Le 11/05/2015
Jean-Charles Mignard
Le déclin économique ?
Certes, mais malheureusement, il ne date pas d’hier, le premier pas ayant été joyeusement fait par l’inspecteur des finances Valéry Giscard d’Estaing, qui a obligé la France à emprunter sur les marchés financiers internationaux, en bradant ainsi l’indépendance financière du pays.
Le reste est une litanie de renoncements européistes, dont il faudra bien, un jour, recenser les principaux et leurs conséquences.
Le (grand) changement des populations de ce pays ?
Certes, et l’on en voit un magnifique résultat dans les affres où se débat le ministère de l’Éducation nationale qui prétend toujours amener la quasi-totalité d’une classe d’âge au baccalauréat.
Savez-vous qu’en espagnol, des correcteurs ont eu de sérieux ennuis avec leur hiérarchie pour avoir osé braver les instructions (orales) de ne jamais noter au-dessous de 12/20?
Ainsi, j’aurais pu gagner des points en espagnol au bac, moi qui ne sais dire que si et paella. Authentique !
Mais ce changement, il ne date pas de Hollande, mais du, sournois et angélique à la fois, regroupement familial de Chirac sous Giscard (encore lui !).
L’effacement diplomatique et militaire français ?
Non, car en toute objectivité, il n’en a été que le continuateur.
L’orfèvre en la matière fut le grand Sarkozy, l’américanophile, client de Disneyland (et non du Grand Parc du Puy du Fou, qui lui aurait appris plein de choses).
On doit à ce grand homme le retour dans l’OTAN et l’invasion de l’Europe depuis la Libye par les « migrants » (appellation politiquement correcte, ah, l’art sémantique des gauchos et de leurs idiots utiles, quelle merveille !).
Non, voyez-vous, ce n’est pas là que « Normal Premier » aurait pu briller.
Et là, je ne vais pas me faire que des amis, mais c’est ça, la liberté de pensée et la gloire de Boulevard Voltaire !
Je reproche à « Normal Premier » de ne pas avoir remis la France à sa vraie place, entendez par là une place d’importance mondiale qui n’est plus celle de 1920 ou même celle de 1970.
En France, on crève de se prendre encore pour un très grand pays.
On fait des rappels à Cameron, on humilie Poutine, on se mêle de droits de l’homme presque partout (non, pas en Arabie saoudite, quand même !).
On soigne gratos la terre entière ou presque.
On éduquerait bien les enfants du monde entier si on écoutait certains réseaux.
Et tout ça en empruntant aux riches de la planète.
Nous ne sommes plus la Grande Nation napoléonienne.
Nous avons plein de problèmes intérieurs.
Monsieur Hollande, vous qui êtes persuadé d’être un grand homme, le chantier est devant vous, je vous regarde.
Que retiendra l’Histoire des trois premières années de la présidence de M. Hollande ?
Le déclin économique ?
Certes, mais malheureusement, il ne date pas d’hier, le premier pas ayant été joyeusement fait par l’inspecteur des finances Valéry Giscard d’Estaing, qui a obligé la France à emprunter sur les marchés financiers internationaux, en bradant ainsi l’indépendance financière du pays.
Le reste est une litanie de renoncements européistes, dont il faudra bien, un jour, recenser les principaux et leurs conséquences.
Le (grand) changement des populations de ce pays ?
Certes, et l’on en voit un magnifique résultat dans les affres où se débat le ministère de l’Éducation nationale qui prétend toujours amener la quasi-totalité d’une classe d’âge au baccalauréat.
Savez-vous qu’en espagnol, des correcteurs ont eu de sérieux ennuis avec leur hiérarchie pour avoir osé braver les instructions (orales) de ne jamais noter au-dessous de 12/20?
Ainsi, j’aurais pu gagner des points en espagnol au bac, moi qui ne sais dire que si et paella. Authentique !
Mais ce changement, il ne date pas de Hollande, mais du, sournois et angélique à la fois, regroupement familial de Chirac sous Giscard (encore lui !).
L’effacement diplomatique et militaire français ?
Non, car en toute objectivité, il n’en a été que le continuateur.
L’orfèvre en la matière fut le grand Sarkozy, l’américanophile, client de Disneyland (et non du Grand Parc du Puy du Fou, qui lui aurait appris plein de choses).
On doit à ce grand homme le retour dans l’OTAN et l’invasion de l’Europe depuis la Libye par les « migrants » (appellation politiquement correcte, ah, l’art sémantique des gauchos et de leurs idiots utiles, quelle merveille !).
Non, voyez-vous, ce n’est pas là que « Normal Premier » aurait pu briller.
Et là, je ne vais pas me faire que des amis, mais c’est ça, la liberté de pensée et la gloire de Boulevard Voltaire !
Je reproche à « Normal Premier » de ne pas avoir remis la France à sa vraie place, entendez par là une place d’importance mondiale qui n’est plus celle de 1920 ou même celle de 1970.
En France, on crève de se prendre encore pour un très grand pays.
On fait des rappels à Cameron, on humilie Poutine, on se mêle de droits de l’homme presque partout (non, pas en Arabie saoudite, quand même !).
On soigne gratos la terre entière ou presque.
On éduquerait bien les enfants du monde entier si on écoutait certains réseaux.
Et tout ça en empruntant aux riches de la planète.
Nous ne sommes plus la Grande Nation napoléonienne.
Nous avons plein de problèmes intérieurs.
Monsieur Hollande, vous qui êtes persuadé d’être un grand homme, le chantier est devant vous, je vous regarde.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.