Le nouveau plan de Manuel Valls, qui prévoit un milliard pour casser les ghettos et imposer la mixité sociale laisse pantois.
Ajoutons la création d’une Agence de la langue française pour apprendre le français à tous. Notre Premier ministre ne doute de rien.
« Il faut arrêter d’ajouter de la pauvreté à la pauvreté », a t’il fait valoir.
Mais n’est ce pas le gouvernement qui ajoute de la pauvreté à la pauvreté en accueillant chaque année toute la misère du monde malgré l’échec de l’intégration ?
N’est ce pas le gouvernement qui ferme lâchement les yeux sur les zones de non droit où règne la loi des caïds quand ce n’est pas celle des barbus ?
N’est ce pas le gouvernement qui a laissé nos banlieues, jadis fleuries et souriantes, se transformer peu à peu en bande de Gaza, avec leur cortège de violences et de racisme anti Blancs ?
N’est ce pas le gouvernement qui a abandonné des millions de Français, sans se demander pourquoi ils fuyaient les quartiers où ils avaient vécu en paix et en sécurité depuis les années soixante ?
N’est ce pas le gouvernement qui a rendu impossible l’intégration par l’école en imposant aux enseignants des classes où se côtoient des jeunes de trente nationalités différentes ?
Par conséquent la mixité sociale ne réussira pas plus que l’intégration dès lors que la ghettoïsation se nourrit précisément du refus de s’intégrer.
En quarante ans ce sont quarante milliards qui ont été engloutis dans les banlieues en pure perte.
La mixité sociale ne fera que déplacer le problème sans le régler.
Chaque année, par le jeu des flux migratoires et des naissances, la population immigrée augmente davantage que la population de souche.
Il y a autant de nouveaux arrivants que de solde net des naissances.
Comment réussir l’intégration et éradiquer la pauvreté dans de telles conditions ?
C’est mission impossible alors que la croissance est nulle et que le chômage explose.
L’unique solution serait de fermer les frontières aussi longtemps que l’intégration des populations présentes ne sera pas assurée.
Autant dire que ce n’est pas Manuel Valls qui aura le courage d’en arriver là.
En attendant, 70% des Français pensent qu’il y a trop d’immigrés. Faut-il encore charger la barque ?
Jacques Guillemain
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