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lundi 18 mars 2019

“Gilets jaunes” : Castaner réprimandé “et pas qu'un peu”

 
Emmanuel Macron et Christophe Castaner. Photo © Philippe Petit-Tesson/AP/SIPA
 
Lundi 18 mars 2019

Selon ce qu'a affirmé Pauline de Saint-Rémy sur RTL, le ministre de l'Intérieur a été sermonné en hauts lieux après la dernière journée de mobilisation des “gilets jaunes”, samedi 16 mars.
 
Cinq mois dans les habits de « premier flic de France » ont semble-t-il exposé au grand jour l’incompétence de Christophe Castaner.
 
C’est ce que croit savoir Pauline de Saint-Rémy, tel qu’elle l’a rapporté sur RTL, ce lundi 18 mars. Le ministre de l’Intérieur serait particulièrement fragilisé après le dernier samedi de mobilisation des « gilets jaunes », le 16 mars.
 
« Il faut lui redonner de la respiration politique »
 
« Le fait qu’il soit toujours entouré lorsqu’il s’exprime démontre sa faiblesse », aurait ainsi déclaré une « communicante de la majorité », selon les mots choisis par la radio.
Et la même source d’ajouter : « Sarko, Valls, Cazeneuve… assumaient seuls. Ils n’avaient pas besoin de béquilles ».
 
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« Le président n’est pas protégé une seule seconde. La prise de parole du Premier ministre samedi a été d’une insignifiance rare. Au moins Hollande a toujours été protégé par ses ministres sur la sécurité publique », aurait même reproché un proche du président.
Dès lors, Christophe Castaner aurait été réprimandé, « et pas qu’un peu », d’après les dires d’un « stratège influent en macronie » cité par la journaliste de RTL.
La même source aurait également précisé : « On ne peut pas le sortir, mais il faut lui redonner de la respiration politique ».

Delpuech en fusible pour sauver Castaner ?
Lui aussi fragilisé, Michel Delpuech, le préfet de police, serait davantage menacé.
 « Un minimum d’honneur » l’aurait conduit « à remettre sa démission », serait allé jusqu’à affirmer un membre de la garde rapprochée d’Emmanuel Macron, avant de compléter : « C’est lui le responsable opérationnel. Les commandes politiques elles sont là, mais l’exécution n’y est pas ».
Un discours émanant de l’exécutif dont l’objectif serait justement de protéger un ministre de l’Intérieur toujours plus affaibli.
Mais pas uniquement. « C’est pourtant une question de responsabilité morale, pas seulement technique. Cela fait quelques mois qu’ils ont décidé de lui (Michel Delpuech, ndlr) faire payer son témoignage sur l’affaire Benalla », lâche ainsi un « familier du pouvoir », tel que décrit par RTL.

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