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lundi 30 mai 2016

Obama et les « affaires du monde »


         

Le 30/05/2016


Le bon sens de Trump qui ne donnera pas la priorité aux « affaires du monde », ça leur semble plutôt salutaire, aux électeurs américains.

Barack Obama fait campagne pour Hillary Clinton.
Et argumente sur le fait que, selon lui, Donald Trump ne connaît rien aux « affaires du monde ».
Quelle belle erreur d’orientation politique, très symptomatique de la « pensée » des élites mondialisées de la planète.
Car ce sont encore les électeurs américains qui élisent le président des États-Unis.
Et de quoi se préoccupe donc un électeur américain ?
 Des « affaires du monde » ?
Non, des affaires américaines.
Normal.
 L’électeur se soucie d’abord de son sort, de celui de ses proches, de celui de ses concitoyens.
Normal et salutaire bon sens.
Obama, lui, raisonne en mondialiste.
 Fils d’un Kényan et d’une Américaine de souche irlandaise, il est né à Hawaï et a été élevé plusieurs années en Indonésie.
Normal qu’il soit mondialiste.
Le problème, c’est que peu d’électeurs américains ont un papa kényan et une enfance indonésienne. Ces idiots d’électeurs ont stupidement des parents américains, d’origines certes variées…
 Et ils ont vécu une enfance américaine…

En conséquence de quoi, et à juste titre, ils s’intéressent en priorité aux réalités américaines.
 Un vaste sujet, déjà !
 Le rôle de peuple modèle mondial n’est pas leur souci premier.
Il existe, certes, des Américains qui pensent le contraire.
 Ils sont aussi minoritaires devant le suffrage universel qu’influents dans les médias, la chanson, le cinéma – situation classique dont nous souffrons tant, nous aussi, en Europe.
Il y a ces bobos bronzés californiens qui donnent des leçons d’écologie tout en garant leur énorme bagnole devant la piscine de leur villa.
Il y a ces journalistes new-yorkais, si sûrs de leur culture, qui brandissent la torche de la liberté éclairant les ténèbres des pauvres ignorants.
 Il y a ces dirigeants de multinationales qui empochent annuellement plus que le budget de certains petits États.
Mais tous ces gens ne sont pas si nombreux.
 Ils n’ont pas un nombre de voix proportionnel à leur compte en banque.
Et puis l’électeur américain de base, il a quelques souvenirs d’histoire récente…
Il se souvient de l’interventionnisme américain dans les « affaires du monde », chères à Obama et Clinton.
 Des souffrances immenses au Vietnam, lesquelles n’ont pas empêché la victoire du Nord.
 De l’intervention américaine contre Saddam Hussein pour sauver l’État du Koweït, dont l’annexion par l’Irak, certes illégale, n’aurait rien changé à l’histoire du monde.
 Des multiples et dangereuses immixtions dans les « affaires du monde », comme en Ukraine, pour qui, pour quoi…

Alors, le bon sens de Trump qui ne donnera pas la priorité aux « affaires du monde », ça leur semble plutôt salutaire, aux électeurs américains.

À moi aussi.

C’est pourquoi je suis Trump.

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