Le 16/09/2022
Sans surprise après la reprise d’Izioum, près de Kharkov, par les Forces Armées Ukrainiennes (FAU), l’Ukraine nous fait une réédition de Boutcha, en essayant d’utiliser les tombes de civils tués par des bombardements et celles de ses soldats tués pendant la bataille pour la prise de contrôle de la ville, pour faire croire à un massacre de civils par les Russes.
Si le « massacre d’Izioum est une réédition de celui de Boutcha, ce dernier était lui même une réédition de celui de Timisoara. Après autopsie des corps de Boutcha, la presse britannique a annoncé que des dizaines de civils trouvés dans les fosses communes à Boutcha avaient été tués par des tirs d’artillerie et non exécutés.
Plus précisément, ils ont été tués par des fléchettes en métal qui se trouvaient dans des obus. Sans surprise les médias britanniques disent qu’il s’agit d’obus russes, sauf que personnellement j’ai pu constater que les fameuses fléchettes métalliques sont utilisées par l’armée ukrainienne dans le Donbass depuis 2014 (j’en ai trouvé plusieurs à Zaïtsevo, qui est quotidiennement bombardé par l’armée ukrainienne depuis le début du conflit) !
[...]
Des groupes ukrainiens sur Telegram publient même les données personnelles des « collaborateurs » façon Mirotvorets pour qu’ils soient traqués. Et si ces gens se font assassiner par les Ukrainiens, nul doute que leur exécution sera mise sur le dos des Russes.
L’Ukraine peut aussi compter sur un autre facteur pour jouer la carte du massacre : ses nombreux soldats tués lors des combats pour la prise de contrôle d’Izioum, dont l’armée ukrainienne avait abandonné les corps dans sa retraite. Au lieu de laisser les corps pourrir dehors, les soldats russes les ont enterré dignement, dans des tombes collectives ou individuelles, surmontées d’une croix portant la mention « ВСУ» (Forces Armées Ukrainiennes), comme on peut le voir sur les photos de Radio Svoboda. Sur l’une d’elle il y a même une photo avec le nom du soldat concerné.
Dans l’article, l’auteur parle de tombes de soldats et de civils
ukrainiens, en disant que ces derniers sont enterrés dans des tombes
sans nom. Sauf que sur les photos, on voit bien que plusieurs tombes
comportent des plaques nominatives, et certaines sont même fleuries, ce
qui indique qu’il s’agit de tombes d’habitants de la ville qui y ont
encore de la famille !
De plus, si les Russes avaient réellement massivement exécuté des civils à Izioum, pourquoi se seraient-ils embêtés à les enterrer individuellement avec une croix et tout le rituel funéraire adéquat ?
Le fait d’avoir enterré civils et soldats ukrainiens autant que faire se peut dans des tombes individuelles avec une croix, et le nom de la personne, ou une indication du fait qu’il s’agisse de soldats, montre que les Russes ont fait preuve d’humanité envers les morts qu’ils ont trouvés après les combats pour la prise d’Izioum.
D’ailleurs dans un autre article de Radio Svoboda, un responsable ukrainien, Oleg Kotenko, dit que sur certaines tombes la date de la mort est indiquée et qu’elle correspond à des moments d’intenses bombardements de la ville.
« Certains ont la date du décès écrite dessus, nous comprenons que pendant ces jours, il y a eu de lourds bombardements d’Izioum. Les personnes décédées dans des maisons, des appartements, dans la rue ont été enterrées ici », a déclaré Kotenko.
En clair, comme à Boutcha, une bonne partie des civils enterrés ont été tués lors des combats par des bombardements. Rien à voir avec des exécutions de masse.
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