Cette hypothèse très crédible est naturellement passée sous silence par tous les journalistes et politiques qui vivent sous l’emprise de Greta Thunberg.
Et pourtant, la responsabilité d’une politique imposée par les Verts refusant le débroussaillage pour préserver la biodiversité serait en cause dans le cas précis de l’Australie (sources en fin d’article) :
Pour la presse française, un seul coupable possible : le réchauffement climatique et surtout la posture climato-septique du premier Ministre australien Scott Morrison, libéral de surcroît, qu’il fallait punir.
La situation n’est cependant pas si simple. Dans un article d’Alan Jones paru dans le Daily Telegraph du 18/11/2019 [2] et que l’on peut trouver sur le site d’une association de pompiers volontaires, la VFFA, on peut lire : “la gravité des feux n’a rien à voir avec le ‘changement climatique’ mais avec des nouvelles règles ‘environnementales’ qui ont rendu l’entretien du bush impossible au nom de la biodiversité”. On peut y lire également que, dans les parcs nationaux où certains feux ont pris naissance, “les pistes que pouvaient emprunter les pompiers sont maintenant envahies par la végétation et sont devenues impénétrables. Ces accès ont été barrés par de grosses pierres ou des barrières. Comme il n’y a plus d’accès terrestres, les pompiers doivent avoir recours à des méthodes aériennes onéreuses et inefficaces de façon curative. Les Verts assument cette stratégie, hormis le fait qu’ils ne veulent pas que soit utilisée de l’eau de mer pour arroser, mais de l’eau douce pour protéger l’environnement. Le problème, est que les pompiers manquent d’eau douce.”
En fait, les règles environnementales imposées dans les années 2000 ont créé des sanctuaires. En tête de l’article, la VFFA a ajouté : “il est temps que les bureaucrates et les politiciens arrêtent de blâmer le « changement climatique », dans la crise des feux dans le Bush, dont ils sont beaucoup responsables et qui met des vies en danger”. Suite à un incendie incontrôlable survenu en 2013 dans la banlieue de Canberra, un article du Daily Telegraph de Miranda Devine (13/01/2013) [3], dénonçait déjà cette situation, et la pression des Verts sur les décideurs (…)
S’il ne fait pas de doute que la température et la sécheresse qui caractérisent l’année 2019 (l’historique des précipitations montrant une tendance plutôt positive depuis 1970, selon les données du Bureau australien de météorologie [4]), ont favorisé la propagation des incendies, sous la pression de ces critiques, le gouvernement fédéral va lancer une enquête afin de tirer au clair l’incidence des réglementations environnementales sur la gravité des feux et leur prévention [5] (…)
[1] https://www.news.com.au/technology/environment/how-the-2019- australian-bushfire-season- compares-to-other-fire-disaste rs/news-story/7924ce9c58b5d2f4 35d0ed73ffe34174
[2] https://volunteerfirefighters.org.au/it-is-high-time-bureauc rats-and-politicians-stopped- blaming-climate-change-for-a- bushfire-crisis-that-is-very- much-of-their-own-making-and- is-putting-lives-at-risk
[3] https://www.dailytelegraph.com.au/news/opinion/lets-tell-the -burning-truth/news-story/ae30 e22c69a0a9a7fe4141bc4e9442a8
[4] http://www.bom.gov.au/climate/updates/articles/a034.shtml
[5] https://volunteerfirefighters.org.au/nsw-government-bushfire -inquiry-to-focus-on-failures- in-hazard-reduction
Un article d’un site d’information suisse évoque également cette hypothèse et s’étonne du silence des médias suisses :
Des stratégies et des techniques de lutte contre le feu y ont été développées et pratiquées depuis plus d’un siècle, y compris des mesures comme le back-burning [1] et le brûlis préventif qui consiste à faire de larges coupes dans la végétation en la brûlant par avance afin de créer des zones sans végétation et donc sans combustible, ce qui empêche le feu non maîtrisé de progresser et de se propager en cas de départ de feu accidentel.
Sous la pression des Verts et des défenseurs de la biodiversité ces coupes de défrichement et ces brûlis préventifs ont été rendus par l’administration de plus en difficiles et compliqués à mettre en place. Le code de conduite écrit par les Verts australiens (Greens) montre clairement qu’ils sont à l’origine du problème, ils ne s’opposent pas aux brûlis préventifs mais seulement lorsque ce brûlis aura été autorisé par une personne habilitée et possédant les connaissances scientifiques nécessaires et qui inclut donc du personnel et une autorisation de l’administration.
Le mieux est dit-on parfois l’ennemi du bien, et l’expérience faite par l’australien Liam Sheahan, 64 ans, et son fils, illustre parfaitement la problématique induite par les Verts qui dans leur extrémisme dogmatique dénient tout sens de la responsabilité chez les citoyens en prétendant que seuls leurs experts habilités sont en mesure d’apprécier les situations environnementales.
Liam Sheahan a demandé de pouvoir défricher une zone de protection autour de sa maison, cette autorisation lui a été refusée. Il a passé outre et a tout de même défriché et arraché des arbres et s’est vu infligé une amende pour un montant de 100’000 dollars australiens. Mais lors du grand incendie de 2009, du terrible samedi noir qui a fait 180 victimes, dans l’incendie qui a ravagé son secteur une seule maison a été épargnée et est restée debout, celle de Liam, qui s’il n’avait pas outrepassé la loi et défriché contre l’avis des greens experts, aurait vu sa maison brûler comme l’ont été celles de tous ses voisins, et peut-être même sa famille [2].
Bien sûr pour la presse helvétique il est beaucoup plus facile de fermer les yeux sur la responsabilité des Verts et de leur environnementalisme dogmatique et ainsi d’accuser le réchauffement climatique qui sert à justifier l’agenda politique. Mais ça ce n’est pas de l’information objective, complète et honnête. C’est de la manipulation des consciences. Pourquoi la presse protège certains acteurs, les Verts, au détriment d’autres citoyens ? Pourquoi elle ne fait pas entendre tous les sons de cloches ?
L’incrimination du réchauffement climatique comme cause des terribles incendies de cette année est également contredite par les données climatiques et météorologiques de l’Australie. Si les pics de chaleur et de sécheresse de cette année sont évidents ce ne sont ni des exceptions ni les premiers, ils y sont même des données communes du climat australien depuis des siècles [3].
La catastrophe irrémédiable de cette année a d’autres causes, dont celle avancée, et qui incrimine les Verts et leur pression dogmatique sur toute la société. Et l’opinion selon laquelle c’est la diminution des brûlis préventifs et des défrichements qui serait responsable du terrible désastre de cette année est partagée par des personnes qui ne sont pas des opposants politiques des Verts mais juste des professionnels de la lutte contre les incendies (…)
Le 5 mars 2019 déjà, les pompiers volontaires de Nouvelles Galles du Sud, s’en prenaient à la Ministre australienne de l’environnement, Melissa Price, en lui reprochant d’incriminer le réchauffement climatique comme cause des feux de brousse alors qu’il était clair pour eux que ce sont les divers empêchements de l’Etat au débroussaillement qui était en cause.
« Désolé, Madame la ministre, ce n’est pas le changement climatique qui a causé les derniers feux de brousse qui ont jusqu’à présent détruit neuf maisons à Victoria, et ce n’est pas le changement climatique qui a tué près de 200 personnes dans les incendies du samedi noir il y a dix ans.
Le véritable coupable c’est l’idéologie verte qui s’oppose à la nécessaire réduction des risques de charges de combustibles dans les parcs nationaux et qui empêche les propriétaires fonciers de défricher la végétation autour de leurs maisons (…)
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