L'ex directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn à Lille le 17 février 2014 (AFP/Philippe Huguen)
La société d'investissement luxembourgeoise LSK, présidée jusqu'en octobre par Dominique Strauss-Kahn, a laissé un passif de près de 100 millions d'euros et un total de 150 créanciers, dont le fisc luxembourgeois, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier.
"Le montant des créances de LSK et de sa branche de gestion d'actifs Assya Asset Management, enregistrées au Tribunal de commerce de Luxembourg, où les sociétés ont été déclarées en faillite et en liquidation en novembre, atteint pratiquement les 100 millions d'euros", a déclaré à l'AFP un représentant des créanciers ayant eu accès au dossier mais souhaitant garder l'anonymat.
Quatre mois après la faillite, la vérification des créances du groupe financier n'a pas encore été effectuée par l'avocat Laurent Fisch, nommé liquidateur par le Tribunal de commerce de Luxembourg.
Si les créanciers publics se sont manifestés, l'essentiel des victimes de la faillite de LSK et de la liquidation de Assya Asset Management sont des investisseurs privés et institutionnels.
"A ce stade de la procédure, nous attendons que Me Fisch prenne position sur la vérification de ces créances et éventuellement sur la création d'un comité des créanciers", a indiqué à l'AFP Karine Vilret, avocate dont les clients représentent au total environ 25 millions d'euros de créances.
Selon la presse locale, le Luxembourg a engagé des poursuites administratives à l'encontre des anciens dirigeants de LSK, dont Dominique Strauss-Kahn, pour qu'ils remboursent les impôts impayés sur les salaires, pour un montant de 75.000 euros.
Au Grand-Duché, ils sont prélevés à la source par l'employeur qui reverse ensuite les montants dus à l'administration fiscale.
La holding Leyne Strauss-Kahn (LSK) avait été créée par l'homme d'affaires franco-israélien Thierry Leyne, qui s'est suicidé le 26 octobre dernier, précipitant l'effondrement du groupe dont Dominique Strauss-Kahn était la figure de proue.
L'ancien directeur général du FMI en avait occupé la présidence jusqu'au 20 octobre, avant de découvrir, selon ses propos, l'ampleur des engagements financiers contractés par M. Leyne.
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