Crédit photo : O Phil des Contrastes
lundi 18 mars
Jules Fevre
Interpellée, la Préfecture de police confirme avoir diffusé un “gaz poudre”, “sur ordre”, “en petites poussées” par l’un des véhicules blindés de la Gendarmerie.
Une nouvelle arme qui vient s’ajouter à l’arsenal répressif des forces de répression.
Vers 14h, au coeur de ce 18ème samedi de mobilisation des gilets jaunes, Gaspard Glanz, du média Taranis News, alerte sur les réseaux sociaux de l’utilisation par un véhicule des forces de l’ordre d’un nouveau gaz lacrymogène sous forme de poudre : « La « poudre de gaz CS » tirée pour la 1er fois depuis un VRBG à coté de l’Élysée (!!!) »
Si le journaliste privilégie d’abord l’hypothèse d’une fuite accidentelle, il confirme en fin de soirée d’une journée marquée par la radicalité des manifestants, l’emploi « d’un nouveau gaz depuis les “tanks” VRBG de la gendarmerie mobile ».
Interpellée par “CheckNews” de Libération, la préfecture de police confirme avoir diffusé un “gaz poudre”, “sur ordre”, “en petites poussées” par l’un de ces véhicules blindés de la Gendarmerie.
Déjà suite au 8 décembre, une polémique avait éclaté concernant l’existence d’un “liquide incapacitant” dont auraient été équipés les blindés.
Le journal Marianne dévoilait ainsi une “arme de derniers recours”, en mesure “d’arrêter net [les manifestants], mettant les gens à terre, même avec des masques”.
Si cette information avait été démentie par la Gendarmerie qui s’était fendue d’un tweet ironique : “Non, la gendarmerie ne dispose pas d’une arme secrète sur ses véhicules blindés à roues. Pas plus qu’elle ne dispose de sabre laser.”, ils reconnaissent néanmoins aujourd’hui le recours à des armes toujours plus puissantes pour réprimer le mouvement.
En l’occurrence, ce nouveau gaz en poudre est “équivalent à 200 grenades lacrymogènes, dont les blindés sont aussi équipés.” nous dit Le Parisien.
Ce nouveau gaz est une énième arme adoptée et utilisée par les forces de répression lors des manifestations des Gilets Jaunes.
En effet, face à la radicalité et la durée du mouvement, le gouvernement cherche des moyens plus dissuasifs encore pour briser le mouvement.
Ainsi, on a vu le déploiement de CRS équipés du nouveau fusil d’assaut automatique HK G36, les services de la Place Beauvau ont commandé, le 21 décembre dernier, 450 « lanceur multi-coups » (LMC), permettant d’arroser une zone rapidement en tirant six grenades lacrymogènes d’affilée.
A toutes ces armes, il faut ajouter le déploiement des blindés et de la police montée.
Si pour l’acte XVIII, il n’y a eu, semble-t-il, qu’une seule utilisation de la poudre de gaz CS, on peut s’attendre à des usages plus massifs de ces gaz à l’avenir si on en croit les annonces du gouvernement sur un renforcement répressif.
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lundi 18 mars
Jules Fevre
Interpellée, la Préfecture de police confirme avoir diffusé un “gaz poudre”, “sur ordre”, “en petites poussées” par l’un des véhicules blindés de la Gendarmerie.
Une nouvelle arme qui vient s’ajouter à l’arsenal répressif des forces de répression.
Si le journaliste privilégie d’abord l’hypothèse d’une fuite accidentelle, il confirme en fin de soirée d’une journée marquée par la radicalité des manifestants, l’emploi « d’un nouveau gaz depuis les “tanks” VRBG de la gendarmerie mobile ».
Interpellée par “CheckNews” de Libération, la préfecture de police confirme avoir diffusé un “gaz poudre”, “sur ordre”, “en petites poussées” par l’un de ces véhicules blindés de la Gendarmerie.
Déjà suite au 8 décembre, une polémique avait éclaté concernant l’existence d’un “liquide incapacitant” dont auraient été équipés les blindés.
Le journal Marianne dévoilait ainsi une “arme de derniers recours”, en mesure “d’arrêter net [les manifestants], mettant les gens à terre, même avec des masques”.
Si cette information avait été démentie par la Gendarmerie qui s’était fendue d’un tweet ironique : “Non, la gendarmerie ne dispose pas d’une arme secrète sur ses véhicules blindés à roues. Pas plus qu’elle ne dispose de sabre laser.”, ils reconnaissent néanmoins aujourd’hui le recours à des armes toujours plus puissantes pour réprimer le mouvement.
En l’occurrence, ce nouveau gaz en poudre est “équivalent à 200 grenades lacrymogènes, dont les blindés sont aussi équipés.” nous dit Le Parisien.
Ce nouveau gaz est une énième arme adoptée et utilisée par les forces de répression lors des manifestations des Gilets Jaunes.
En effet, face à la radicalité et la durée du mouvement, le gouvernement cherche des moyens plus dissuasifs encore pour briser le mouvement.
Ainsi, on a vu le déploiement de CRS équipés du nouveau fusil d’assaut automatique HK G36, les services de la Place Beauvau ont commandé, le 21 décembre dernier, 450 « lanceur multi-coups » (LMC), permettant d’arroser une zone rapidement en tirant six grenades lacrymogènes d’affilée.
A toutes ces armes, il faut ajouter le déploiement des blindés et de la police montée.
Si pour l’acte XVIII, il n’y a eu, semble-t-il, qu’une seule utilisation de la poudre de gaz CS, on peut s’attendre à des usages plus massifs de ces gaz à l’avenir si on en croit les annonces du gouvernement sur un renforcement répressif.
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