En
ces fêtes de fin d’année, la municipalité de Saint-Denis, dans le 9.3,
avance à pas feutrés.
Comment festoyer sans faire allusion à Noël
? La crèche, le petit Jésus, les sapins…
Des communautés non
chrétiennes pourraient mal le prendre. Les bouddhistes, par exemple.
Les champions du monde de la tartuferie qui gèrent la sainte ville parlent ainsi de « communautés non chrétiennes » pour justifier leur évitement du mot « Noël ». Un slalom lexical qui amène l’équipe municipale à lancer les « Festivité du bel hiver ».
Ah, qu’il est beau ! Ah, la belle trouvaille ! Mais ne risque-t-elle
pas de choquer les membres de la secte du Temple solaire qui ont voué
leur vie à l’adoration de cet astre si peu présent au mois de décembre ?
Pour la fine équipe dirigée par le maire PS Mathieu Hanotin, il y a
des mots qui fâchent et on n’ose les imprimer sur les prospectus, ni
les prononcer dans les vidéos de promotion de l’événement. Musulm… isla…
? Il y avait pourtant la possibilité de ne pas les écrire en entier. De
laisser planer le doute. Une coquille, une erreur de l’imprimeur, une
langue qui a fourché. Non. Trop risqué. La communauté non chrétienne,
très présente à Saint-Denis, en question n’aurait pas supporté d’être
montrée du doigt.
Susceptibilité tous azimuts. Du non-dit de toutes parts. Cernée par
ces effarouchements en chaîne, la mairie se rabat sur la saison. Par
chance, l’hiver tombe le 22. Sans cet heureux hasard, Dieu sait quelles
appellations auraient fleuri sur les murs de la ville : « La fête des
beaux marrons chauds », « Les festivités du radiateur » ? Un vrai
casse-tête.
À l’inverse, les croyants en rien, athées de conviction, semblent
passer Noël sans encombre. Nulle dépression ne les atteint, nulle
vexation. Souffriraient-ils en silence ou bien ont-ils la politesse
d’apprécier le folklore sans adhérer à ses origines ? Ah, le bel exemple
en ce bel hiver ! Pour la municipalité de Saint-Denis, la soumission
s’annonce comme un long chemin de croix. Gommer toute trace chrétienne
de la ville ne sera pas une mince affaire. Démolition de la basilique,
transformation du nom de la ville en «Sans-Denis ».
Il est à craindre que nous soyons entrés dans un hiver interminable. Et pas très beau, celui-là.
NOEL
RépondreSupprimerVient du grec « néos hélios » nouveau soleil
C’est le solstice d’hiver qui ouvre la phase ascendante du cycle annuel. De tout temps, un "mystère" dit païen, célèbre le 25 décembre comme étant la renaissance du soleil, le feu qui jaillit du silex.
Si on remplace Feu par Connaissance, l’homme s’est émancipé de l’obscurantisme.
Pour passer plus vite la plus longue nuit de l’année on se réunissait autour des feux. La tradition perdure encore, on illumine toujours la nuit à cette période de Noel.
On retrouve ces phases ascendantes pour l’hiver et descendantes pour l’été dans la symbolique gréco-latine des portes solsticiales représentées dans les 2 images de Janus puis à l’ère chrétienne par les 2 saints Jean, le baptiste au solstice d’été ou descendant qui fait place à Jean l’évangéliste au solstice montant. C’est cette symbolique de la croissance lumineuse qui explique le choix de la date de naissance du Christ.
Quelques jours plus tard, les jours allongent, on ne peut plus cacher la renaissance du soleil, et pour les chrétiens, du Christ. C’est l’Epiphanie ou « manifestation » de l’étoile aux roi mages, "sectataires" de Mytra coiffés d'un cône (marques des affranchis) cône symbolisé par le sapin et surtout par le "Bonnet Phrygien": bonnet conique dont la pointe retombe en avant et symbolisant l'émancipation...
La catholicité n'ayant pu annuler cette "fête", a travesti la vérité historique en y faisant naître "Jésus".
La fête "religieuse" et plus particulièrement catholique est le 1er janvier.
En 1582 le pape Grégoire XIII réforme le calendrier Julien (dit Julien l'apostat pour avoir rétabli le "mytraïsme") en supprimant certaines années bissextiles, désormais sont bissextiles les années divisées par 4 sans obtenir de reste, à l’exception des années finissant avec 2 zéros et divisible par 400, 2 000 sera bissextile. L’erreur est de 25 seconde par an. On aura donc 1 jour de retard en 4317.
Quand à la "crèche", c'est une création de l’an 354.Il s’agissait de réglementer les saturnales ou Libertas Decembris qui couraient du 17 au 24 décembre. La distinction entre esclave et maitre était abolie et bien souvent inversée. Cette tradition va perdurer jusqu’au Moyen Age dans la Fête des Fous et à Noël la Fête de l’âne, par exemple les vèpres à Beauvais étaient célébrées avec des Deo Gratias auxquels l’assistance répondait Hi Han. L’Eglise interdit définitivement ces fêtes en 1431. Après arrivaient les fêtes Sigillaires où les romains échangeaient des cadeaux.
Merci beaucoup pour ces explications agréables à découvrir, et bonnes fêtes de Noël à vous et à tous ceux qui commentent ici.
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