de ses crédits l'an prochain, à hauteur de 1,8 milliard d'euros, après le bras de fer qui a abouti à la démission du chef d'état-major des armées Pierre de Villiers.
Le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a annoncé depuis que son budget 2018 augmenterait d'environ 3% .
Quant à celui de l'Education nationale, une autre priorité du gouvernement, il devrait augmenter de 1,2 milliard d'euros, a indiqué le ministre Jean-Michel Blanquer.
Au bout du compte, "la grande majorité des efforts d'économies sera supportée, selon nos informations, par trois ministères : le logement, le travail et le transport, dont les politiques publiques mises en œuvre sont jugées particulièrement inefficaces par rapport aux milliards dépensés", écrit Le Figaro.
Dans le logement, ils s'inscriront dans le cadre d'une vaste réforme du secteur et de son financement, dont les grandes lignes seront annoncées le 13 septembre.
Cette réforme inclura "une baisse drastique des aides personnalisées au logement (APL) qui pourrait atteindre, dit-on à Bercy, deux milliards d'économies, soit cinq fois plus que ce que rapportera, en année pleine, la coupe de cinq euros par mois annoncée en juillet", ajoute le journal.
Aucun commentaire n'a pu être obtenu au ministère des Comptes publics sur cette information.
Côté travail, "l'essentiel des économies sera réalisé par une coupe claire dans les contrats aidés".
Après 460.000 en 2016 et 293.000 cette année, pour un budget de 2,8 milliards, leur nombre serait inférieur à 200.000 en 2018, écrit encore Le Figaro.
Le gouvernement mettra par ailleurs un terme définitif à la prime à l'embauche PME de François Hollande.
S'agissant des transports, les économies résulteront du gel de grands projets d'infrastructures lancés ces dernières années - liaison ferroviaire Lyon-Turin, canal Seine-Nord - comme indiqué au début de l'été par Emmanuel Macron et la ministre Elisabeth Borne .
Une loi de programmation sera présentée au premier semestre 2018 fixant les projets à financer au cours du quinquennat.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.