Dans cette courte vidéo, M l'abbé Salenave apporte son soutien au professeur Fourtillan injustement incarcéré en hôpital psychiatrique alors que ni sa santé mentale ni la cause qu'il défend ne le justifie.
D'autres personnalités commencent à élever la voix comme le professeur Paul Deheuvels, membre de l'institut qui vient de rédiger cette lettre suivante :
A Monsieur le Directeur du Centre Hospitalier le Mas Careiron (Uzès)
Monsieur le Directeur,
Mon nom est Paul Deheuvels, membre de l'Académie des Sciences et
professeur à l'Université Pierre et Marie Curie (Université Paris VI -
Sorbonne Université).
Je vous écris au sujet du Professeur Jean-Bernard
Fourtillan.
Je le connais depuis de nombreuses années, et je puis vous
certifier qu'il est sain de corps et d'esprit, un savant de grande
réputation et de forte personnalité, ayant apporté de nombreuses
innovations majeures au traitement de maladies neuro-dégénératives, et à
l'analyse de la toxicité des adjuvants aluminiques dans certains
vaccins.
Récemment, il a développé des arguments très convaincants, que
je n'ai pas été en mesure de vérifier moi-même, pour impliquer les
laboratoires de l'Institut Pasteur dans l'ingénierie génétique de virus
grippaux pathogènes.
Il est vraisemblable que son activité de lanceur
d'alerte ait pu être à l'origine de ce qui vient de lui arriver.
Quelle n'a pas été ma surprise d'apprendre qu'un homme d'un si grand
talent ait été interné contre son gré dans un établissement
psychiatrique.
Je vous mets en garde à l'idée de prolonger une telle
détention dont l'arbitraire ne vous échappera pas.
Il faut, à l'évidence
que le professeur Fourtillan recouvre sa liberté tout de suite.
J'ai eu l'occasion, au cours de ma longue carrière scientifique, de
visiter la Roumanie, sur invitation de son gouvernement, alors dirigé
par Nicolae Ceaucescu.
Il était alors fréquent de voir des
universitaires ayant manifesté la moindre dissidence se faire interner
en asile psychiatrique.
J'en connais qui en sont morts, victimes de
traitements allant de l'électrochoc à l'administration de substances
psychotropes à hautes doses.
Je ne voudrais pas qu'on puisse utiliser de
telles méthodes en France, ce qui voudrait dire que notre société aurait
basculé dans une certaine forme de dictature.
Je crains que ce ne soit
déjà le cas.
Pour ces raisons, et au nom de toute la communauté scientifique
française, je vous prie de libérer sans attendre le professeur
Jean-Bernard Fourtillan, faute de quoi vous seriez complice de voies de
fait et d'enlèvement arbitraire envers une personne, littéralement
victime d'une lettre de cachet à la mode de 2020.
Les très nombreuses
personnes qui estiment et soutiennent la valeur professionnelle comme la
liberté de penser du professeur Fourtillan ne manqueront pas de porter
l'affaire devant la justice s'il n'était pas mis fin sans délai à son
enfermement.
C'est parce que je n'ai aucune raison de mettre en doute ni votre
honnêteté ni votre compétence professionnelle que je vous envoie ce
message.
Je n'ai pas d'information sur les donneurs d'ordre de
l'internement de Jean-Bernard Fourtillan.
Il n'en demeure pas moins que
sa remise en liberté ne relève que de votre autorité.
Je vous prie donc
de l'exercer dès que faire se peut.
Dans cette attente, recevez, Monsieur le Directeur, l'expression de ma
considération distinguée.
Paul Deheuvels
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