Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
C’est confirmé par la dernière étude des notaires.
A Paris, enfin en Ile de France les prix des maisons explosent, alors que le prix des appartements, lui, marque le pas.
« Rarement les prix des maisons autour de Paris n’avaient grimpé aussi rapidement depuis dix ans. Et la lame de fond va encore s’accélérer d’ici octobre ! C’est ce que révèle aujourd’hui une étude publiée par les notaires franciliens.
+9,1 % sur un an à Massy, + 16,5 % à Argenteuil, + 7,1% à Meaux, +10,4 % à Clamart… Dans la plupart des communes franciliennes – première et seconde couronne -, les prix des maisons ont explosé au deuxième trimestre, d’après la dernière étude des notaires du Grand Paris.
Ces hausses s’expliquent par un engouement inédit des citadins pour les logements avec terrasses, balcons ou jardins à la sortie du confinement.
Cette tendance s’observe dans tous les départements autour de la capitale.
Au deuxième trimestre, les maisons ont ainsi vu leurs prix moyens grimper de 5,4 % sur un an en petite couronne (Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis et Hauts-de-Seine), et de 4,8 % en grande couronne (Yvelines, Seine-et-Marne, Essonne et Val-d’Oise) ».
Et le magazine Capital de rajouter d’une manière très claire…
« Le développement progressif du télétravail a semble-t-il encore accentué les envies d’exode des acheteurs. En étudiant les avant-contrats signés depuis juillet, les notaires anticipent une hausse des prix des maisons franciliennes de 8 % sur un an à fin octobre. Et même jusqu’à 11,1 % en Seine-Saint-Denis ! »
Vers une nouvelle donne ?
Tous les abonnés à la lettre stratégies le savent depuis longtemps et connaissent mes convictions sur le marchés immobilier et les grandes tendances à venir.
Je pense que la ville telle que nous l’avons connue est obsolète techniquement comme intellectuellement.
Intellectuellement, la ville est issue de la révolution industrielle.
Il fallait des bras pour les usines.
Beaucoup d’usines plus beaucoup de bras = des villes de plus en plus tentaculaires.
Quand les usines disparaissent, les villes se contractent et se réduisent.
C’est le phénomène qui a touché la ville de Détroit aux Etats-Unis et pourrait concerner une ville comme Toulouse par exemple avec sa crise de l’aéronautique.
Les grandes villes actuelles ont remplacé les usines par les entreprises des services et les « open spaces » de la Défense.
Pourtant cette organisation du travail est totalement obsolète également et nous sommes en train de vivre un changement majeur dans les usages.
Les technologies permettent le télétravail, et les salariés ne comprennent pas la nécessité de se faire suer dans les transports pendant des heures pour faire sensiblement la même chose que ce qu’ils feraient à la maison.
Nous allons donc vers un monde de « mix » avec 50 % du temps en présentiel et 50 % du temps à la maison, phénomène que la pandémie actuelle accélère.
Les prix des appartements, eux, n’évoluent plus ce qui est un signe qui ne trompe pas.
Si nous avons connu et que nous connaissons tous l’expression de l’exode rural qui a conduit toute la main d’oeuvre des champs vers les usines des villes, les délocalisations, l’automatisation ont fermé les usines.
L’informatisation et le digital, sans oublier le déploiement de la fibre et du haut débit dans toute la France ouvrent d’autres perspectives.
La prochaine tendance de fonds sera celle de l’exode urbain.
Les prix de l’immobilier vont donc baisser et monter.
La logique veut qu’il soit le moment de vendre son immobilier des villes pour acheter celui semi-rural qui est encore très accessible.
En un mot?
Vendre la ville, acheter la campagne!
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
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