© Michel EULER / POOL Source: AFP
Invitée au débat d'Emmanuel Macron avec d'autres intellectuels, la sociologue Dominique Méda en est ressortie pour le moins frustrée, estimant que ces derniers avaient été «pris en otage» par un président qui n'a fait qu'«asséner ses convictions».
«En le regardant parler pendant huit heures, écoutant certes chacun et répondant en effet aux questions, j’ai compris à quoi nous servions.
Comme les maires, nous constituions le mur sur lequel le président faisait ses balles, jouissant de la puissance de ses muscles et de la précision de ses gestes et donc de la propre expression, cent fois ressentie, de son moi. Nous étions son faire-valoir», juge-t-elle sans équivoque.
Plusieurs personnalités avaient préféré décliner l'invitation du président de la république.
Dans une lettre ouverte, le philosophe Frédéric Lordon avait notamment justifié son choix en dénonçant la responsabilité, selon lui, du chef de l'Etat dans le climat de violence actuel : «Vous avez fait du peuple un ennemi de l'Etat.»
L'économiste Thomas Piketty, qui avait également refusé de participer au débat, avait confié à Libération que cet exercice représentait «le sommet de la dérive monarchique».
rt.com
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