Fini l’artisanat. On n’en est plus à promettre des motocrottes électriques ou des vespasiennes – pardon, des sanisettes – nickel-chrome comme des cuisines suédoises.
Ça, c’est pour les pousse-mégots, les traîne-savates du suffrage universel, les candidats à la petite semaine, les bricoleurs de l’isoloir.
Fini de promettre à la mémé à chien qu’on va faire taire les jeunes qui font du bruit le soir et à la maman que le chien de la mémé ne viendra plus faire ses besoins dans le bac à sable du square.
Place à ceux qui ont une vision à cent ans, voire plus.
Griveaux et Villani sont de cette veine.
La preuve ?
L’idée du premier de transformer la gare de l’Est en « Central Park » (avec un « k », s’il vous plaît, c’est plus chik), tout pareil qu’à New York.
Le second n’est pas à la remorque puisqu’il propose de déplacer la gare du Nord à Saint-Denis.
Z’ont décidé, comme qui dirait, de lâcher les chevaux sur la fin de la campagne.
Vite les filles, une idée sexy, comme ça, vite fait, sur le coin de la nappe, histoire de doubler l’autre blaireau !
C’est la marque des grands conflits, des batailles qui font l’Histoire.
Quand on sent que la fin est proche, qu’un rien peut tout faire basculer d’un côté ou de l’autre, on n’hésite plus, on ne tergiverse plus, on met le paquet.
Pas de quartier, pas de prisonniers.
À la féroce. Faites péter l’arme fatale.
En 45, les Ricains, ils avaient la bombe.
En 2020, à Paris, Griveaux et Villani, c’est un peu pareil.
On ne vitrifie pas, on verdifie.
T’avais une gare dans le coin ? Allez, zou ! Plus de gare.
Action, réaction : l’autre, y fait pareil à la gare d’à côté.
Tant pis pour les dommages collatéraux.
On n’a plus le temps de faire dans le chirurgical, les gars.
À gare de Lyon et à Montparnasse, je vous dis pas, mais on serre les fesses.
Tout ça risque de finir comme à Stalingrad. La ville, pas la station de métro.
La preuve ?
L’idée du premier de transformer la gare de l’Est en « Central Park » (avec un « k », s’il vous plaît, c’est plus chik), tout pareil qu’à New York.
Le second n’est pas à la remorque puisqu’il propose de déplacer la gare du Nord à Saint-Denis.
Z’ont décidé, comme qui dirait, de lâcher les chevaux sur la fin de la campagne.
Vite les filles, une idée sexy, comme ça, vite fait, sur le coin de la nappe, histoire de doubler l’autre blaireau !
C’est la marque des grands conflits, des batailles qui font l’Histoire.
Quand on sent que la fin est proche, qu’un rien peut tout faire basculer d’un côté ou de l’autre, on n’hésite plus, on ne tergiverse plus, on met le paquet.
Pas de quartier, pas de prisonniers.
À la féroce. Faites péter l’arme fatale.
En 45, les Ricains, ils avaient la bombe.
En 2020, à Paris, Griveaux et Villani, c’est un peu pareil.
On ne vitrifie pas, on verdifie.
T’avais une gare dans le coin ? Allez, zou ! Plus de gare.
Action, réaction : l’autre, y fait pareil à la gare d’à côté.
Tant pis pour les dommages collatéraux.
On n’a plus le temps de faire dans le chirurgical, les gars.
À gare de Lyon et à Montparnasse, je vous dis pas, mais on serre les fesses.
Tout ça risque de finir comme à Stalingrad. La ville, pas la station de métro.
Cela dit, plus de gares, plus de trains.
Plus de trains, plus de grèves.
Martinez n’aura plus qu’à aller faire son potager au bord d’une voie désaffectée.
À ce rythme, les hippodromes de la région parisienne pourraient être transformés en relais de poste à cheval.
Les derniers kilomètres seraient parcourus en chaise à porteurs.
À la clé, beaucoup de main-d’œuvre.
À pas cher, mais c’est pas grave.
On attend avec impatience la prochaine idée.
Pas possible, au point où on en est, qu’on n’aille pas vers l’escalade de la terreur.
Tiens, justement : et si on construisait une montagne ?
Pas un truc de nains, comme à Montmartre.
Non, du sérieux, avec de la neige, des sapins et tout ça.
Où ? Faut réfléchir. Oui, mais vite.
Plus de trains, plus de grèves.
Martinez n’aura plus qu’à aller faire son potager au bord d’une voie désaffectée.
À ce rythme, les hippodromes de la région parisienne pourraient être transformés en relais de poste à cheval.
Les derniers kilomètres seraient parcourus en chaise à porteurs.
À la clé, beaucoup de main-d’œuvre.
À pas cher, mais c’est pas grave.
On attend avec impatience la prochaine idée.
Pas possible, au point où on en est, qu’on n’aille pas vers l’escalade de la terreur.
Tiens, justement : et si on construisait une montagne ?
Pas un truc de nains, comme à Montmartre.
Non, du sérieux, avec de la neige, des sapins et tout ça.
Où ? Faut réfléchir. Oui, mais vite.
Au fond, leur idée, quelque part, n’est-elle pas que Paris ne soit plus une ville ?
Le rêve d’Alphonse Allais : que les villes soient à la campagne.
L’idéal, pour ne pas être emmerdé, c’est d’avoir des écoles sans élèves, des prisons sans prisonniers, des casernes sans militaires, des hôpitaux sans malades.
Et des villes sans habitants, sans visiteurs. Sans personne, quoi.
On devrait interdire les visionnaires.
Georges Michel
Le rêve d’Alphonse Allais : que les villes soient à la campagne.
L’idéal, pour ne pas être emmerdé, c’est d’avoir des écoles sans élèves, des prisons sans prisonniers, des casernes sans militaires, des hôpitaux sans malades.
Et des villes sans habitants, sans visiteurs. Sans personne, quoi.
On devrait interdire les visionnaires.
Georges Michel
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