Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Il ne se passe pas une journée sans que nos politiciens, que je surnomme « affectueusement » (c’est de l’ironie) les mamamouchis, ne mettent leur créativité uniquement au service de leur rapacité et de leur volonté de nous faire les poches.
Pour eux, l’action publique se résume à nous taxer sans cesse, toujours plus, en partant du principe qu’il n’y a aucun problème dont on ne peut venir à bout avec un nouvel impôt.
Pollution et protection de l’environnement ?
Vous prendrez bien un peu de taxes avec un alignement de la fiscalité du diesel sur l’essence, et pas l’inverse !!
Objectif ?
Vous faire les poches et rendre ce nouveau vol acceptable avec de bons sentiments liés à l’environnement machin toussa-toussa, c’est bien et vous ne pouvez pas dire que vous être contre la protection de l’environnement et hop ! le tour est joué, vos poches, vidées.
Les deux dernières idées ayant le vent en poupe sont l’extension de la redevance télé à tous les écrans, petits ou grands, mobiles ou pas, peu importe, faut que les sous rentrent dans les poches de notre État impécunieux et… la taxation de l’héritage, parce qu’hériter c’est injuste.
C’est le même sujet qui revient, encore et encore – regardez ici, je vous en parlais déjà et vous avez quelques chiffres et tableaux statistique, c’était en janvier 2017 !!!
Je vous passe le fait que l’on hérite bien plus que de l’argent de ses parents.
Parfois (pour ne pas dire souvent), on hérite même des tares, des défauts, des limites de nos géniteurs !!
Le chemin, le voyage sont en réalité intérieurs.
Pour atteindre le bonheur et l’épanouissement, nous sommes souvent obligés de combattre nos « héritages », le volet financier de l’héritage n’est que le petit bout fiscal d’un problème nettement plus vaste si l’on veut éradiquer les inégalités, ce qui est l’objectif politique le plus crétin qui soit.
Nous naissons profondément inégaux.
Telle n’est pas la question.
Tel n’est pas le sujet.
Le véritable problème est de savoir comment une société s’occupe de ses faibles.
Pas uniquement des faibles en math, ou des faibles en argent, mais aussi de ses malades, de ses anciens, de ses « neuneus ».
Quand on vous parle d’ouvrir sans tabou le débat sur l’héritage, personne ne vous parlera de la réalité des héritages, des montants moyens, du fait qu’en réalité, aucune grande fortune ou presque n’est le fruit d’une rente liée à l’héritage, et que dans le meilleur des cas, après avoir été taxés tout au long de leur vie, des parents laisseront de quoi acheter une maison à leurs enfants : la belle affaire !!!
Personne ne vous dira que l’héritage moyen est de 32 000 euros, que l’on hérite en plus à 55 ans en moyenne en raison de l’allongement de la vie (ce qui est bien) et à 55 ans, sa carrière est déjà faite, et que la réalité c’est que cela fait souvent une petite soulte pour financer des retraites en baisse.
Taxer l’héritage à des fins de justice sociale, c’est se moquer des citoyens.
Je sais, critiquer l’héritage et les héritiers, politiquement, c’est vachement bien.
Vous savez, c’est plus facile de vomir sur les héritiers en gueulant à l’injustice que de regarder la réalité.
Le truc, c’est que les mamamouchis tentent d’exciter les bas instincts des sans-dents pour leur faire les poches.
Vous croyez vraiment que Bettencourt va payer plus de droits de succession ?
Et vous croyez qu’en plus ce serait souhaitable ?
Vous pensez qu’il se passerait quoi ?
La fille Bettencourt serait obligée de vendre l’entreprise familiale qui emploie des milliers de personnes et rapporte en impôts tout au long de l’année à des fonds américains ou chinois… pour payer des droits de succession !!
Encore une fois, la belle affaire.
Alors si on ne taxe pas les 10 industriels qui pourraient constituer une grosse rente, on taxera qui ?
Simple : vous, moi, eux, les petits et les sans-dents, on taxera entre 50 000 et 1 ou 2 millions tous ceux qui ne peuvent pas s’enfuir ni mettre leur patrimoine dans des entreprises commerciales qui seront exonérées…
Sinon, on perd de l’emploi et de l’activité à chaque succession !!
L’accumulation de capital est souhaitable, et quand elle devient problématique, alors les lois antitrust doivent rentrer en action.
Une entreprise comme Amazon est une rente.
Sa taille fait qu’elle menace de disparition tous les écosystèmes commerciaux dans tous les pays où cette entreprise s’implante.
Amazon est infiniment plus dangereuse que l’héritage de 125 000 euros que Jean laissera à son fils unique.
Encore une fois, le piège est simple.
Hériter ce n’est pas bien moralement, ce n’est pas équitable, ce n’est pas juste, donc… il est acceptable de taxer encore plus l’héritage qui, je le rappelle, l’est déjà à 45 % pour les hautes tranches !!
Les arguments « moraux » sont toujours suspects et à prendre avec beaucoup de pincettes quand on parle de fiscalité !!
C’est toujours cette histoire d’acceptabilité de l’impôt.
Il faut que vous soyez contents que l’on vous fasse les poches.
C’est ce que les mamamouchis appellent le « consentement à l’impôt »…
Si vous ne consentez pas, vous partez, et vous êtes de plus en plus nombreux à ne plus consentir quand l’impôt devient confiscatoire.
