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lundi 16 mars 2015

N’oubliez pas Jean-Jacques Le Chénadec et Jean-Claude Irvoas, les vraies victimes des émeutes de 2005

Par le 16/03/2015 pour fdesouche


Jean-Jacques Le Chénadec (61 ans)
 
Le drame s’était déroulé le 4 novembre 2005 à Stains (93) , un de ces soirs d’émeutes qui embrasaient les banlieues.
 
La victime était d’ailleurs descendue avec l’un de ses voisins éteindre un feu de poubelles, boulevard Maxime-Gorki, lorqu’avait éclaté une altercation avec un groupe de jeunes.
Frappé d’un coup de poing, au pied de son immeuble de Stains, la victime, âgée de 61 ans, avait sombré dans le coma et était décédée deux jours plus tard.

Salaheddine Alloul, son meurtrier, n’a été condamné qu’à 5 ans de prison pour le coup mortel qui a entraîné la mort de Jean-Jacques Le Chenadec.

Jean-Claude Irvoas (56 ans)

 


 
 
Dans l’après-midi du 27 octobre 2005 à Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), une brève altercation mettait aux prises un homme et trois individus.
Le premier chutait lourdement sur le trottoir : il succombait peu après, en dépit de tentatives de réanimation.



Il s’appelait Jean-Claude Irvoas.
Salarié par un spécialiste de l’éclairage urbain, âgé de 56 ans, il voulait photographier un lampadaire pour enrichir son catalogue.
Sa compagne et sa fille ont assisté à la scène tragique, filmée de surcroît par une caméra de vidéosurveillance.
A l’issue du procès de novembre 2007, l’avocat général avait requis des peines allant de 5 à 18 ans d’emprisonnement pour les quatre comparses.

Après un délibéré de plus de sept heures, la cour et les jurés ont revu à la baisse les sanctions : 2 ans de prison pour Sébastien Béliny, antillais, simple guetteur, 12 années de réclusion pour MM. Diallo, franco-sénégalais, et Brighet, franco-algérien, complices du crime, et, enfin, 15 ans pour Benoît Kusonika, franco-congolais, son auteur.


Ce jeune homme né à Limoges, 25 ans lors des faits, se montrait parfois violent avec sa compagne d’alors.

 Il avait passé une nuit blanche et fumé quelques joints lorsque son chemin a croisé celui de la victime.

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