Le coût du coup!
Ma femme me dit, « Charles, ce n’est pas un sujet économique arrête avec tes Gilets Jaunes, tu vas encore nous attirer des ennuis »!!!
Mais chérie, c’est totalement économique comme sujet.
Tu n’imagines pas ce qu’un tir de flash ball dans la tête coûte à la sécurité sociale.
Cela va faire grossir le trou de la sécu vitesse grand V!
Tu connais le coût du coup ma chérie?
Pour le coup, il faut tordre le cou au sujet des idées reçues (comme le coup) sur le coût d’un flash ball.
Si la munition ne coûte que quelques euros, soigner les blessures infligées coûte nettement plus cher à la collectivité.
Si tu veux mais arrête quand même avec ce sujet… grrrr me dit-elle. Hélas, je suis un peu buté. Têtu peut-être même un tantinet « réfractaire » comme dirait l’autre.
Ma vulgarité lui a arraché un bref soupir de désespoir comme si son époux était un cas incurable.
Revenons-en au coût donc.
Et oui, le pauvre gus qui passe 10 jours en soins intensifs coûte plus de 30 000 euros et creuse le trou de la sécu.
Puis il faut les opérations de chirurgie pour la reconstruction des mâchoires et puis, il y a les handicaps lourds et à vie comme la perte de la vue et du travail.
Et hop, encore une branche de la sécu qui va devoir payer.
Si nos mamamouchis trouvent normal de tirer au flash ball peut-être cesseront-ils de le faire si nous leur expliquons que cela va faire déraper le déficit de la France et que les chefs, à Bruxelles, ne seront pas contents…
Peut-être connaissez-vous la « blague »… car même blessés, fracassés et matraqués, les Gilets Jaunes ont encore un sens de l’humour acerbe. Il faut bien.
J’ai toujours dit que vous me trouveriez au côté de la multitude de ceux qui souffrent par le manque de tempérance des puissants.
C’est évidemment le cas avec le mouvement des Gilets Jaunes.
On peut y être opposé.
On peut considérer qu’ils ont torts.
On peut penser qu’ils se trompent.
On peut même penser qu’ils ne devraient pas manifester ou que sais-je.
On peut considérer qu’ils ont torts.
On peut penser qu’ils se trompent.
On peut même penser qu’ils ne devraient pas manifester ou que sais-je.
On peut même les combattre à coup de foulards rouges dont le mouvement semble s’être tout de même très vite essoufflé.
C’est normal, c’est le débat démocratique.
Mais on ne peut pas souhaiter comme un ancien ministre que l’on « ouvre le feu » sur une partie non négligeable du peuple de France, et cela est valable en toutes circonstances.
On ne peut pas justifier un tel recours systématique à la violence contre des gens désarmés et pour l’essentiel pacifistes le cas des casseurs devant être traité à part.
La violence entraîne la violence.
A priori, il n’y a pas là de casseurs chez les blessés que vous verrez dans cette vidéo.
Et il semble que très peu de blessés soient poursuivis par la justice et que les autorités policières ont pour le moins énormément de mal à prouver un lien évident entre « casseur » et « blessés ».
Si les blessés ne sont pas des casseurs alors cela pose question.
Une sacrée question.
Une question qu’il ne faut pas éluder aussi dérangeante soit-elle.
Les blessés ne sont pas d’horribles fascistes de l’ultra-droite ou de l’ultra-gauche.
Ils pourraient tout simplement être vous, moi, eux.
En tous temps.
A toutes les époques.
Hier comme aujourd’hui.
A toutes les époques.
Hier comme aujourd’hui.
Nous avons toujours su, et trop souvent préféré ne pas voir.
La démocratie, et la liberté ne se discutent pas et ne se négocient pas.
Ne vous méprenez pas.
On peut être opposé aux Gilets Jaunes, mais si demain vous voulez protester sur un autre sujet vous serez à votre tour réprimés de la même manière.
Quant un pouvoir prend goût à la violence, alors plus rien de l’arrête, comme le chien qui devient fauve parce qu’il a « goûté au sang ».
C’est donc le moment de relire les pensées poétiques du Pasteur allemand Niemöller sur la lâcheté des intellectuels allemands au moment de l’accession des nazis au pouvoir et des purges qui ont alors visé leurs ennemis, un groupe après l’autre.
Ils sont d’abord venus chercher les socialistes, et je n’ai rien dit.
Parce que je n’étais pas socialiste.
Puis ils sont venus chercher les syndicalistes, et je n’ai rien dit.
Parce que je n’étais pas syndicaliste.
Puis ils sont venus chercher les Juifs, et je n’ai rien dit.
Parce que je n’étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher, et il ne restait plus personne pour me défendre.
Parce que je n’étais pas socialiste.
Puis ils sont venus chercher les syndicalistes, et je n’ai rien dit.
Parce que je n’étais pas syndicaliste.
Puis ils sont venus chercher les Juifs, et je n’ai rien dit.
Parce que je n’étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher, et il ne restait plus personne pour me défendre.
Partagez, encore et encore ce « poème » et cette vidéo.
Tout le monde doit voir.
Tout le monde doit savoir et en toute chose, la non-violence reste la meilleure des choses et des armes.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
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