Voici comment et par qui cette dame a été blessée, et pourquoi les autorités ne disent pas la vérité, comme au début de l’affaire Rémi Fraisse.
Selon le procureur de la République de Nice, Jean-Michel Prêtre, la chute de la septuagénaire, survenue lors d’un rassemblement dans un périmètre interdit par arrêté préfectoral, n’est pas directement liée à une charge menée par les forces de l’ordre.
Or, nous sommes là en présence de “Coups et blessures volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique sur personne vulnérable”.
L'avocat de Geneviève Legay, Arié Alimi, annonce que des plaintes ont été déposées lundi à l'encontre de la police et du préfet des Alpes-Maritimes, après la blessure de la manifestante de 73 ans.
Le commissaire de Police Rabah Souchi a empêché les street medics d'apporter des premiers soins à la dame âgée grièvement blessée à Nice.
Geneviève Legay défendait sans violence le droit de manifester (la liberté ne s’use que lorsque l’on ne s’en sert pas). Elle portait symboliquement le drapeau de paix (à ne pas confondre avec celui des LGTB).
NB : l'article 431-1 du Code pénal punit le fait d'entraver le droit de manifester de 1 an d'emprisonnement et 15 000 € d'amende. La peine peut même s'élever à 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende en cas de violence, voie de faits, coups, etc.
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