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mardi 19 mars 2019

Acte XVIII « Merci la police ». Marie-Laure, David, Laurence… ces blessés graves dont les médias ne parlent pas

 
 
 

mardi 19 mars
 
Au lendemain d’un Acte XVIII où la détermination des Gilets Jaunes n’a pu être balayée sous le tapis, au grand dam de Macron et consorts, les médias tournent en boucle sur les dégradations des Champs-Elysées, se gardant bien de parler des blessés graves de la répression policière.
 
Nous relayons ces témoignages publiés sur les réseaux sociaux et invitons à les soutenir.

Venu de Troyes, David a été touché à l’œil par un tir de LBD vers 16h sur les Champs Élysées, près du Fouquet’s.
Le dimanche, il annonçait la terrible nouvelle sur Facebook : « Salut tout le monde, voilà hier manif à Paris, verdict 1 œil en moins, je suis deg, je vais peut-être perdre mon taf à cause de fdp de CRS, j’ai la rage ».
 
 
Voici le témoignage de David, recueilli par un journal local : "Je marchais tranquillement, avec une cinquantaine d’autres Gilets jaunes, à la hauteur du restaurant du Fouquet’s.
Nous n’étions pas avec les « casseurs ».
Vers 16h, alors que les forces de l’ordre étaient visibles, mais à distance, j’ai été touché à l’œil.
J’ai immédiatement été pris en charge par les Street Medics.
Pour les personnes qui m’entouraient, il n’y a pas de doute, j’ai bien été touché par un tir de LBD. Mes lunettes de protection ont explosé sous la violence du choc.
Sur place, les forces de l’ordre étaient débordées.
J’ai le sentiment que l’on « laissait casser ».
Après des premiers soins sur place, j’ai été transporté à l’hôpital où j’ai été recousu.
Pour les médecins, il y a peu de chances que je récupère mon œil.
Le point sera fait dans quelques jours".
Père de 2 filles, David craint pour son emploi et appelle à le soutenir via sa cagnotte de soutien en ligne, mais aussi en transmettant vos photos et vidéos, si vous avez été témoin de la scène.
Vous pouvez nous les envoyer à siterevolutionpermanente@gmail.com.

« C’est tout notre mouvement qui est blessé, mutilé, ensanglanté »
 
« Merci la police ».
Ce sont les mots de Marie-Laure sur sa page Facebook ce dimanche matin, lorsqu’elle se réveille à l’hôpital au lendemain de sa participation à l’Acte XVIII sur Paris.
La photo « selfie » qui accompagne ses mots est de celle qu’on ne voudrait plus jamais voir.
Elle est partagée des milliers de fois.
 
 
En fin de journée, la détermination de cette gilet jaune frappée par la répression policière semble intacte : « 16h30, je suis sortie du bloc. Je n’ai pas perdu mon œil ! Ouf ! ».
Puis tard dans la nuit, Marie-Laure s’adresse aux milliers qui, sur les réseaux sociaux et « dans la vraie vie », s’inquiètent pour elle : « Bonsoir tout le monde. Je suis rentrée chez moi. Je vous remercie toutes et tous de votre bienveillance, vous êtes merveilleux. NOUS ne méritons pas ça car c’est tout notre mouvement qui est blessé, mutilé, ensanglanté chaque fois un peu plus, acte après acte. On lâche rien, tous ensemble le peuple détient sa force. Je vous love les GILETS JAUNES. Je vais prendre un peu de recul pour digérer tout "ça". Je ne manque pas de reprendre contact rapidement. (Genre ça peut être quelques heures comme plusieurs jours... affaire à suivre). Bises à tous. VIVE LES GILETS JAUNES ».
 
« Un énorme MERCI aux Medic qui se sont occupés de moi »
 
Même détermination chez Laurence, elle aussi blessée grave ce samedi vers 16h au niveau de la banque HSBC sur les Champs-Elysées.
Voici le message publié ce dimanche sur sa page Facebook : « Un énorme MERCI aux Medic qui se sont occupés de moi. On me connait sous le nom de Minnie ou pilou-pilou. Résultat de l’acte 18 : tir de flashball en pleine tête = 2 fractures des sinus et une fracture de la planche orbitale. Merci. À samedi prochain ».
 
 
Laurence a également lancé un appel à témoignage à toute personne disposant de photos ou vidéos la concernant.
La page France blessée, lancée par Antonio, blessé grave à l’Acte II, fait également état d’un blessé grave par grenade GLIF4 ce samedi à Paris, dont la photo est difficile à regarder : « fracture du pouce, greffe de peau au niveau du pouce, main brûlée au 2e et 3e degré, 2 plaies visage, nombreuses plaies aux jambes », peut-on lire en description.
Une autre photo de blessé grave est également masquée par Facebook.
Il s’agit de celle d’un manifestant ayant eu une partie du pied arraché par une grenade GLI-F4. Comme le rapporte la page Interdiction des Grenades et du Flashball, gérée par Robin, lui-même gravement blessé au pied par GLI-F4 à Bure, « C’est cette même grenade qui a déjà arraché la main à 5 personnes et fait de nombreux blessés. Ils récitent leurs discours sur l’ultra-violence des manifestants ou des casseurs... Personne ne parle de la seule ultra-violence qui mérite ce nom : celle qui consiste à envoyer des grenades avec TNT sur des civils... Combien de Mutilés faudra-t-il pour qu’ils se décident à interdire ces grenades ? ».
 

1 commentaire:

  1. Il faudrait faire une manifestation pour dénoncer ces violences policieres et mettre tous ces collabos ces traitres face à leurs actes en plus cela tombe bien ce gouvernement (de traitres) veut interdire les manifestations: donc raison de plus pour manifester.

    Une manif ou chaque blessé serait visible sur une pancarte ou au dos d'un gilet jaune.

    Car surtout il ne faut rien gardé sous silence et LIBERER LA PAROLES DES OPPRIMÉES
    EUX les collabos les traitres et l'enemi du peuple ont l'habitude d'agir dans l'ombre nous agirons dans LA LUMIERE pour les contrer le maximum.

    Donc il faut dénoncer toute cette violence fait au peuple et toute cette machination médiatique pour faire passer le gentil pour le méchant et vice versa.

    Ne lâcher rien on est avec vous


    Soutient inconditionnel aux Gilet jaunes


    Amicalement Francis L.

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