Au même moment, le gouvernement revoit à la baisse l’exit taxe…
Tout ceci est absurde.
La seule façon de sortir de ces logiques stupides économiquement est de remettre à plat notre système.
Que veut-on financer collectivement et pourquoi, et que laisse-t-on au privé et à la responsabilité individuelle ?
Quelles sont les tâches régaliennes modernes ?
Qu’est-ce qui relève de la solidarité ?
Qu’est-ce qui relève d’un choix personnel ?
Voilà les véritables questions qui doivent être posées dans le cadre d’une véritable réflexion politique.
Pour le reste, la pression fiscale atteint un tel niveau dans notre pays que plus aucun impôt n’est juste, plus aucun ne peut plus être accepté ni acceptable.
La fin du consentement à l’impôt doit être systématiquement exprimée à nos dirigeants.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
Pour atteindre le bonheur et l’épanouissement, nous sommes souvent obligés de combattre nos « héritages », le volet financier de l’héritage n’est que le petit bout fiscal d’un problème nettement plus vaste si l’on veut éradiquer les inégalités, ce qui est l’objectif politique le plus crétin qui soit.
Nous naissons profondément inégaux.
Telle n’est pas la question.
Tel n’est pas le sujet.
Le véritable problème est de savoir comment une société s’occupe de ses faibles.
Pas uniquement des faibles en math, ou des faibles en argent, mais aussi de ses malades, de ses anciens, de ses « neuneus ».
Quand on vous parle d’ouvrir sans tabou le débat sur l’héritage, personne ne vous parlera de la réalité des héritages, des montants moyens, du fait qu’en réalité, aucune grande fortune ou presque n’est le fruit d’une rente liée à l’héritage, et que dans le meilleur des cas, après avoir été taxés tout au long de leur vie, des parents laisseront de quoi acheter une maison à leurs enfants : la belle affaire !!!
Personne ne vous dira que l’héritage moyen est de 32 000 euros, que l’on hérite en plus à 55 ans en moyenne en raison de l’allongement de la vie (ce qui est bien) et à 55 ans, sa carrière est déjà faite, et que la réalité c’est que cela fait souvent une petite soulte pour financer des retraites en baisse.
Taxer l’héritage à des fins de justice sociale, c’est se moquer des citoyens.
Je sais, critiquer l’héritage et les héritiers, politiquement, c’est vachement bien.
Vous savez, c’est plus facile de vomir sur les héritiers en gueulant à l’injustice que de regarder la réalité.
Le truc, c’est que les mamamouchis tentent d’exciter les bas instincts des sans-dents pour leur faire les poches.
Vous croyez vraiment que Bettencourt va payer plus de droits de succession ?
Et vous croyez qu’en plus ce serait souhaitable ?
Vous pensez qu’il se passerait quoi ?
La fille Bettencourt serait obligée de vendre l’entreprise familiale qui emploie des milliers de personnes et rapporte en impôts tout au long de l’année à des fonds américains ou chinois… pour payer des droits de succession !!
Encore une fois, la belle affaire.
Alors si on ne taxe pas les 10 industriels qui pourraient constituer une grosse rente, on taxera qui ?
Simple : vous, moi, eux, les petits et les sans-dents, on taxera entre 50 000 et 1 ou 2 millions tous ceux qui ne peuvent pas s’enfuir ni mettre leur patrimoine dans des entreprises commerciales qui seront exonérées…
Sinon, on perd de l’emploi et de l’activité à chaque succession !!
L’accumulation de capital est souhaitable, et quand elle devient problématique, alors les lois antitrust doivent rentrer en action.
Une entreprise comme Amazon est une rente.
Sa taille fait qu’elle menace de disparition tous les écosystèmes commerciaux dans tous les pays où cette entreprise s’implante.
Amazon est infiniment plus dangereuse que l’héritage de 125 000 euros que Jean laissera à son fils unique.
Encore une fois, le piège est simple.
Hériter ce n’est pas bien moralement, ce n’est pas équitable, ce n’est pas juste, donc… il est acceptable de taxer encore plus l’héritage qui, je le rappelle, l’est déjà à 45 % pour les hautes tranches !!
Les arguments « moraux » sont toujours suspects et à prendre avec beaucoup de pincettes quand on parle de fiscalité !!
C’est toujours cette histoire d’acceptabilité de l’impôt.
Il faut que vous soyez contents que l’on vous fasse les poches.
C’est ce que les mamamouchis appellent le « consentement à l’impôt »…
Si vous ne consentez pas, vous partez, et vous êtes de plus en plus nombreux à ne plus consentir quand l’impôt devient confiscatoire.
Au même moment, le gouvernement revoit à la baisse l’exit taxe…
Tout ceci est absurde.
La seule façon de sortir de ces logiques stupides économiquement est de remettre à plat notre système.
Que veut-on financer collectivement et pourquoi, et que laisse-t-on au privé et à la responsabilité individuelle ?
Quelles sont les tâches régaliennes modernes ?
Qu’est-ce qui relève de la solidarité ?
Qu’est-ce qui relève d’un choix personnel ?
Voilà les véritables questions qui doivent être posées dans le cadre d’une véritable réflexion politique.
Pour le reste, la pression fiscale atteint un tel niveau dans notre pays que plus aucun impôt n’est juste, plus aucun ne peut plus être accepté ni acceptable.
La fin du consentement à l’impôt doit être systématiquement exprimée à nos dirigeants.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
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