Une nouvelle fois, François Hollande va déborder de générosité, nous bercer d’illusions et peut-être même d’amour mardi 17 mai au cours de la Matinale d’Europe 1 où la station l’a invité, non pas comme candidat à la présidentielle ce qu’il n’est pas encore, mais comme Président de la République française « une et indivisible ».
 Enfin « une », cela reste à voir, et indivisible, depuis mai 2012, il a tout fait pour nous diviser, et continue à le faire avec délectation, semble-t-il.

 Dernier exemple, la commémoration du centenaire de la Grande Guerre, un épisode sanglant qui a décimé la jeunesse de France et les générations futures disparues dans la furie guerrière.
 Pour honorer nos morts, tous nos morts, français, africains et alliés, il a donc accepté l’invitation d’un rappeur, sûrement sympathique mais pourfendeur de nos valeurs. 


Comment va-t-il expliquer à Thomas Sotto qu’il a invité Black M avant d’annuler sa venue devant le tollé général comme il en a l’habitude lorsque la critique devient trop chaude ?
Va-t-il reprendre les explications de ses ministres qui se sont donnés le mot pour désigner d’extrémistes tous ceux et celles qui dans la classe politique ou sur les réseaux sociaux se sont offusqués de cette invitation pour le moins ambigüe, détestable et très controversée ?
 Boulevard Voltaire s’en est fait largement l’écho.

Cependant, je voulais revenir sur les réactions gouvernementales.


 Elles sont, une fois de plus, la preuve que ce gouvernement socialiste oublie l’histoire et rejette les valeurs morales les plus primaires, les plus basiques.
Et avec un aplomb et un culot qui fait frémir.
Notre Président va, bien entendu, s’en tirer avec une entourloupe, sans que Thomas Sotto, au contraire de Léa Salamé, n’ose le contredire.
Osera-t-il souscrire aux paroles de sa ministre de la Culture, Audrey Azoulay dont on sait d’où elle vient, qui, à Cannes, devant le « tout cinémaé, s’est emportée sur ce ton , comme l’a rappelé J.P. Fabre-Bernadac :  « Des voix déchaînées ont obtenu l’annulation d’un concert au nom d’un ordre moral nauséabond et décomplexé. N’acceptons jamais cela. Ce n’est pas la première fois que l’autocensure succède à ces coups de forces inacceptables ».
Cette déclaration laisse à penser qu’Audrey Azoulay approuve les paroles de haine lancées par ce rappeur en particulier et par nombre de rappeurs venus de banlieue.
Au nom sans doute de la culture et de la liberté d’expression, tout serait-il donc permis même un outrage à ces centaines de milliers de jeunes soldats tombés au champ d’honneur.

Un honneur perdu à jamais pour ces ministres socialistes et leur Président.
Comme ce secrétaire d’État aux Anciens Combattants, un certain Jean-Marc Todeschini, qui a exprimé une colère non tempérée, non pas envers les paroles des chansons du rappeur, mais envers ceux qui protestaient de l’ignominie ainsi faite à nos soldats.
« Je suis choqué par ce déferlement de haine. C’est un premier pas vers le fascisme ».
 

M’est d’avis qu’il s’est trompé de cible ce « ministrion ».

Et Jack Lang, l’inévitable valeur républicaine, d’enchérir en dénonçant cette capitalisation devant l’idéologie frontiste.
« La mairie de Verdun aurait dû maintenir le concert, et d’ailleurs c’est illégal d’interdire une manifestation artistique comme celle-là, aucune raison ne le justifiait, il n’y avait aucune menace à l’ordre public, aucun risque de violence ».

Fermez le banc de la pensée socialiste.

La morale Hollandaise est sauve !

 On capitule mais en criant victoire et sa haine de l’autre !