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dimanche 29 mai 2016

Loi El Khomri: la CGT lutte pour sa survie en sacrifiant le peuple


 


Le 29/05/2016


Et au nom de quoi tout cela, puisqu’elle représente moins de 3% des salariés ?

Jeudi 27 mai, on en a remis une couche : destructions de biens publics et privés et violences contre les forces de l’ordre.
Tout casser, vieille tradition de l’extrême gauche qui, fidèle à L’Internationale, fait table rase du passé.
On continue, par exemple, de tresser des couronnes à la vertueuse Commune, en mettant sous le tapis quelques irrégularités de ces anarchistes de 1871 : exécutions sommaires d’otages, incendies de monuments (le palais des Tuileries, l’hôtel de ville de Paris détruits quand le Louvre eut très chaud, puisqu’il était question de le réduire en cendres, lui et ses collections !).
Mais nos actuels casseurs de l’extrême gauche appliquent en réalité les mêmes recettes que la CGT, laquelle, dans son incommensurable égoïsme, propose de couper le courant, rien de moins.
 Songe-t-il, le post-stalinien Philippe Martinez, que l’électricité n’alimente pas que les téléviseurs et les machines à laver ?
 Oui, il y a, en France, des personnes qui souffrent d’insuffisance respiratoire et nécessitent, de ce fait, une ventilation artificielle, laquelle ne fonctionne pas à l’huile de colza mais bel et bien à l’électricité !
De cela comme du reste, Martinez et sa bande s’en soucient comme d’une guigne : la lutte des classes ne va tout de même pas s’encombrer de détails aussi insignifiants !

Et tant pis si, d’autre part, les petits entrepreneurs ne peuvent plus honorer leurs carnets de commandes, faute de carburant ; si les infirmières à domicile sont empêchées d’aller prodiguer des soins à quelques vieux nantis dont la retraite est aussi maigre que leurs jambes frêles ; si, enfin, les secours, à terme, seront eux aussi immobilisés !
La CGT ordonne, un point c’est tout !
 Elle n’en est d’ailleurs plus à une casserole près, dont celle – que Philippe de Villiers a fait joliment tinter dans son dernier essai – concernant son comportement à l’égard de la France et ses soldats pendant la guerre d’Indochine.
Oui, parce qu’entre autres particularités, la CGT déteste la France.
Sa censure éhontée de la presse refusant de publier gratuitement la tribune de son grand mufti l’illustre à merveille.
Quid de la liberté de la presse ?
Ce n’est pas le problème de la CGT !
Et au nom de quoi tout cela, puisqu’elle représente moins de 3 % des salariés (Le Monde) ?
Au nom de ses seuls intérêts, car si la loi El Khomri est maintenue, c’est le vote des salariés qui primera sur la décision des syndicats (Le Figaro).
Autrement dit, ce sera la mort du petit cheval CGT !
Et pour tous ceux qui manifestent avec fracas, en soutenant le despotisme de la CGT, et qui ont massivement lu le Traité sur la tolérance de Voltaire après les attentats de janvier 2015, il me semblait que l’auteur avait écrit que « l’anarchie est l’abus de la démocratie » (Candide, ou l’Optimisme).


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