Le 15/03/2015
On constate que lorsque la gauche a épuisé tous ses arguments, quand les faits sont devenus trop têtus pour pouvoir être ignorés, elle ressort son ultime botte de Nevers : le recours à l’anathème.
On ne connaît pas exactement le bagage universitaire de Manuel Valls.
Sa page Wikipédia évoque vaguement des études d’histoire, sans s’appesantir sur le sujet.
Ce silence est surprenant alors que les méandres de son évolution au sein du Parti socialiste sont disséqués dans le détail.
En cette matière, comme d’ailleurs dans les autres, on sait qu’il ne faut pas se fier aux affirmations des huiles socialistes.
Bref, Manuel Valls aurait fait des études d’histoires à la Sorbonne.
On peut donc espérer qu’il dispose de quelques lumières sur les débats parlementaires qui agitèrent la Chambre des députés sous la IIIe République.
Au pire, c’est un de ses conseillers qui lui aura rappelé l’épisode.
Léon Blum dans les années 30, à la tribune de la Chambre et au bord des larmes, assena aux députés de droite un « Je vous hais », après qu’ils l’eurent un peu secoué.
Ces députés étaient souvent des anciens combattants de 1914-18, mutilés de guerre pour certains. Ils en avaient vu d’autres, pour ne pas être perturbés par cette sortie navrante du leader socialiste.
On constate que lorsque la gauche a épuisé tous ses arguments, quand les faits sont devenus trop têtus pour pouvoir être ignorés, elle ressort son ultime botte de Nevers : le recours à l’anathème.
C’est ainsi que Manuel Valls, le visage rouge comme les fesses d’un babouin, a répliqué à une question de la députée du FN Marion Maréchal-Le Pen.
Elle lui reprochait justement sa « mascarade », ses « tromperies », les manquements à la probité de diverses personnalités proches du pouvoir, ainsi que ses « prises de parole obsessionnelles » et « de plus en plus injurieuses » à l’égard du FN.
Soutenu par les députés de gauche (qui feraient mieux de consacrer leur énergie aux élections départementales qui s’annoncent sanglantes), le Premier ministre, sans aucun humour, retenue ou recul a répondu à la gracile Marion, sur un ton exagérément dramatique : « Jusqu’au bout je mènerai campagne pour vous stigmatiser et pour vous dire que vous n’êtes ni la République, ni la France. »
Si cette réponse puérile n’était que la feinte d’un homme tentant de sortir d’un mauvais pas, nous pourrions en rester là.
Seulement, rien ne dit que Manuel Valls n’était pas sincère à cet instant.
Chacun a vu le tremblement de son bras gauche pendant son laïus, qu’il tentait de calmer en posant sa main droite dessus.
Il somatise ainsi ses faiblesses.
Cet homme qui perd ses nerfs quand il n’a comme réels opposants que deux ou trois députés pourra-t-il gouverner quand les conseils départementaux, puis les conseils régionaux se seront orientés vers une opposition frontale, suivant les municipalités et le Sénat ?
Pour en revenir à la Troisième République, nous vivons à rebours la situation des monarchistes dans les années 1870. Ils perdaient des positions à chaque élection, avant de se faire définitivement chasser du pouvoir.
Au fond, Hollande est un Mac Mahon sans classe et Valls un factotum qui perd les pédales.
Sa page Wikipédia évoque vaguement des études d’histoire, sans s’appesantir sur le sujet.
Ce silence est surprenant alors que les méandres de son évolution au sein du Parti socialiste sont disséqués dans le détail.
En cette matière, comme d’ailleurs dans les autres, on sait qu’il ne faut pas se fier aux affirmations des huiles socialistes.
Bref, Manuel Valls aurait fait des études d’histoires à la Sorbonne.
On peut donc espérer qu’il dispose de quelques lumières sur les débats parlementaires qui agitèrent la Chambre des députés sous la IIIe République.
Au pire, c’est un de ses conseillers qui lui aura rappelé l’épisode.
Léon Blum dans les années 30, à la tribune de la Chambre et au bord des larmes, assena aux députés de droite un « Je vous hais », après qu’ils l’eurent un peu secoué.
Ces députés étaient souvent des anciens combattants de 1914-18, mutilés de guerre pour certains. Ils en avaient vu d’autres, pour ne pas être perturbés par cette sortie navrante du leader socialiste.
On constate que lorsque la gauche a épuisé tous ses arguments, quand les faits sont devenus trop têtus pour pouvoir être ignorés, elle ressort son ultime botte de Nevers : le recours à l’anathème.
C’est ainsi que Manuel Valls, le visage rouge comme les fesses d’un babouin, a répliqué à une question de la députée du FN Marion Maréchal-Le Pen.
Elle lui reprochait justement sa « mascarade », ses « tromperies », les manquements à la probité de diverses personnalités proches du pouvoir, ainsi que ses « prises de parole obsessionnelles » et « de plus en plus injurieuses » à l’égard du FN.
Soutenu par les députés de gauche (qui feraient mieux de consacrer leur énergie aux élections départementales qui s’annoncent sanglantes), le Premier ministre, sans aucun humour, retenue ou recul a répondu à la gracile Marion, sur un ton exagérément dramatique : « Jusqu’au bout je mènerai campagne pour vous stigmatiser et pour vous dire que vous n’êtes ni la République, ni la France. »
Si cette réponse puérile n’était que la feinte d’un homme tentant de sortir d’un mauvais pas, nous pourrions en rester là.
Seulement, rien ne dit que Manuel Valls n’était pas sincère à cet instant.
Chacun a vu le tremblement de son bras gauche pendant son laïus, qu’il tentait de calmer en posant sa main droite dessus.
Il somatise ainsi ses faiblesses.
Cet homme qui perd ses nerfs quand il n’a comme réels opposants que deux ou trois députés pourra-t-il gouverner quand les conseils départementaux, puis les conseils régionaux se seront orientés vers une opposition frontale, suivant les municipalités et le Sénat ?
Pour en revenir à la Troisième République, nous vivons à rebours la situation des monarchistes dans les années 1870. Ils perdaient des positions à chaque élection, avant de se faire définitivement chasser du pouvoir.
Au fond, Hollande est un Mac Mahon sans classe et Valls un factotum qui perd les pédales.
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