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jeudi 30 avril 2020


Le taux de chômage dans le secteur privé et hors fonction publique vient de dépasser les 50 % !
C’est monumental, colossal et terrible.

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud qui est plutôt la ministre du chômage partiel, même si la pauvresse n’y est pas pour grand-chose, a confirmé que notre pays comptait hier 11,3 millions de Français en chômage partiel.
Mais ce n’est pas cela le plus intéressant dans ce qu’elle a dit.
Ce qu’elle a dit c’est que… le système va être adapté

Et quand on adapte un truc dans ce pays, c’est rarement pour donner plus !
Le problème, que les gens dans leur grande majorité n’ont pas encore perçu, c’est que l’Etat peut tout ou presque sur le plan financier, mais sous réserve d’avoir notre propre souveraineté ce qui n’est pas entièrement le cas.
Nous ne pouvons donc pas forcément aller aussi loin que nous le voudrions pour la raison simple que nous ne sommes pas comme nos amis Anglais qui, eux, disposent de leur propre banque centrale et ont annoncé qu’ils monétiseraient autant que nécessaire.
 La livre sterling baissera, puis elle remontera quand le pays ira mieux.

Nous, nous allons devoir commencer à réduire les plans d’aides à commencer par le chômage partiel qui, rémunéré à 84 % du salaire net, en faisait un pas trop mauvaise affaire pour ceux qui y sont mis. Mais cela ne va pas durer, et pour la phase de temps long, il est évident que ce taux sera progressivement ramené à celui d’indemnisation classique du chômage à savoir 57 % du salaire journalier.
Cela sera nettement moins.
«Le 1er juin n’est pas un couperet. Nous avons quelques semaines pour nous organiser, pour commencer à relancer l’économie, indispensable. Il va y avoir un taux de prise en charge de l’État moins important, ça va être progressif, en douceur», a détaillé Muriel Pénicaud.
Il y aura probablement « un petit reste à charge pour les entreprises »…
Alors les entreprises vont commencer à choisir entre repartir avec tous les effectifs ou se départir d’un certain nombre de salariés.
Rien ne dit qu’elles paieront le « petit reste à charge » qui se transformera en grand manque pour les gens touchés.

Encore une fois, la meilleure suggestion que je puisse vous faire et que je vous invite à partager est de vous préparer à la pire crise économique que nous ayons jamais vécue, sans pour autant céder à la peur ou à la panique, et bien évidemment en espérant de toutes nos forces le meilleurs pour tous et pour notre pays collectivement.

Anticipez une baisse de vos revenus, de vos indemnités et de vos rentrées d’argent, c’est plus prudent;

Charles SANNAT

Source Le Figaro.fr ici

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