© AFP 2020 OLI SCARFF
Alors
que l’épidémie persiste en France, provoquant un manque important de
masques, un entrepreneur de l’Essonne a adapté son appareil de
production pour en livrer près de 15 millions par mois.
Sauf que son initiative a déjà buté contre plusieurs obstacles.
Face
à la pénurie de masques, Laurent Chatin, PDG de Damiron, société
spécialisée dans la papeterie médicale, a voulu se rendre utile,
affirmant être en capacité d'en produire des millions.
Tous, affirme-t-il, respectent les normes de l’Afnor.
Mais voilà, son initiative s’est heurtée à une série d'obstacles de la part d'administration, raconte le magazine Capital.
Son produit, à la forme d’un cône en papier de fort grammage, est livrable en kit, jetable et recyclable, confie-t-il.
Il s’adapte facilement aux différentes formes de visages et intercepte la plupart des postillons grâce à l’épaisseur du papier.
Cependant, après avoir présenté six prototypes à la Direction générale de l’armement (DGA), il a reçu une réponse négative, car selon l’administration, les masques ne collaient pas assez bien au visage.
Un second refus
Tous, affirme-t-il, respectent les normes de l’Afnor.
Mais voilà, son initiative s’est heurtée à une série d'obstacles de la part d'administration, raconte le magazine Capital.
«J’avais des machines, un savoir-faire. Il me semblait naturel d’en faire profiter le pays», explique Laurent Chatin.Il assure avoir adapté son appareil de production pour une livraison mensuelle de près de 15 millions de masques au prix de 50 centimes pièce.
Son produit, à la forme d’un cône en papier de fort grammage, est livrable en kit, jetable et recyclable, confie-t-il.
Il s’adapte facilement aux différentes formes de visages et intercepte la plupart des postillons grâce à l’épaisseur du papier.
Cependant, après avoir présenté six prototypes à la Direction générale de l’armement (DGA), il a reçu une réponse négative, car selon l’administration, les masques ne collaient pas assez bien au visage.
«Ils n’avaient pas compris que c’était un kit et qu’il fallait fixer l’attache!», s’indigne Laurent Chatin.Il demande alors un nouveau test, en vain. Il n’obtiendra aucune réponse.
Un second refus
Après s’être adressé à l’Apave, principal organisme privé de certification, sur le conseil de la secrétaire d’État
Agnès Pannier-Runacher, il essuie un autre refus.
La cause: son masque jetable et à usage unique n’est pas lavable.
«Cela n’entre pas dans notre procès», précise l’institution.
Au bout d’une semaine et plusieurs tentatives, il envoie le 7 avril un mail au directeur général de l’Apave qui aurait accepté de faire avancer les choses, le laissant espérer que les masques pourraient être enfin testés.
Selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles le 9 avril, la France recense plus 12.000 décès et 86.000 personnes testées positives au coronavirus.
sputniknews
La cause: son masque jetable et à usage unique n’est pas lavable.
«Cela n’entre pas dans notre procès», précise l’institution.
Au bout d’une semaine et plusieurs tentatives, il envoie le 7 avril un mail au directeur général de l’Apave qui aurait accepté de faire avancer les choses, le laissant espérer que les masques pourraient être enfin testés.
Selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles le 9 avril, la France recense plus 12.000 décès et 86.000 personnes testées positives au coronavirus.
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C'est le syndrôme du petit chefaillon: il tient son pouvoir de ce que rien au-dessous de lui ne bouge; et il y a plusieurs strates. Dans ce pays il faudrait des millions de Raoult, de De Gaulle. Mais isolé, vous risquez souvent assez gros, en l'occurence devoir plier boutique ou au mieux des contrôles mesquins pour ce brave industriel.
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