Le déplacement a été préparé dans le plus grand secret.
 Il pourrait avoir lieu, selon nos informations, le 15 juin.
 Pour la deuxième fois de son quinquennat, François Hollande s'apprêterait à effectuer une visite d'Etat en Algérie.
 L'invitation avait été publiquement lancée le 6 décembre dernier à Paris, depuis Matignon, par le Premier ministre algérien.
Interrogé par Le Petit Journal sur la santé d'Abdelaziz Bouteflika, Abdelmalek Sellal avait répondu qu'il allait bien et qu'il conviait d'ailleurs son homologue français à venir lui rendre visite pour le constater.

En décembre 2012, lors de la première visite de François Hollande, les deux chefs d'Etat s'étaient offerts une promenade sur le front de mer d'Alger.
 Un spectacle qui n'a que peu de chances de se reproduire cette fois-ci.

«La gauche veut mettre le paquet sur le vote maghrébin, avance de son côté une source gouvernementale algérienne pour expliquer le retour de François Hollande à Alger. La droite a perdu son lien avec l'Algérie sous Nicolas Sarkozy. La gauche a très habilement joué depuis.»
 Sous couvert d'anonymat, un diplomate français qui a connu les deux présidents le confirme : «La relation franco-algérienne a pris un autre tournant depuis l'élection de François Hollande. En 2012, Nous avons signé une “déclaration d'amitié et de coopération”.
C'est fort, “amitié”, dans le langage diplomatique!»

Avant la visite de François Hollande, c'est Laurent Fabius qui se rendra en Algérie, à Annaba précisément pour inaugurer l'usine Alstom ce 12 mai.
Emmanuel Macron, qui devait l'accompagner, sera lui retenu au Sénat pour le vote de sa loi.
Mais il devrait faire partie de la délégation présidentielle du mois suivant.

source