Captures écran vidéosurveillances.19 septembre 2018 ● 23h34
par Y.C
L’homme qui a foncé avec une Mercedes sur les pistes de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry avait volé le véhicule qui a servi à commettre ses actes, avec une grande violence, à Dijon, quelques heures auparavant.
Les images de vidéosurveillance montrent qu’aucun témoin n’est intervenu, alors même que l’attaque a duré 11 minutes.
La scène se passe le 10 septembre dernier en début de matinée, à Dijon (Côte-d’Or), à la station service Leclerc, près du magasin Ikéa.
Un homme surgit et s’en prend très violemment au conducteur d’une voiture Mercedes.
Pendant de longues minutes, le voleur s’acharne sur sa victime et le roue de coups.
Plusieurs personnes se trouvent pourtant à proximité de l’action, mais aucune n’a tenté d’arrêter l’agresseur ou de protéger la victime.
L’agresseur a utilisé sa clef pour blesser sa victime
C’est le propriétaire du véhicule, qui n’était pas sur les lieux des faits, qui a choisi de rendre publiques ces images en les envoyant à France 3 et franceinfo.
On y aperçoit très distinctement son collaborateur être attaqué par l’agresseur qui parvient finalement à voler la voiture.
On y aperçoit très distinctement son collaborateur être attaqué par l’agresseur qui parvient finalement à voler la voiture.
Il explique par ailleurs que le suspect n’était pas armé d’un couteau, il s’est servi de la clef de sa voiture pour larder la victime.
L’agresseur a également projeté sa voiture contre une pompe à essence, percutant et blessant par la même occasion la victime.
« L’artisan, il regarde, il remet la première et il s’en va »L’agresseur a également projeté sa voiture contre une pompe à essence, percutant et blessant par la même occasion la victime.
« Pendant 11 minutes, mon collaborateur dit « Aidez-moi, aidez-moi ». Pendant 5 minutes, il dit « Mettez une voiture devant ». L’homme n’avait pas de couteau, il l’a découpé avec la clé de sa voiture. Là, à une station-service qui est blindée de monde à 9h du matin, on voit un artisan qui le regarde, il met de l’essence dans sa camionnette, il part, il voit l’accident, il voit mon collaborateur se faire percuter, on voit le corps voler. L’artisan, il regarde, il remet la première et il s’en va. C’est inacceptable », raconte le propriétaire de la voiture.
« Je vais porter plainte pour non-assistance à personne en danger, car personne n’a bougé » a-t-il ajouté.
« Vous parlez mal à Dieu, je suis un enfant de Dieu »
« L’homme qui a agressé mon collaborateur est venu vers lui et lui a demandé comment on démarrait la voiture. Mon collaborateur lui a dit « Je ne comprends pas votre question ».
Le forcené lui a alors répondu :« Vous parlez mal à Dieu, je suis un enfant de Dieu » et il est passé à l’attaque, raconte le propriétaire.
Le forcené lui a alors répondu :« Vous parlez mal à Dieu, je suis un enfant de Dieu » et il est passé à l’attaque, raconte le propriétaire.
EXCLUSIF. Lundi dernier, un homme a volé une voiture à Dijon dans une violente agression. Le propriétaire du véhicule s'indigne de l'absence de réaction des témoins. Il nous a transmis les images de la vidéosurveillance.— France 3 Bourgogne (@F3Bourgogne) 19 septembre 2018
► https://t.co/PoHjGYQrrD #Dijon pic.twitter.com/MsEpnX7B6k
« C’est trop facile de dire c’est un déséquilibré, car il n’était pas seul. Ils étaient deux à rester sur la station pendant une demi-heure pour trouver une voiture » a-t-il également déclaré.
Une information démentie par Jean-Luc Chemin vice-procureur dijonnais, qui a confirmé que l’agresseur avait agi seul.
L’homme a été placé d’office en psychiatrieUne information démentie par Jean-Luc Chemin vice-procureur dijonnais, qui a confirmé que l’agresseur avait agi seul.
Interpellé après avoir roulé plusieurs kilomètres en sens inverse sur l’autoroute et avoir pénétré sur les pistes de l’aéroport Saint-Exupéry de Lyon, l’auteur présumé des faits âgé de 31 ans a été interpellé et placé en garde à vue.
🔴 Un individu en voiture s’est introduit sur les pistes de l’aéroport de #Lyon! Course poursuite avec les forces de l’ordre! #lyonaeroport @BFMTV @CNEWS @TF1 pic.twitter.com/ED2BXhFmOB— D@vid (@DavidPeste) 10 septembre 2018
Une mesure qui a été levée puisqu’une expertise psychiatrique a conclu que son état n’était pas compatible avec la garde à vue.
Le suspect a finalement fait l’objet d’une « mesure d’hospitalisation sous contrainte ».
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