Le 04/09/2017
J.-P. Fabre Bernadac
La loi n’est plus appliquée dans ces cités, car la police, insuffisamment nombreuse, est inefficace.
La seule solution est d’y faire intervenir l’Armée.
Beaucoup se souviennent du film d’Henri Verneuil, avec Belmondo, Peur sur la ville.
Un remake pourrait aujourd’hui être tourné dans de multiples quartiers de nos banlieues.
D’ailleurs, un récent article de La Dépêche du Midi confirme bien que la réalité dépasse la fiction.
Au sud de Toulouse, le Mirail et ses « activités » nocturnes sont célèbres, mais les HLM des Izards, quartier nord de la ville rose, sont aussi criminogènes.
Des trafiquants, traqués par les policiers de la brigade anti-criminalité (BAC), s’y sont retranchés. N’ayant pas l’intention d’abandonner les lieux, connus des consommateurs de shit, d’herbe et de cocaïne, ils font régner dans les blocs 19 et 20 leurs propres lois.
Ainsi ont-ils fait savoir aux habitants de ces lieux que les règles de l’administration ne s’appliquaient plus, seules les leurs seraient d’actualité.
Dans un message d’intimidation, ces racailles annoncent :
« C’est un message pour les locataires de l’immeuble, prévenir si vous avez la moindre complicité avec la police qui pourra empêcher nos activités qui se passent dans le hall. Vous en assumerai les conséquences. Pour qu’il ne puisse pas avoir de mal entendu veuillez refusé la moindre aide de leur part (Police). Merci de votre compréhension. (sic) »
Ce message, nous apprend le quotidien régional, a été « imprimé en plusieurs exemplaires et affiché dans les immeubles de la place des Faons, et signé “La Direction”. » Si on laisse de côté le français approximatif, on perçoit aisément les menaces explicites.
Ceux qui, parmi les locataires, seraient des « complices » des policiers de « la brigade des stups » sont priés de se dénoncer, sinon ces informateurs, que les trafiquants dépisteront, devront « assumer les conséquences » de leur silence.
Pour les autres, c’est un ferme avertissement : vous devez refuser de vous tourner vers la police.
Les ascenseurs tombant souvent en panne, rentrer ou sortir de chez soi est quasiment mission impossible.
Les locataires soupçonnés des dealers « font l’objet de fouilles », car rien ne doit mettre en péril le business.
Hélas, Toulouse n’est pas un phénomène unique.
Partout dans les grandes métropoles la gangrène criminelle s’est abattue, notamment dans les zones HLM.
Ainsi, en cette année 2017, de janvier à juin nous dénombrons de multiples cas :
– Près de la gare du Mans, les habitants des HLM n’en peuvent plus des trafiquants.
Ces derniers y mènent au grand jour le trafic de drogue, surveillant même le secteur depuis les toits et interdisant aux résidents toute vie normale.
– À Hellemmes, dans le Nord, en pleine nuit, la mère, célibataire, d’un bébé d’un an, habitante d’une HLM, appelle la police, son logement était squatté de force depuis plusieurs mois par des dealers du secteur.
Elle se plaint de menaces et de violences, comme des brûlures de cigarettes.
Elle endurait entre ces murs un véritable enfer.
– À Compiègne, comme dans nombre de villes d’Île-de-France, l’office public HLM de l’Oise, dépassé par les événements, a muré trois cages d’escalier, soit trente logements.
Les trafiquants squattaient halls et escaliers, contrôlaient la circulation des locataires, arrachaient les circuits électriques et trafiquaient même les arrivées de gaz.
Tous ces événements gravissimes démontrent que la loi n’est plus appliquée dans ces cités, car la police, insuffisamment nombreuse, est inefficace.
La seule vraie solution est d’y faire intervenir l’armée pour éradiquer de ces zones où elles prolifèrent les bandes armées qui font régner la terreur.
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