13 septembre 2018
« Les vautours et les traîtres ne sont attirés que par l’odeur des cadavres… »
(Maximes de la Grèce Antique − 1855)Dans un article publié en 2013, je m’indignais que François Hollande soit allé jouer les « lèche-babouches » en Algérie en faisant acte de repentance au nom de la France : à Alger, il osait déclarer à propos des « massacres de Sétif » du 8 mai 1945, que la France « s’était déshonorée en commettant l’irréparable » [1], puis il s’était ensuite rendu sur la « Place Maurice Audin » pour, une nouvelle fois, condamner publiquement son propre pays.
Depuis, Macron, alors candidat à la présidence de la République, a qualifié l’œuvre française en Algérie de « crime contre l’humanité », puis, devant le tollé des associations patriotiques et des « Pieds Noirs », de « crime contre l’humain » ce qui revient au même.
Et voilà qu’aujourd’hui, la presse-aux-ordres nous apprend que « Jupiter » condamne le rôle joué par l’Armée française dans la mort de… Maurice Audin.
C’est un moyen comme un autre de s’attirer les suffrages de l’importante colonie franco-maghrébine qui vit chez nous.
Pour parler comme les communicants, c’est plus « porteur » que de miser sur les retraités car les musulmans sont une population jeune et qui ne cesse d’augmenter.
En agissant ainsi, il creuse un peu plus chaque jour, le fossé entre les « Gaulois » et les immigrés originaires du Maghreb mais il est dans sa logique européiste et antifrançaise : celle du remplacement de population voulu par la finance mondialiste.
« Jupiter » sera donc, jusqu’au bout, pire que son prédécesseur, lequel était pourtant un fourbe retaillé.
Et il démontre une nouvelle fois son mépris du pays qui l’a élu et son inculture crasse.
Car, en fait… qui était ce Maurice Audin ? −
Un assistant-prof de maths à la fac d’Alger, membre du Parti Communiste algérien et pro-FLN, un « porteur de valises », donc un traître à sa Patrie.
Pendant la « bataille d’Alger », il a été arrêté par les Légionnaires-paras du lieutenant Érulin (le futur colonel, patron du 2ème REP [2] lors de l’opération Kolwezi) puis remis pour interrogatoire aux hommes du commandant Aussarreses.
On ne doute pas que lesdits interrogatoires aient été « musclés » puisque le général Aussarreses s’en est vanté, beaucoup plus tard, dans un livre [3].
Mais après tout, faire parler un terroriste pour qu’il livre ses complicités, ses caches d’armes et d’explosifs, et qu’il dénonce les futurs attentats en préparation me semble un comportement assez logique dans le contexte de l’époque.
Et tant pis si mes propos choquent les bien-pensants !
Rappelons, juste pour mémoire, aux ignares de cette période tragique, qu’Alger – deuxième ville de France à l’époque – a subi… 112 attentats du FLN en un mois, en janvier 1957 [4].
Ensuite, Audin disparaît et son corps ne sera jamais retrouvé : évasion, exécution sommaire, bavure, « corvée de bois »… toutes les supputations, même les plus fantaisistes, ont été évoquées par la presse de l’époque (avec, bien sûr, une nette préférence pour celles qui pouvaient salir les parachutistes).
Or, on sait comment est mort le communiste Fernand Yveton : guillotiné.
On croit savoir comment l’aspirant Maillot, qui a déserté avec un camion d’armes au profit du FLN, a fini sa vie de traître [5].
On sait aussi qu’Hervé Bourges, dit « Mohamed Bourges » a fini dans son lit, avec les honneurs, comme ancien patron de l’audiovisuel public.
On sait même que d’autres « porteurs de valises » ont été ministres socialistes sous Mitterrand, mais… comment est mort Maurice Audin ?
On ne le saura sans doute jamais.
Mais, après tout, n’est-ce pas le sort normal d’un traître que de mourir en traître ?
Monsieur Macron – l’homme qui croyait que la Guyane était une île – ne sait rien non plus de la fin de Maurice Audin, mais il trouve là l’occasion – une de plus ! – de baver sur son pays, sur son passé, sur son histoire.
Combien de temps encore devrons-nous supporter les propos irresponsables, voire les insultes à la mémoire, de l’avorton présidentiel ?
Macron ne déteste pas qu’on le compare à John Kennedy, le jeune et dynamique président des USA au début des années Soixante.
Celui qui déclarait à un journaliste :
« Les États-Unis ont une vieille tradition anticoloniale et ils ne verraient aucune objection à un état algérien souverain ».
Mais, celui-là, contrairement à Maurice Audin, on sait de quoi il est mort !
Éric de Verdelhan
13/09/2018
[1] J’ai abordé l’épisode tragique des « massacres de Sétif » dans un de mes livres. J’y reviens dans mon prochain livre : « Hommage à NOTRE Algérie française », à paraitre dans quelques semaines.
[2] « Régiment Étranger de Parachutistes ». La seule unité de paras-Légion depuis la dissolution du 1er REP après le putsch d’avril 1961.
[3] « Services Spéciaux Algérie 1955-1957 : Mon témoignage sur la torture ». Un livre qui donne la nausée (et jette le discrédit sur l’armée française) !
[4] Rappel aux imbéciles qui, lors des attentats de « Charlie-Hebdo » ou de Nice, déclaraient que « Jamais dans son histoire la France n’avait connu une telle vague d’attentats ».
[5] A-t-il été tué par l’armée française, les gardes mobiles, les Harkis du Bachaga Boualem ou… ses amis du FLN ? Le doute subsiste.
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