Le 23/05/2015
En exclusivité pour Boulevard Voltaire, voici en France métropolitaine, dans les 23 départements concernés, les 56 « Quartiers sensibles de non-droit ».
« Politique de la ville » : le retour.
Après les attentats du début janvier, le gouvernement a promis des mesures fortes pour la « politique de la ville ».
Il soulignait alors « l’urgence d’agir en faveur des banlieues… de dénoncer la relégation périurbaine des ghettos ».
Dès lors, maints ronflants bidules, genre « Conseil national des politiques de lutte contre l’exclusion », ont gambergé.
Le 6 mars 2015, se tenait enfin, en grande pompe, un « Comité interministériel des villes » : 16 ministres et secrétaires d’État y planchèrent sur le thème « égalité et citoyenneté, la République en actes ».
Ce comité aurait d’abord pu expliquer aux Français par quel miracle, plus encore de politique de la ville aurait un effet positif, au vu de l’absolu échec de ladite politique, ces trois décennies écoulées.
Et pourquoi des enragés à la Merah, Kouachi, etc., cesseraient de massacrer des innocents si l’on accroissait la mixité sociale, eux qui vomissent toute proximité avec des infidèles.
Ayant éludé cela, le conseil s’est borné à poser des cautères sur quelques jambes de bois – même Le Monde a déploré un exercice « sans mesures choc ni gros moyens ».
Le désastre est à venir…
Ainsi, parions que la situation se dégradera encore dans les « quartiers sensibles de non-droit ».
Et là, prévenons nos gouvernants : plus de chaos encore dans ces cités et alentours compromettra forcément, à terme, la stabilité sociale du pays entier.
Car il se sait de longue date – sauf peut-être au « Conseil national des politiques de lutte contre l’exclusion » et autres gadgets médiatiques – que la survie autonome de tout organisme vivant, individu ou corps social, tient à un ordre interne stable et constant.
Dès le XIXe siècle, le professeur Claude Bernard résumait d’une fulgurante formule cette obligation : « La fixité du milieu intérieur est la condition de la vie libre ».
Les militants et travailleurs sociaux curieux d’en savoir plus chercheront avec profit au dictionnaire le terme savant (homéostase) de ce maintien stable et constant de l’environnement interne.
Or les « quartiers sensibles de non-droit » sont tout, sauf homéostatiques.
Le désordre y règne.
Le chaos y pointe.
Si l’ordre n’y est pas rétabli sans tarder, s’ils s’enkystent et métastasent encore, de graves périls nous attendent, en matière de crime organisé ou d’islamisme armé.
En exclusivité pour Boulevard Voltaire, voici en France métropolitaine, dans les 23 départements concernés, les 56 « Quartiers sensibles de non-droit » (QSN, dénomination officielle).
Nos gouvernants s’indignent de certaines statistiques – mais eux dressent en douce des listes de coupe-gorges, peut-être en vue – horreur – d’un flicage ou de répressions futures.
Définition officielle de ces QSN : « Quartiers où règnent les bandes et la délinquance avec des faits de violence urbaine, fusillades ou règlements de comptes et trafics en tout genre. Ce sont les quartiers les plus chauds de France, considérés comme des zones de non-droit ».
La nomenclature officielle compte trois autres sortes de « quartiers sensibles », par gravité décroissante : les « quartiers sensibles très difficiles » (QSTD), les « quartiers sensibles difficiles » (QSD) et les « quartiers sensibles problématiques » (QSP).
