Il y a quelques jours, dans un supermarché, j’ai entendu une dame âgée disant devant un plat à 5,92 € : « C’est trop cher pour moi. »
Des enseignants m’ont confié que de jeunes enfants paraissaient le matin à l’école pâles et affaiblis. Ils n’avaient pas pris de petit-déjeuner.
Négligence ?
Non, pauvreté.
D’autres, nombreux, adultes et enfants, se nourrissent de féculents parce que ce n’est pas cher, sans parler de ceux qui « sautent un repas » parce qu’ils n’ont pas les moyens de s’en offrir deux. Comment pourrait-il en être autrement chez ceux qui, habitant en ville, ont une retraite de 600 euros par mois ?
En face de cette pauvreté que subissent dans le silence des braves gens, adultes et enfants de France, on constate le formidable gaspillage de l’argent public par les responsables qui, de pseudo-droite ou de gauche, gouvernent la France, eux, dans le plus grand confort, mettant en œuvre avec entrain la préférence étrangère.
Combien de milliards d’euros ont-ils été dilapidés en pure perte dans ce qu’on appelle la « politique de la ville », inaugurée par « Nanard » Tapie, ministre de Mitterrand.
Grâce à cette politique, on a aujourd’hui 570 zones de non-droit, livrées à l’anarchie ?
Combien de milliards d’euros sont-ils dilapidés dans l’octroi du droit d’asile, des soins prodigués aux 600 000 clandestins que compte la France, de l’aide à l’Afrique que Macron vient verbalement de doubler ?
Plus les milliards gracieusement remis aux associations, ainsi qu’aux syndicats pour la « formation » qui forme si bien que la France entretient 6,5 millions de chômeurs, le double de la moyenne européenne, alors que les braves gens, les modestes, les silencieux, de Bourgogne, de Bretagne, du Midi, et d’ailleurs, se privent parce qu’ils n’ont pas de quoi manger à leur faim.
Oui, la France en 2017 est un pays où des Français ont faim et ils ont honte de l’avouer.
Voilà ce qui se passe en France, administrée par 610 000 élus et 5,7 millions fonctionnaires, et où l’on trouve dans l’énorme administration fiscale des douzaines de directeurs aux salaires tellement exceptionnels que la Cour des comptes n’a pas pu moins faire que de les publier et de s’en étonner. Ces fonctionnaires, généralement de fervents partisans de « l’égalité sociale », ont un salaire de 16 fois le SMIC.
Ainsi la France, qui parmi tous les pays du monde impose la plus lourde fiscalité, a-t-elle aussi la gouvernance la plus hypocrite qui soit.
Sa devise n’est plus : « Liberté, égalité, fraternité », mais : « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ».
Le système est néanmoins solide parce que ceux qui en profitent se réservent le pouvoir politique et médiatique qui condamne tous ceux qui ne veulent penser, dire, et agir comme il faut.
La presse est, en effet, comme chacun le sait, largement subventionnée par l’argent public.
Les mal-pensants, et a fortiori les mal-disants, sont des blasphémateurs à exclure de la société, en les maintenant dans un état permanent d’indignité nationale.
Tout ceci parce que la gouvernance française reste, à ce jour, sans le dire, fidèle au sacro-saint programme crypto-communiste du Conseil national de la résistance.
Lorsque, dans quelques décennies, notre pays sera un État en anarchie africaine et musulmane, la minorité des vrais Français aura disparu, laissant la place à la soumission pour les survivants du socialisme, de l’égalitarisme et de la misère à partager.
Est-il encore temps de mettre fin à l’œuvre destructrice de ces gens-là ?
Il serait instructif de poser la question à Emmanuel Macron qui, en guise de cadeau pour 2018, ajoutera quelques milliards d’euros supplémentaires de prélèvements obligatoires aux très nombreux milliards d’euros de prélèvements déjà acquittés par les ménages en 2017, laissant apparaître 18 milliards d’augmentation par rapport à 2016 !
On voit qu’on est loin des 60 milliards d’euros de baisse de dépenses publiques et des 20 milliards de baisse annoncée des prélèvements obligatoires.
Cerise sur le gâteau fiscal, on aura d’ici à 2022, une hausse de 172 % des taxes sur l’énergie.
Pour terminer, je dois corriger l’omission d’un mot, qui a provoqué une erreur, dans ma dernière chronique : « L’échec constant de la diplomatie occidentale depuis 20 ans. »
Il est écrit dans cet article : « les Européens faisaient passer l’Afrique et le Moyen-Orient de la Préhistoire à la modernité », il fallait lire : « Les Européens faisaient passer l’Afrique et le Moyen-Orient de la Préhistoire et du Moyen-Âge à la modernité. »
Nul n’ignore, en effet, que les origines de la civilisation occidentale se situent au Moyen-Orient, plus précisément en Mésopotamie où, 10 000 ans av. J.-C., existaient déjà des centres urbains.
Les Sumériens y furent à l’origine de l’écriture et de l’architecture.
Les Égyptiens y créèrent une civilisation brillante, pharaonique, hellénistique et romaine.
C’est à partir du VIIe siècle que les Arabes se lancèrent au nom de Mahomet à la conquête de l’Afrique du Nord, envahissant l’Espagne, arrivant même jusqu’à Poitiers en 732 et, sur leur passage, tout fut anéanti.
Aujourd’hui, ils reprennent le même combat. Tout le monde sait cela.
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