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vendredi 8 mai 2015

Viktor Orbán dit m… à l’Europe



Wikimedia
 

Le 08/05/2015


Je trouve inadmissible qu’un organisme supranational se mêle de définir ce qui est bien ou mal pour un pays. Seul le Conseil constitutionnel d’une nation doit avoir le dernier mot et aucune cour ou autorité internationale ne doit se prononcer sur la légalité d’une loi.

Le charismatique (ou sulfureux, barrez la mention inutile suivant vos affinités politiques) Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a évoqué le rétablissement de la peine de mort.
 Aussitôt, M. Juncker l’a sèchement rappelé à l’ordre.
Mais le président de la Commission européenne a outrepassé ses droits car rien, dans la Constitution de l’Union européenne, n’interdit à un pays membre d’exécuter ses criminels.
Par contre, le Conseil de l’Europe, organisation parallèle, plus contraignante (et surtout inutile, à mon sens), dont dépend la Cour européenne de justice, interdit, dans ses protocoles additionnels, la peine de mort.
 La France ne pourrait donc pas la rétablir même si le peuple le demandait à 99 % lors d’un référendum, sauf, bien sûr, à rompre les traités qui nous lient à la CEDH.

M. Orbán ne s’est pas laissé démonter.
Dans un deuxième discours, prononcé deux jours après le premier, il a indiqué que puisque la Hongrie était, après la Suède, le pays de l’Union européenne qui accueille le plus de réfugiés proportionnellement à sa population, il n’accepterait désormais plus aucun immigré sur son sol, la Hongrie n’ayant pas vocation à devenir le réceptacle de la misère du monde.
 Il a souligné que quels que soient les ordres, les règlements, lois et traités européens, les Magyars s’asseyaient dessus et resteraient maîtres chez eux.

 Je ne suis pas partisan de la peine de mort à cause de son irréversibilité (des innocents ont été exécutés en Angleterre ou aux États-Unis, notamment) mais je trouve inadmissible qu’un organisme supranational se mêle de définir ce qui est bien ou mal pour un pays.


 Seul le Conseil constitutionnel d’une nation doit avoir le dernier mot et aucune cour ou autorité internationale ne doit se prononcer sur la légalité d’une loi.

 Et j’estime, avec 68 % des Français, que la France est pleine.


 Ce n’est plus à nous de faire l’essentiel des efforts.


 L’Arabie saoudite, les pays du Golfe, le Qatar doivent désormais être les terres d’accueil de la majorité des réfugiés économiques.


Par contre, les persécutés (je pense notamment aux chrétiens d’Orient) trouveront toujours asile chez nous.


 Je ne crois pas que je voterais pour M. Orbán si j’étais hongrois, mais il dit parfois des choses justes.

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