06 – Alpes Maritimes
L’Ariane
13 – Bouches du Rhône
Marseille 3e : Bellevue (Félix Pyat)
Marseille 11e : Bel-Air
Marseille 13e : Frais Vallon – La Rose – Petit Séminaire
Marseille 14e : Picon – La Busserine – Font Vert – Le Mail – Les Flamants – Iris
Marseille 15e : Bassens – La Castellane – La Bricarde – La Solidarité – Parc Kallisté
30 – Gard
Nîmes : Zup Pissevin – Valdegour
31 – Haute Garonne
Toulouse, Le Grand Mirail : Reynerie – Bellefontaine – Faourette – Bagatelle – Bordelongue –
34 – Hérault
Montpellier – La Paillade – Hauts de Massane
38 – Isère
Grenoble, Echirolles : La Villeneuve (Arlequins – Baladins – Village olympique, Malherbe-Les Essarts – Surieux ; Mistral
44 – Loire Atlantique
Nantes, Saint-Herblain : Bellevue
59 – Nord
Lille, quartiers sud : Faubourg de Béthune – Belfort – Moulins – L’Epi du Soleil
Roubaix, quartiers nord : L’Alma-Gare – Hommelet – Fosses-aux-Chênes – Cul du Four
Tourcoing : La Bourgogne
60 – Oise
Creil, Les Hauts : Plateau Rouher, Les Cavées – Zac du Moulin
67 – Bas-Rhin
Strasbourg : Hautepierre – Neuhof
68 – Haut-Rhin
Mulhouse, Boutzwiller : Brossolette – Les Coteaux
69 – Rhône
Vaulx-en-Velin : Mas du Taureau
Vénissieux : Les Minguettes
75 – Paris
18e – La Goutte d’Or – Barbès
19e – Flandre : Curial-Cambrai – Riquet – Stalingrad
76 – Seine-Maritime
Le Havre : Montgaillard – La Forêt – Mare Rouge – Bois de Bléville
Rouen, Les Hauts : Lombardie – Le Châtelet – La Grand Mare
77 Seine-et-Marne
Meaux : Beauval – Pierre Collinet
78 – Yvelines
Les Mureaux : Bougimonts – Vigne Blanche – Les Musiciens
Mantes-la-Jolie : Le Val Fourré
Trappes : Les Merisiers
80 – Somme
Amiens : Quartier Nord
84 – Vaucluse
Avignon, quartier sud : La Rocade – Barbière – Croix des Oiseaux – Monclar – Saint-Chamand
91 – Essonne
Corbeil-Essonne : Les Tarterêts
Evry : Les Pyramides
Grigny : La Grande Borne – Grigny 2
92 – Hauts-de-Seine
Gennevilliers : Le Luth
Nanterre : Pablo Picasso
93 – Seine-Saint-Denis
Aubervilliers : Les Quatre Chemins
Aulnay-sous-Bois : Les 3000
Clichy-sous-Bois – Montfermeil : Le Grand Ensemble
Epinay-sur-Seine : Orgemont
La Courneuve : Les 4000
Pierrefitte-sur-Seine : Les Poètes (Cité Rose)
Saint-Denis : Les Francs-Moisins
Saint-Ouen, Grand Ensemble : Arago – Cordon – 8 mai 1945 – Soubise – Dhalenne – Charles Schmidt – Paul Vaillant – Zola
Sevran : Les Beaudottes
Stains : Clos Saint-Lazare – Allende
94 – Val-de-Marne
Champigny-sur-Marne : Le Bois l’Abbé – Mordacs
Vitry-sur Seine : Balzac – Marronniers
95 – Val-d’Oise
Argenteuil : Le Val-d’Argent
Garges-les-Gonesse : Dame Blanche – La Muette
Sarcelles : Les Lochères
Après les attentats du début janvier, le gouvernement a promis des mesures fortes pour la « politique de la ville ».
Il soulignait alors « l’urgence d’agir en faveur des banlieues… de dénoncer la relégation périurbaine des ghettos ».
Dès lors, maints ronflants bidules, genre « Conseil national des politiques de lutte contre l’exclusion », ont gambergé.
Le 6 mars 2015, se tenait enfin, en grande pompe, un « Comité interministériel des villes » : 16 ministres et secrétaires d’État y planchèrent sur le thème « égalité et citoyenneté, la République en actes ».
Ce comité aurait d’abord pu expliquer aux Français par quel miracle, plus encore de politique de la ville aurait un effet positif, au vu de l’absolu échec de ladite politique, ces trois décennies écoulées.
Et pourquoi des enragés à la Merah, Kouachi, etc., cesseraient de massacrer des innocents si l’on accroissait la mixité sociale, eux qui vomissent toute proximité avec des infidèles.
Ayant éludé cela, le conseil s’est borné à poser des cautères sur quelques jambes de bois – même Le Monde a déploré un exercice « sans mesures choc ni gros moyens ».
Le désastre est à venir…
Ainsi, parions que la situation se dégradera encore dans les « quartiers sensibles de non-droit ».
Et là, prévenons nos gouvernants : plus de chaos encore dans ces cités et alentours compromettra forcément, à terme, la stabilité sociale du pays entier.
Car il se sait de longue date – sauf peut-être au « Conseil national des politiques de lutte contre l’exclusion » et autres gadgets médiatiques – que la survie autonome de tout organisme vivant, individu ou corps social, tient à un ordre interne stable et constant.
Dès le XIXe siècle, le professeur Claude Bernard résumait d’une fulgurante formule cette obligation : « La fixité du milieu intérieur est la condition de la vie libre ».
Les militants et travailleurs sociaux curieux d’en savoir plus chercheront avec profit au dictionnaire le terme savant (homéostase) de ce maintien stable et constant de l’environnement interne.
Or les « quartiers sensibles de non-droit » sont tout, sauf homéostatiques.
Le désordre y règne.
Le chaos y pointe.
Si l’ordre n’y est pas rétabli sans tarder, s’ils s’enkystent et métastasent encore, de graves périls nous attendent, en matière de crime organisé ou d’islamisme armé.
