Trois policiers des brigades de répression de l'action violente motorisées ont porté plainte pour violences volontaires.
Selon les informations de BFMTV, trois policiers des brigades de répression de l'action violente motorisées, dont l'auteur des coups de poing portés au visage du manifestant filmé en train d'être frappé au sol samedi dernier, ont décidé de porter plainte contre ce dernier ce lundi 20 janvier pour violences volontaires.
La meilleure défense, c'est l'attaque.
Selon les informations de BFMTV, le policier filmé en train de frapper un manifestant au sol, samedi dernier près de la gare de l'Est, à Paris, a décidé de porter plainte contre la personne interpellée ce lundi 20 janvier pour violences volontaires.
Deux de ses collègues des brigades de répression de l'action violente motorisées (BRAV) ont fait de même, selon la chaîne d'information en continu.
On vient de me transmettre cette vidéo #Acte62
On y voit un policier frapper au visage une personne blessée et déjà maitrisée
Un des policiers présent sur la vidéo fait partie d'une ULI2R d'une CI de Paris.
(Je ne connais pas l'auteur de la vidéo) pic.twitter.com/JF7rsaWV5J
— Maxime Reynié (@Maxime_Reynie) January 18, 2020
La riposte judiciaire des policiers intervient après l'ouverture, ce dimanche, de deux enquêtes par le parquet de Paris et la préfecture de police : la première pour "violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique" confiée à l'IGPN, la police des polices, la seconde à titre administratif, confiée au service d'évaluation et de contrôle.
Sur la vidéo de la manifestation des gilets jaunes, largement relayée par les réseaux sociaux, on voit un manifestant, visage ensanglanté et couché sur le dos devant l'armurerie de la gare de l'Est, frappé à coups de poing à deux reprises par un policier.
Sur un autre angle de la scène, filmée par l'AFPTV, l'homme, couché sur le ventre et déjà menotté, crie de douleur quand le policier lui appuie son genou sur le bras.
D'après la version des policiers citée par BFMTV, le manifestant blessé, placé en garde à vue après son interpellation, se serait opposé violemment à l'arrestation d'une autre personne présente dans le cortège.
Il aurait de plus craché au visage après qu'il a été immobilisé, assurant être séropositif.
Une vidéo "sortie de son contexte"
Sur un autre angle de la scène, filmée par l'AFPTV, l'homme, couché sur le ventre et déjà menotté, crie de douleur quand le policier lui appuie son genou sur le bras.
D'après la version des policiers citée par BFMTV, le manifestant blessé, placé en garde à vue après son interpellation, se serait opposé violemment à l'arrestation d'une autre personne présente dans le cortège.
Il aurait de plus craché au visage après qu'il a été immobilisé, assurant être séropositif.
Une vidéo "sortie de son contexte"
Selon Stanislas Gaudon, porte-parole du syndicat de police Alliance, la vidéo était "sortie de son contexte". "On ne montre pas" que le manifestant "participait à un attroupement avec arme, le visage dissimulé", a-t-il expliqué.
Cet homme "voulait en découdre" avec la police, il a "jeté des projectiles sur les forces de l'ordre, des bouteilles en verre", "il a donné des coups de pieds dans le dos de policiers". "Les règles de droit doivent s'appliquer, la présomption d'innocence respectée", a conclu Stanislas Gaudon, à propos des gestes de son collègue.
La bataille judiciaire qui s'ouvre sur ce nouveau cas de violences policières intervient alors que le président de la République a réclamé, mardi dernier, des "propositions" rapides "pour améliorer la déontologie" des forces de l'ordre.
A Paris, l'AFP a recensé au moins trois enquêtes judiciaires pour des violences policières commises le 9 janvier lors de la manifestation contre la réforme des retraites, dont un tir de LBD à bout portant. Le 6 décembre, une autre enquête avait été initiée sur la base de vidéos montrant deux policiers frappant une personne au sol lors de la manifestation de la veille contre cette réforme.
Cet homme "voulait en découdre" avec la police, il a "jeté des projectiles sur les forces de l'ordre, des bouteilles en verre", "il a donné des coups de pieds dans le dos de policiers". "Les règles de droit doivent s'appliquer, la présomption d'innocence respectée", a conclu Stanislas Gaudon, à propos des gestes de son collègue.
La bataille judiciaire qui s'ouvre sur ce nouveau cas de violences policières intervient alors que le président de la République a réclamé, mardi dernier, des "propositions" rapides "pour améliorer la déontologie" des forces de l'ordre.
A Paris, l'AFP a recensé au moins trois enquêtes judiciaires pour des violences policières commises le 9 janvier lors de la manifestation contre la réforme des retraites, dont un tir de LBD à bout portant. Le 6 décembre, une autre enquête avait été initiée sur la base de vidéos montrant deux policiers frappant une personne au sol lors de la manifestation de la veille contre cette réforme.
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