jeudi 1er juin 2023
geopolintel
Nos démagogues écolo-financiers qui ont versé des subventions comme l’on sème des graines pourries pour relancer l’économie mondiale, n’ont pas vu que la Chine et ses brevets de batteries au sel allait rendre obsolètes les industries vertes au lithium-ion.
Au lieu de donner un milliard à la société taïwanaise pour faire de
l’économie spectacle, Macron aurait été mieux inspiré de promouvoir les
chercheurs français du réseau RS2E qui regroupe des laboratoires publics
du CNRS et du CEA et qui ont dévoilé fin 2015 les premiers prototypes
de batteries sodium-ion sous le format standard 18650 utilisé notamment
dans les ordinateurs portables.
Cette alternative aux batteries au lithium est une invention française lancée au Japon, en Corée et en Chine. Les batteries sodium–ion fonctionnent sur le même principe que le lithium. Les ions sodium migrent à travers un électrolyte d’une électrode à l’autre au gré des cycles de charge et de décharge, et s’insèrent en douceur dans les structures cristallines de l’anode et de la cathode.
Cette technologie au carbonate de sodium est 50 fois moins chère que
le carbonate de lithium et les batteries sodium ont un créneau superbe,
celui du stockage statique de l’énergie renouvelable.
En 2013, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies
alternatives (CEA) a réalisé les premiers prototypes de batteries
sodium-ion, l’inventeur s’appelle Jean-Marie Tarascon, et il est
français.
Le marché des batteries au sodium représentait un marché de 80 milliards en 2016, et encore une fois le « gang des cols roulés » de Macron a préféré l’ignorer et donner de l’argent public pour une technologie qui va être dépassée.
La technologie Sodium rentre dans le classement « développement durable », ce qui n’est pas le cas du lithium. C’est la conclusion de la société EDF, qui doit se poser des questions sur la planification énergétique française pilotée par Macron, Bruno Le Maire et surtout l’idiote du village élyséen, Emmanuelle Wargon, Présidente de la Commission de régulation de l’énergie, qui pantoufle dans un univers qu’elle ne connait absolument pas.
Voiture électrique chinoise : comment la batterie au sel pourrait supplanter le lithium-ion ?
Les batteries lithium-ion présentes dans les véhicules électriques actuels pourraient bientôt être obsolètes avec l’avènement d’une nouvelle chimie utilisant le sodium et autorisant davantage d’autonomie à moindres frais. Explications.
Le salon de Shanghai vient de fermer ses portes. De nombreux constructeurs automobiles occidentaux ont été fidèles au rendez-vous. La marque française Peugeot a d’ailleurs présenté la 408 L, une version rallongée de sa dernière berline fastback.
Encore peu connus du grand public mais désormais émancipés des joint-ventures créées dans les années 1990 avec des acteurs américains, européens ou japonais, les nombreux constructeurs chinois ont montré au monde entier ce qu’ils savent faire. Notamment en matière de véhicules 100 % électriques, dotés pour certains de technologies de rupture.
Cela a notamment été le cas de BYD qui a présenté une minicitadine à prix cassé. Longue de 3,78 mètres et baptisée Seagull, cette dernière est capable d’embarquer cinq personnes à son bord et dispose d’un moteur développant 55 kW, soit 75 chevaux, et promet de 250 à 300 kilomètres d’autonomie (WLTP) entre deux charges complètes.
Un rayon d’action
variable en fonction de la chimie de ses batteries : lithium-ion ou
sodium-ion.
La bataille du véhicule 100 % électrique passe par la chimie des batteries...
Ce n’est pas la première fois que la seconde technologie est évoquée pour équiper un véhicule électrique. Quelques semaines avant BYD, un autre constructeur chinois - JAC Motors - avait également présenté une minicitadine de 3,65 mètres, la Sehol E10X équipée d’une batterie sodium-ion d’une capacité de 25 kWh permettant de parcourir environ 200 kilomètres.
Signalons également le lancement par JMEV, une co-entreprise réunissant Renault Group et Jiangling Motors Corporation Group de la petite EV3 forte d’un moteur électrique de 35 kW (48 ch) et dotée d’une batterie au sodium de 32 kWh, autorisant une autonomie avoisinant les 300 kilomètres, selon la norme chinoise.
Depuis l’invention de l’automobile - et donc du véhicule électrique à la fin du 19e
siècle - les principaux travaux des constructeurs ne portent pas tant
sur le développement des motorisations électriques (plus simples à
concevoir et à produire que leurs homologues thermiques) mais sur
développement et l’évolution des batteries embarquées. Au cours des
trente dernières années, ces dernières ont déjà fortement évoluées.
... et la capacité à les produire en masse
Les premiers véhicules électriques « modernes » apparus entre la fin des années 1990 et le début des années 2000 faisaient appel à des batteries nickel-cadmium (par exemple la Peugeot 106 Electric). Celles-ci remplaçaient déjà les batteries au plomb, particulièrement lourdes et nocives pour le vivant, utilisées par les Renault 4 Electric et Renault 5 Electric des années 1970.
Depuis, c’est la chimie lithium-ion (Li-ion) qui s’est imposée sous le plancher des véhicules et les différents groupes automobiles misent gros sur elle. Tous les acteurs du marché cherchent d’une part à sécuriser leurs approvisionnements en lithium mais surtout à maîtriser la fabrication des batteries afin d’être moins dépendants d’autres géants comme CATL, Saft, LG Chem, Panasonic ou Samsung et rendre les véhicules électriques plus compétitifs.
C’est dans cette logique que l’ex-Groupe PSA (désormais Stellantis) Mercedes-Benz et TotalÉnergies se sont associés pour donner vie à Automotive Cells Company (ACC), dont la première gigafacoty française est en cours de construction à Douvrain, dans les Hauts-de-France. De même, Volvo s’appuie sur Northvolt pour produire ses batteries, tandis que Volkswagen Group prévoit l’implantation de plusieurs gigafactories au plus près des sites de production de véhicules électriques : en Allemagne bien sûr mais aussi en Espagne ou encore au Canada.
Des batteries au sodium pour des véhicules électriques moins chers ?
Les batteries au sodium popularisées par les petits véhicules chinois présentés plus haut pourraient bien venir jouer les trouble-fête dans ces nouvelles organisations industrielles. En effet, selon plusieurs acteurs du secteur, la chimie sodium-ion présente l’avantage d’être environ 20 % moins chère que le lithium-ion. Ce qui permettrait alors d’abaisser le coût des véhicules électriques. Rêve ultime de nombre d’États afin d’enclencher durablement la transition énergétique de leurs parcs roulants et préserver le pouvoir d’achat des ménages.
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