Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Evidemment que nous voulons tous lutter contre les inégalités, tel n’est pas le problème ni le sujet, la véritable question c’est comment fait-on ?
A cette question, l’on y répond depuis 40 ans par une augmentation écrasante des impôts et de la pression fiscale.
On laisse croire aux gens que rendre les riches pauvres rendra les pauvres plus riches.La réalité est beaucoup plus complexe que cela et lutter contre les inégalités, cela ne demande pas de l’argent, cela ne demande pas des moyens, cela demande la bonne approche et le courage de dire un certain nombre de choses sur la nécessité de travailler beaucoup, et d’instruire énormément.
Lutter contre les inégalités, c’est instruire au maximum, encore et encore. C’est long, c’est lent et c’est fastidieux !
Lutter contre les inégalités implique de s’attaquer aux causes profondes de la pauvreté, de la misère ou des inégalités !
En réalité nous pourrions remplacer le mot inégalités par lutter contre les « infériorités » car c’est de cela, au fond, qu’il s’agit.
Il y a plusieurs manières de voir les choses.
Le différent est-il inférieur et dans quelle mesure faut-il contrarier celui qui est autrement ? N’est-ce pas là justement la vocation de la « tolérance » ? Faut-il réduire les inégalités à tout prix, et si oui, alors il faut être conscient que toute politique de réduction des inégalités est profondément autoritaire ! Elle ne laisse pas le choix. C’est ainsi que l’on veut rendre le gaucher (pas le gauchiste) droitier !!
Autre sujet, la notion d’effort, de constance, de travail dans la durée !
Cela reste encore la meilleure façon de réduire les inégalités mais il n’y a dans ce chemin, que du sang d’effort, et des larmes de travail !
On voudrait régler le problème des inégalités par un coup de baguette magique et par des milliards d’euros, mais cela ne peut pas fonctionner ainsi car on ne fait jamais boire un âne qui n’a pas soif, on ne fait pas travailler un gamin en rupture scolaire, on ne peut pas mettre au travail un schizophrène ou un bipolaire qui enchaîne séjours en hôpital psychiatrique sur séjours en maison de repos. On ne peut pas aider une personne à retrouver du travail si elle ne peut pas se déplacer, et qu’elle est sans permis si l’on n’a pas compris que victime d’un terrible accident quand elle avait 9 ans, elle ne s’en est jamais remise.
Lutter contre les inégalités, c’est avec amour se pencher sur chaque personne.
Lutter contre les inégalités, c’est tout sauf donner de l »argent.
Lutter contre les inégalités, c’est avoir une approche individuelle.
Détricoter les raisons de chaque échec, pour tenter de reconstruire un retour vers la réussite.
Mais la réussite c’est quoi ? Elle est personnelle à chaque fois, et il y a de multiples définitions.
Ce qui est certain, c’est que derrière les vies difficiles des gens, se cache souvent des situations, des traumatismes, des histoires, qui viennent de loin. De très loin.
Vous pouvez donner autant d’argent que vous voulez, lever autant d’impôts que vous le souhaiterez, jamais, jamais un suicidaire ne sautera pas parce qu’il aurait une prime sur son RSA ou une augmentation de ce dernier.
La véritable misère est psychique.
La véritable misère est affective.
La seule façon de lutter contre les inégalités serait d’aider chaque personne qui souffre individuellement, ce que l’Etat est par définition incapable de faire.
Voilà pourquoi cela ne marche pas depuis 40 ans, et pourquoi cela ne marchera jamais de cette façon-là.
Nous faisons croire depuis 40 ans que tout est facile, que tout se vaut, que tout est pareil, que l’on peut passer dans la classe supérieure sans travailler, que l’on peut avoir son bac sans rien faire, que l’on peut trouver un travail sans savoir écrire ni arriver à l’heure. Nous fabriquons en réalité, des générations de gamins que nous conduisons vers l’échec collectif et individuel.
Lutter contre les inégalités est parfaitement possible, il faut juste faire, complètement autrement.
Nous ne luttons contre rien.
Nous faisons de l’idéologie.
Le mur de la réalité, lui est train de fracasser notre pays, notre population, nos comptes publics, notre sécurité publique bref, ce pays est en plein naufrage.
Rien ne peut plus désormais empêcher cela.
Nous coulons mes amis et pour l’honneur, jouons jusqu’au bout, debout, sur le pont, sans illusion.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
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