Quand, dans quelques années, les historiens se pencheront sur la période que nous vivons aujourd’hui, peut-être disposeront-ils des éléments nécessaires pour répondre aux questions qui restent sans réponse actuellement.
Comment une épidémie relativement peu mortelle comme celle due au coronavirus (environ 1 % de morts ; Ebola : 50 à 60 % ; grippe ordinaire : 0,2 à 0,5 %) a-t-elle pu altérer à ce point la vie d’un pays et modifier sérieusement notre manière de vivre ?
Comment peut-on faire accepter par la population un vaccin dont les effets secondaires à moyen et long terme sont inconnus, alors qu’on lui déconseille des traitements reposant sur des médicaments bien connus des médecins depuis plusieurs décennies ?
Pourquoi a-t-on demandé à la population de rester cloîtrée chez elle et d’attendre de s’étouffer pour réclamer des soins, forcément lourds à ce stade de la maladie, alors qu’il eût été plus efficace de lui demander de se rapprocher du médecin traitant dès les premiers symptômes, pour éviter si possible une aggravation de la maladie ? Ce qu’ont fait, cependant, certains praticiens de terrain avec succès, semble-t-il.
Alors, faute d’avoir su définir une attitude cohérente quant à la conduite à tenir pour traiter au mieux la population, les autorités ont ordonné des confinements et reconfinements qui n’ont pu que ralentir la vitesse de propagation de l’épidémie sans arriver à éradiquer le virus.
Il est vrai que si l’on suit les préconisations des savants conseillers du pouvoir, pour qui, à part le paracétamol ou la réanimation, aucune autre thérapeutique n’est envisageable, seul le vaccin s’impose pour sauver l’humanité.
Il en est plusieurs en cours d’expérimentation dans le monde actuellement, mais on ne nous propose que celui développé par Pfizer-BioNTech issu d’une technologie nouvelle (stimulation des facteurs immunitaires par ARN messager), qui s’avérera peut-être très prometteuse mais qui, pour l’instant, n’a pas fait la preuve de son innocuité à long terme. Peut-être faudra-t-il aussi, comme nous le faisons pour la grippe, se vacciner régulièrement pour conserver une immunité car le virus mute au cours du temps.
Sur ce sujet comme sur bien d’autres, il existe beaucoup d’incertitudes face aux problèmes que posent ce nouveau virus et cette épidémie, et le discours officiel, plutôt que proposer à la population de suivre une ligne de conduite clairement définie, avec certes une part de risque qui pourrait être admise par tous, préfère lui faire peur, l’infantiliser et lui proposer des réponses simplistes dont l’incohérence apparaît au fil du temps ; tout comme il cherche à faire taire ceux qui osent tenir un discours différent de celui que les tenants du pouvoir veulent imposer. Il suffit de voir comment sont considérés quelques sommités médicales et certains confrères par les médias à la botte du pouvoir, qui n’hésitent pas à les traiter de rigolos ou de complotistes et à souhaiter que l’Ordre des médecins les condamne au nom de la déontologie médicale pour avoir refusé d’aligner leurs propos sur le discours officiel.
Il est, hélas, facile pour le pouvoir de profiter de ces moments d’exception pour faire accepter des mesures qui n’auraient jamais pu être admises dans des conditions normales, en jouant sur la peur que l’on a su faire naître dans la population. Mesures que l’on peut traiter d’antidémocratiques car davantage dictées par des intérêts catégoriels, économiques ou politiques que par la volonté des citoyens.
Les historiens et sociologues auront, avec la période que nous traversons aujourd’hui, un morceau de choix pour leurs études.
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