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mercredi 27 mars 2019

Éoliennes : l’affaire du siècle ?

 
 

 
Que va donner le grand débat ? Avec impatience, nous attendons le retour de nos revendications… et nous verrons alors comment nous avons été écoutés ou… enfumés !

Je prends l’exemple de l’éolien, devenu l’un – mais pas le seul ! – de mes chevaux de bataille… Amoureux des vieilles pierres, amoureux de nos paysages si divers et si majestueux, en un mot amoureux de notre pays et de ses habitants, nous avons été des centaines de milliers de Français à crier aux membres du gouvernement : halte à l’éolien !
Plus de quatre mille associations locales et nationales environnementales et plus d’une centaine d’associations départementales et nationales défendant le patrimoine immobilier et paysager ont demandé, avec force, l’arrêt d’installation des éoliennes sur notre territoire.
Ces corps intermédiaires seront-ils un jour écoutés ?
Sans être exhaustives, voici les principales raisons de notre refus de ces « machines », installées à travers tout le pays par des centaines de promoteurs, menteurs, avides d’argent et manipulateurs auprès des pouvoirs publics et des propriétaires locaux… aidés par l’État français !
Avons-nous besoin de ce parc éolien ?
La France est excédentaire en production d’électricité car elle est contrainte d’exporter 11 % de sa production aux pays voisins et à des prix déficitaires !
Donc, nous n’avons aucunement besoin de cette source d’énergie.
Le parc coûte cher à l’économie française :
– pour un prix exorbitant de son installation, il n’est utile – ou soi-disant utile – que 25 % du temps (soit vent trop faible, soit vent trop fort !) ;
– de plus, l’éolienne est totalement fabriquée à l’étranger et les installateurs sont en majorité des étrangers, sous le régime de « travailleurs détachés ».
Le parc éolien coûte cher aux contribuables.
En effet, sur chacune de nos factures d’électricité, la toute petite ligne CSPE (« contribution au service public de l’électricité », prélèvement fiscal sur la consommation d’électricité en France, créé au début des années 2000 et qui ne cesse d’augmenter) est faite pour engraisser les producteurs de ce type d’énergie.
Arrêtons leurs éoliennes, cette ligne aura disparu et « notre pouvoir d’achat » sera meilleur !
Le parc éolien apporte un préjudice certain sur l’écologie des territoires :
– la pollution des sols : l’énorme socle de béton armé est coulé définitivement dans le sol (car sur les plans technique et financier, rien ne sera réalisable pour l’en sortir) ;
– l’environnement immédiat de ces « moulins à vent » est déformé : les haies sont arrachées, les bois supprimés et des routes sont créées en plein champ ;
– un massacre de la biodiversité en détruisant la faune (la chauve-souris, par exemple, espèce protégée car en voie de disparition, ne supporte pas les variations de pression au voisinage des pales).
Le parc éolien désertifie nos campagnes :
– La qualité de vie des riverains (jusqu’à 3.000 mètres des éoliennes) est brusquement altérée, touchant même la santé de certains (l’Académie de médecine regroupe tous ces aspects nocifs sous l’appellation « syndrome des éoliennes »).
Il serait grand temps de mettre en avant le fameux principe constitutionnel « de précaution » contre ces machines assez monstrueuses au motif de la santé publique.
– Les biens immobiliers, dans un cercle de plus en plus grand, perdent leur valeur (40 %), le patrimoine naturel et culturel représenté par nos paysages et nos monuments historiques est attaqué. Ainsi, le cadre de vie de nos campagnes ne va plus attirer ce flot de touristes, ni ces familles françaises, vivant dans les villes, désirant se ressourcer durant les vacances dans de petites communes autrefois silencieuses et paisibles…
L’État saura-t-il prendre en compte l’appel de ces centaines de milliers de Français qui pensent que l’économie, l’énergie, la technique sont au service de l’homme et non l’inverse ?
Le cadre de vie d’une famille française doit être en harmonie avec la nature et non déformé et altéré par ces machines bruyantes et anonymes.
C’est bien ce qu’ont voulu et même osé dire au gouvernement un président de région (« Foutez-moi la paix avec les éoliennes ») ou un président de département (« Ras le bol, des éoliennes et de leurs promoteurs sans foi ni loi… »).

L’idéologie antinucléaire, fondée sur une réflexion sans lendemain, et la lâcheté de nos hommes politiques avides d’un électorat soi-disant écologique nous ont apporté cette arnaque financière, véritable saccage de notre pays, véritable désastre économique, véritable « affaire du siècle »…

Patrick Lallemand

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