Ce que vous voyez n’est pas ce que vous voyez et si vous persistez à le voir, on vous crèvera les yeux.
Quel étrange rapport au réel que celui mis en place par le Pouvoir depuis quelques temps !
Montrer les exactions de Daech vous vaudra poursuites pénales et tracasseries psychiatrisantes : ce qui est grave, ce n’est donc pas ce que fait Daech mais c’est de le dire et de le montrer.
Circulez, il n’y a rien à voir.
Parler, dans un autre registre, de violences policières est décrété «inacceptable» par le chef de l’État.
Parler, dire, montrer, rire : tous les champs de l’expression sont peu à peu contingentés et recouverts par un pouvoir devenu fou qui ne supporte viscéralement plus la simple notion de liberté mais qui également pervertit le rapport au réel.
À quel titre un chef d’État peut-il décréter qu’une expression linguistique, correspondant à la description d’une réalité ou à une perception de la réalité, ne serait pas «acceptable » : est-il un logicien analytique?
Un moraliste?
Un métaphysicien?
Un religieux?
Un Grand Inquisiteur?
Est-il un Dieu?
De quel «lieu» s’exprime ainsi Emmanuel Macron pour décréter tout seul dans sa petite tête que telle ou telle expression aurait ou non droit de cité en France ?
Et si, pour ces idéologues de l’extrême-centre, le problème était précisément l’énonciation du réel ?
Je ne vois structurellement pas de différence entre ce mode de fonctionnement et les logiques totalitaires.
C’est extrêmement inquiétant.
Ceci n’est donc pas une jeune fille éborgnée par la violence policière rendue possible par le désir de répression du pouvoir. Non.
Ceci peut-être est un poème ou une oeuvre d’art contemporain ou une chimère morbide.
LREM c’est l’abolition du réel et l’abolition de sa libre expression.
Visiblement il y en a qui aiment.
Montrer les exactions de Daech vous vaudra poursuites pénales et tracasseries psychiatrisantes : ce qui est grave, ce n’est donc pas ce que fait Daech mais c’est de le dire et de le montrer.
Circulez, il n’y a rien à voir.
Parler, dans un autre registre, de violences policières est décrété «inacceptable» par le chef de l’État.
Parler, dire, montrer, rire : tous les champs de l’expression sont peu à peu contingentés et recouverts par un pouvoir devenu fou qui ne supporte viscéralement plus la simple notion de liberté mais qui également pervertit le rapport au réel.
À quel titre un chef d’État peut-il décréter qu’une expression linguistique, correspondant à la description d’une réalité ou à une perception de la réalité, ne serait pas «acceptable » : est-il un logicien analytique?
Un moraliste?
Un métaphysicien?
Un religieux?
Un Grand Inquisiteur?
Est-il un Dieu?
De quel «lieu» s’exprime ainsi Emmanuel Macron pour décréter tout seul dans sa petite tête que telle ou telle expression aurait ou non droit de cité en France ?
Et si, pour ces idéologues de l’extrême-centre, le problème était précisément l’énonciation du réel ?
Je ne vois structurellement pas de différence entre ce mode de fonctionnement et les logiques totalitaires.
C’est extrêmement inquiétant.
Ceci n’est donc pas une jeune fille éborgnée par la violence policière rendue possible par le désir de répression du pouvoir. Non.
Ceci peut-être est un poème ou une oeuvre d’art contemporain ou une chimère morbide.
LREM c’est l’abolition du réel et l’abolition de sa libre expression.
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