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jeudi 21 mai 2015

Le crime de Marion Maréchal-Le Pen ? Nommer les choses !





Le 21/05/2015


Est-ce un délit, un crime, une abjection, pour reprendre le mot de M. Le Roux, que de qualifier les responsables de ces émeutes de « racaille » ? Comment doit-on les appeler ?

« Ce verdict prouve que la racaille avait bien mis la banlieue à feu et à sang par plaisir et non à cause d’une bavure policière. »


 C’est ainsi que Marion Maréchal-Le Pen a commenté le verdict relaxant les policiers de Clichy.
Et la gauche de hurler, vomir, se convulser.
 « Abject », a déclaré Bruno Le Roux.
Comment, on insulte la mémoire des deux gamins morts électrocutés ?
  Faut-il que les esprits soient arrivés à un tel niveau de confusion dans notre pays pour ne pas relever le caractère scandaleux de cette indignation de façade.
 En effet, en quoi cette « charge » salit-elle la mémoire de ces deux adolescents ?
  Serait-ce donc ces deux pauvres gamins qui, durant plusieurs semaines à l’automne 2005, auraient incendié plus de 10.000 véhicules, vandalisé des dizaines de bâtiments publics dont des écoles, qui auraient provoqué des dégâts matériels estimés à des dizaines de millions d’euros, blessé près de 60 policiers, lancé des cocktail Molotov, tiré à balles réelles ?
 Ce seraient donc ces deux gamins qui auraient offert au monde entier des images de guérilla urbaine passant en boucle sur les chaînes étrangères et faisant fuir les touristes ?

 Est-ce l’escapade de ces deux jeunes qui aurait contraint le gouvernement de l’époque à décréter l’état d’urgence, une première sur le territoire métropolitain depuis… la guerre d’Algérie ?
 Même la chienlit de Mai 68 n’avait pas imposé au général de Gaulle de décréter ce régime exceptionnel.


Bien sûr que non.
 Donc, Marion Maréchal-Le Pen n’a pas sali la mémoire des deux adolescents morts dans le transformateur de Clichy.
 Alors, est-ce un délit, un crime, une abjection, pour reprendre le mot de M. Le Roux, que de qualifier les responsables de ces émeutes de « racaille » ?
 Comment doit-on les appeler ?
On aimerait que les socialistes et écolos nous le disent.
Des héros romantiques qui se seraient inspirés de la « Grande Révolution », peut-être.
Des victimes de la société, plutôt, selon cette théorie fumeuse et fumante de l’excuse si chère à Mme Taubira et consorts.
La bavure policière excusait tout, en quelque sorte.
 Tout est excusé, serait-on tenté de dire, et donc tout est pardonné !
 Le problème, c’est qu’il n’y a pas eu de bavure : c’est ce que la justice a dit en prononçant la relaxe des policiers.


 Nos banlieues n’ont pas été mises à feu et à sang en 2005 à cause d’une bavure policière puisqu’il n’y a pas eu bavure.


 C’est ce que Marion Maréchal-Le Pen a voulu rappeler dans son tweet.


 C’est sa grande faute : mettre des mots en face de la réalité.
Et cela, pour les socialistes, c’est un crime imprescriptible.
 La réalité : une horreur pour ceux qui voulaient réenchanter le rêve français au point que cela en devient un cauchemar pour tous !
Alors, pourquoi ces violences ?



Pour le plaisir, dit Marion Maréchal-Le Pen : le plaisir de casser, de piller, de brûler.


 Exagéré ?


Pas si sûr.


Lisez ces propos d’un jeune âgé de 16 ans à l’époque, tiré d’une étude sociologique sur ces émeutes réalisée par deux chercheurs du CNRS (Les Émeutes de l’automne 2005 dans les banlieues françaises du point de vue des émeutiers) : « Ça m’a fait trop plaisir quand on leur a jeté des pavés dans la gueule, pour une fois on a inversé les rôles, si tu les avais vus, cette fois-ci ils faisaient moins les malins. » 

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