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vendredi 29 mars 2019

Imposer le LAVIA (Limiteur s’Adaptant à la VItesse Autorisée), comment ne pas y avoir pensé plus tôt ?

 
 

 
On sait que l’Union européenne est comme une mère pour nous, seulement soucieuse de notre bonheur et de notre bien-être.

Grâce à ses diverses commissions, c’est à jet continu que ses nobles intentions sont traduites en propositions.
Celle de l’IMCO (Internal Market and Consummer Protection), en tout cas, a reçu immédiatement l’approbation enthousiaste de Chantal Perrichon, l’indéboulonnable présidente du lobby qui milite pour que nos automobiles ne puissent plus être dépassées que par les tondeuses à gazon.
Le texte qui, d’ici un mois, sera très probablement voté par les députés européens en fin de mandat évoque, sous le terme d’« adaptation intelligente de la vitesse », une mesure qui forcera les constructeurs (qui n’ont rien contre) à coupler deux équipements installés d’origine sur les véhicules : le limiteur de vitesse et le GPS.
À charge, pour ce dernier, de prendre la main sur le pilote pour abaisser automatiquement la vitesse du véhicule à celle autorisée…
Dans un premier temps, le système pourrait n’être activé qu’à la discrétion du conducteur, mais la commission serait favorable à ce que, d’ici 2025, il soit permanent.
Imposer le LAVIA (Limiteur s’Adaptant à la VItesse Autorisée), comment Big Brother n’y avait-il pas pensé plus tôt ?
Tout le monde étant d’accord, il ne restera plus qu’à adapter les réglementations nationales.
Ce que la France, en bon élève, voire un peu fayot, s’empresse généralement de faire, en ajoutant une petite touche « bien de chez nous » dans le sens du durcissement.
Mais en sera-t-il de même ici ?

C’est que le projet a un énorme défaut : si personne ne peut matériellement dépasser les vitesses limites, les radars ne servent plus à rien, et surtout plus à siphonner un gros milliard d’euros annuel aux « criminels du volant ».

 D’accord, grâce aux gilets jaunes, le pronostic vital de beaucoup de ces tiroirs-caisses est actuellement engagé, mais ils sortiront bien un jour des soins intensifs…
Au fait, vous êtes-vous demandé pourquoi les radars-tronçons, eux aussi imparablement efficaces sur la vitesse autorisée, étaient si peu répandus ?

Manque de « retour sur investissement » pour l’État, peut-être…

Richard Hanlet

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