Charles Demassieux
Au lieu de compatir pour les victimes de ce durable réseau de pédophilie en Grande-Bretagne, L’Obs préfère pointer du doigt la « fachosphère »
Donc, au lieu de compatir pour les victimes de ce durable réseau de pédophilie en Grande-Bretagne, L’Obs préfère pointer du doigt la « fachosphère », qui s’en est légitimement émue quand le silence faussement pudique des médias relevait non seulement de la faute journalistique, mais encore d’une autocensure, les responsables de cette abomination étant sans doute immaculés par leur origine non blanche et ne pouvant être balancés parce qu’ils n’aiment pas le porc !
L’hebdomadaire accuse ainsi le « tweet outré de Gilbert Collard, plusieurs billets caricaturaux sur plusieurs sites d’extrême droite, et une tribune dans le FigaroVox », à savoir celle de Gilles-William Goldnadel qui, fort justement, « évoque le racisme anti-blanc, dont très peu de médias ou d’associations osent parler ».
L’Obs ne s’arrête pas en si bon chemin et pinaille sur le nombre de victimes du réseau pédophile, estimé à environ un millier par le Sunday Mirror – qui a révélé ces crimes après une longue enquête –, rapportant de son côté, comme caution morale, les doutes d’un officier de police – laquelle, police, n’a pas vraiment brillé dans cette affaire de plus de trente ans – qui a déclaré à la BBC : « J’ai des inquiétudes sur le nombre de 1.000 car je ne sais pas sur quoi il se base et surtout parce que nous travaillons avec un nombre de jeunes personnes qui ont été victimes d’abus sexuels depuis plusieurs années, et il n’est pas du tout proche de 1.000. »
Et de retranscrire, avec des pincettes, les propos de Lucy Allan, députée conservatrice de Telford – « Ces jeunes filles étaient très souvent issues de la classe ouvrière blanche, souffrant de fragilités multiples et c’est pour cela que leurs agresseurs les ciblaient » –, et ceux du Sunday Mirror – désignant les responsables de ces crimes comme étant « majoritairement des hommes asiatiques », issus notamment « de la communauté pakistanaise », et affirmant que « les autorités locales n’auraient pas tenu de dossiers sur certains agresseurs, issus de la communauté pakistanaise, “par crainte de racisme” ».
Autant de propos qui semblent destinés à horrifier le lectorat de L’Obs et décrédibiliser leurs auteurs.
Chacun jugera en constatant la couverture médiatique a minima d’un scandale à contre-courant du vivre ensemble.
À l’instar d’une Clémentine Autain obsédée par le mâle blanc dominant, L’Obs ne saurait-il admettre qu’il existe bel et bien des prédateurs sexuels en dehors de chez les visages pâles ?
Si la honte était une ivresse, nombre de journalistes auraient une cirrhose !
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