Anne-Sophie Chazaud
Edouard Philippe snobe sa séance des questions au gouvernement de ce jeudi.
Monsieur Ferrand, le Monsieur des Mutuelles de Bretagne, boycotte une conférence commune qu'il avait prévue avec Gérard Larcher, le Président de la Chambre Haute, en grotesques représailles parce que le Sénat a eu le malheur de saisir la justice du cas de Benalla et de ses comparses élyséens (encore ne sont-ils pas remontés jusqu'au Monsieur qui demandait instamment en ricanant à ce qu'on vienne le chercher)...-ajoutons pour être tout à fait précis que cette saisine tombe sous le sens pour n'importe quel cerveau normalement constitué après des mois de mensonges et de dysfonctionnements éhontés-.
C'est-à-dire, donc, pour bien résumer : nous avons là un exécutif qui depuis des semaines se débat dans l'autoritarisme le plus insupportable en prétendant expliquer au bon peuple qu'il ne faut pas de démocratie directe, qu'il faut respecter la démocratie représentative ET qui fait injure aux parlementaires lorsque ceux-ci, dotés d'un peu de bon sens, font ce que cet exécutif aurait dû faire depuis le premier jour de cette sombre affaire, c'est à dire se désolidariser instamment du fâcheux individu qui n'avait rien à faire à l'Elysée?
Donc, LREM ne respecte les parlementaires que quand ceux-ci sont de bons députés godillots qui font honte à la démocratie, comme ce fut le cas lors de la présidence de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale par l'inénarrable Yaël Braun-Pivet ?
Et sitôt que les parlementaires font en revanche un vrai travail de parlementaires, ça boude, ça pleurniche, ça se fâche tout rouge, ça tape du pied?
Et c'est le peuple qui est prétendument une menace pour les institutions, qui ne les respecte pas, qui les met en péril, ces institutions représentatives, qui les fragilise ?
Je suis perdue.
Je croyais que la République avait été attaquée par un transpalette et que ces gens-là l'avaient sauvée...
Donc, LREM ne respecte les parlementaires que quand ceux-ci sont de bons députés godillots qui font honte à la démocratie, comme ce fut le cas lors de la présidence de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale par l'inénarrable Yaël Braun-Pivet ?
Et sitôt que les parlementaires font en revanche un vrai travail de parlementaires, ça boude, ça pleurniche, ça se fâche tout rouge, ça tape du pied?
Et c'est le peuple qui est prétendument une menace pour les institutions, qui ne les respecte pas, qui les met en péril, ces institutions représentatives, qui les fragilise ?
Je suis perdue.
Je croyais que la République avait été attaquée par un transpalette et que ces gens-là l'avaient sauvée...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.