Le calme est revenu dans le quartier des Hauts Blancs-Monts ce samedi, où se déroule une braderie. Mais les traces des feux de poubelles de la nuit sont encore visibles.
PAR THOMAS BOURGOIS (texte) et PASCAL BONNIERE (photo)
Les quartiers ouest d’Arras ont été le théâtre de nombreuses dégradations de mobilier urbain et de feux de poubelles ces deux dernières nuits, commises par un groupe de trente à cinquante jeunes.
Des affrontements avec la police se sont aussi produits.
D’après nos informations, tout aurait commencé par des nuisances sonores provoquées par des motos dans les quartiers ouest d’Arras, jeudi en début de soirée.
Une patrouille de police serait intervenue après la plainte de riverains et aurait été aussitôt prise à partie « par plusieurs individus », confirme le parquet d’Arras.
« Des menaces et des outrages ont été proférés et il y a eu des violences à l’encontre des policiers », précise la substitut du procureur Élise Huerre.
Les policiers, largement en infériorité numérique, ont semble-t-il dû battre en retraite et auraient essuyé un flot d’insultes.
Une forte présence policière
De nombreuses dégradations de mobilier urbain et des feux de poubelles ont suivi cette tentative d’interpellation, dans la nuit de jeudi à vendredi.
Les pompiers d’Arras sont intervenus à plusieurs reprises près de la tour Verlaine, au rond-point du garage Midas, et dans la rue des Bleuets pour éteindre les incendies.
Un gros dispositif de forces de l’ordre a alors été déployé dans le quartier pour rétablir l’ordre et tenter d’identifier les agresseurs des policiers.
Les pompiers d’Arras sont intervenus à plusieurs reprises près de la tour Verlaine, au rond-point du garage Midas, et dans la rue des Bleuets pour éteindre les incendies.
Un gros dispositif de forces de l’ordre a alors été déployé dans le quartier pour rétablir l’ordre et tenter d’identifier les agresseurs des policiers.
Les mêmes scènes se sont à nouveau produites dans la nuit de vendredi à samedi.
Toujours avec un groupe de trente à cinquante jeunes.
« Il y en a qui étaient cachés dans mon sapin pour éviter les policiers, raconte une riveraine du square Gauguin. Ils ont brûlé des poubelles, cassé des réverbères... J’ai vite refermé mon volet. Ce ne sont pas des scènes qu’on aime voir. »
« Des adolescents et même des enfants »Toujours avec un groupe de trente à cinquante jeunes.
« Il y en a qui étaient cachés dans mon sapin pour éviter les policiers, raconte une riveraine du square Gauguin. Ils ont brûlé des poubelles, cassé des réverbères... J’ai vite refermé mon volet. Ce ne sont pas des scènes qu’on aime voir. »
Une autre riveraine affirme ne pas avoir connu de telles dégradations depuis plusieurs années. « Ils ne se sont pas attaqués aux voitures. Mais c’était bruyant et violent. »
L’abribus de la place Marc-Lanvin a lui aussi été détruit.
Les forces de l’ordre et les pompiers ont à nouveau dû intervenir à plusieurs reprises.
Les jeunes – « des adolescents et même des enfants », d’après des riverains – ont tenté d’ériger des barricades mais ont été délogés.
Ils ont joué au chat et à la souris avec les policiers.
Aucune interpellationLes forces de l’ordre et les pompiers ont à nouveau dû intervenir à plusieurs reprises.
Les jeunes – « des adolescents et même des enfants », d’après des riverains – ont tenté d’ériger des barricades mais ont été délogés.
Ils ont joué au chat et à la souris avec les policiers.
Le calme est revenu après 3 heures du matin.
Aucune interpellation n’est intervenue.
Aucune interpellation n’est intervenue.
« Dès 6 heures, l’équipe de propreté urbaine a tout nettoyé », précise la Ville.
Elle dispose aussi de médiateurs, qui travaillent tout au long de l’année dans les différents quartiers d’Arras.
Ils suivent la situation de près et travaillent en lien avec la CUA, pour désamorcer les tensions.
Elle dispose aussi de médiateurs, qui travaillent tout au long de l’année dans les différents quartiers d’Arras.
Ils suivent la situation de près et travaillent en lien avec la CUA, pour désamorcer les tensions.
« Plus que le nombre de sacs poubelles brûlés, l’important est de comprendre pourquoi ça a dégénéré et prévoir un accompagnement adapté », confirme Sophie Leduc, responsable du pôle sécurité et prévention de la délinquance pour la CUA.
Une forte présence policière devrait aussi être assurée « de telle sorte que les riverains ne soient pas de nouveau importunés par les casseurs », précise le parquet d’Arras.
lavoixdunord.fr
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