En exclusivité pour Boulevard Voltaire, voici en France métropolitaine, dans les 23 départements concernés, les 56 « Quartiers sensibles de non-droit » (QSN, dénomination officielle).
Nos gouvernants s’indignent de certaines statistiques – mais eux dressent en douce des listes de coupe-gorges, peut-être en vue – horreur – d’un flicage ou de répressions futures.
Définition officielle de ces QSN : « Quartiers où règnent les bandes et la délinquance avec des faits de violence urbaine, fusillades ou règlements de comptes et trafics en tout genre. Ce sont les quartiers les plus chauds de France, considérés comme des zones de non-droit ».
La nomenclature officielle compte trois autres sortes de « quartiers sensibles », par gravité décroissante : les « quartiers sensibles très difficiles » (QSTD), les « quartiers sensibles difficiles » (QSD) et les « quartiers sensibles problématiques » (QSP).
06 – Alpes Maritimes
L’Ariane
13 – Bouches du Rhône
Marseille 3e : Bellevue (Félix Pyat)
Marseille 11e : Bel-Air
Marseille 13e : Frais Vallon – La Rose – Petit Séminaire
Marseille 14e : Picon – La Busserine – Font Vert – Le Mail – Les Flamants – Iris
Marseille 15e : Bassens – La Castellane – La Bricarde – La Solidarité – Parc Kallisté
30 – Gard
Nîmes : Zup Pissevin – Valdegour
31 – Haute Garonne
Toulouse, Le Grand Mirail : Reynerie – Bellefontaine – Faourette – Bagatelle – Bordelongue –
34 – Hérault
Montpellier – La Paillade – Hauts de Massane
38 – Isère
Grenoble, Echirolles : La Villeneuve (Arlequins – Baladins – Village olympique, Malherbe-Les Essarts – Surieux ; Mistral
44 – Loire Atlantique
Nantes, Saint-Herblain : Bellevue
59 – Nord
Lille, quartiers sud : Faubourg de Béthune – Belfort – Moulins – L’Epi du Soleil
Roubaix, quartiers nord : L’Alma-Gare – Hommelet – Fosses-aux-Chênes – Cul du Four
Tourcoing : La Bourgogne
60 – Oise
Creil, Les Hauts : Plateau Rouher, Les Cavées – Zac du Moulin
67 – Bas-Rhin
Strasbourg : Hautepierre – Neuhof
68 – Haut-Rhin
Mulhouse, Boutzwiller : Brossolette – Les Coteaux
69 – Rhône
Vaulx-en-Velin : Mas du Taureau
Vénissieux : Les Minguettes
75 – Paris
18e – La Goutte d’Or – Barbès
19e – Flandre : Curial-Cambrai – Riquet – Stalingrad
76 – Seine-Maritime
Le Havre : Montgaillard – La Forêt – Mare Rouge – Bois de Bléville
Rouen, Les Hauts : Lombardie – Le Châtelet – La Grand Mare
77 Seine-et-Marne
Meaux : Beauval – Pierre Collinet
78 – Yvelines
Les Mureaux : Bougimonts – Vigne Blanche – Les Musiciens
Mantes-la-Jolie : Le Val Fourré
Trappes : Les Merisiers
80 – Somme
Amiens : Quartier Nord
84 – Vaucluse
Avignon, quartier sud : La Rocade – Barbière – Croix des Oiseaux – Monclar – Saint-Chamand
91 – Essonne
Corbeil-Essonne : Les Tarterêts
Evry : Les Pyramides
Grigny : La Grande Borne – Grigny 2
92 – Hauts-de-Seine
Gennevilliers : Le Luth
Nanterre : Pablo Picasso
93 – Seine-Saint-Denis
Aubervilliers : Les Quatre Chemins
Aulnay-sous-Bois : Les 3000
Clichy-sous-Bois – Montfermeil : Le Grand Ensemble
Epinay-sur-Seine : Orgemont
La Courneuve : Les 4000
Pierrefitte-sur-Seine : Les Poètes (Cité Rose)
Saint-Denis : Les Francs-Moisins
Saint-Ouen, Grand Ensemble : Arago – Cordon – 8 mai 1945 – Soubise – Dhalenne – Charles Schmidt – Paul Vaillant – Zola
Sevran : Les Beaudottes
Stains : Clos Saint-Lazare – Allende
94 – Val-de-Marne
Champigny-sur-Marne : Le Bois l’Abbé – Mordacs
Vitry-sur Seine : Balzac – Marronniers
95 – Val-d’Oise
Argenteuil : Le Val-d’Argent
Garges-les-Gonesse : Dame Blanche – La Muette
Sarcelles : Les Lochères
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