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lundi 23 mai 2016

Éducation nationale : le niveau baisse, même chez les profs

         

le 23/05/2016


Les zones de Non-France se retrouvent avec des professeurs de non-français, incapables de comprendre ce qu’ils doivent enseigner.

Je vous ai déjà parlé du lexique franco-racaille affiché dans un collège francilien pour aider les professeurs à comprendre le jargon de leurs ouailles.
Dernièrement, je vous avais aussi dévoilé, en exclusivité, le contenu délirant de certains ouvrages scolaires.
 La grande déculturation française est un phénomène perceptible jusque dans les classements PISA (Program for International Student Assessment) où notre pays, naguère connu pour la qualité de l’instruction qu’il prodiguait à sa jeunesse, n’apparaît plus qu’à la vingt-cinquième position.
Une mention très passable qui correspond à un déclin continu et prolongé.
Si le niveau des élèves chute, c’est peut-être parce que certains quartiers dits « populaires » ont une population principalement issue de l’immigration, qui ne s’est pas assimilée, mais c’est aussi parce que l’État s’est trompé de méthodes, tant au niveau des programmes que, peut-être, au niveau de la formation des enseignants.
Le magazine Marianne révèle ainsi l’échec des écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), créées en 2013 dans l’optique d’améliorer le niveau des professeurs des écoles.
Une formatrice, sous couvert d’anonymat, a déclaré à Marianne : « Ce n’est plus possible, il faut que les gens le sachent : dans la Seine-Saint-Denis, on recrute des instituteurs qui ne savent pas écrire le français. »

 Ces propos rejoignent ce que me disait encore récemment un ami : de nombreux professeurs devraient retourner sur les bancs de l’école… élémentaire.
Mais lui, contrairement à ce que pense la formatrice, estime que les ESPE ne servent pas à grand-chose et devraient, même, être supprimées.
Il est effrayant de penser que les zones de Non-France se retrouvent avec des professeurs de non-français, incapables de comprendre les textes qu’ils doivent ensuite enseigner à leurs élèves.
Effrayant mais logique.
L’utopie égalitariste refuse de distinguer l’excellence de la médiocrité, car tout se vaudrait.
 Cette utopie égalitariste a contaminé l’Éducation nationale, soumise aux lobbys gauchistes des « pédagogistes ».
 La baisse générale du niveau des élèves, et des professeurs, n’en est que la conséquence naturelle.

La grande déculturation s’affiche d’ailleurs au plus haut sommet de l’État, comme la polémique autour de la programmation du rappeur Black M aux commémorations du centenaire de Verdun l’a prouvé.
Tyrannie du spectacle, relativisme culturel, repentance historique, immigration et culture de l’excuse sont les mamelles de l’inculture généralisée et de son corollaire, la délinquance.
Plus les élèves seront bêtes, plus ils seront tentés par les chemins de traverse, les profits immédiats ; en somme, le mal.
Quand le ministre de la Culture dit n’importe quoi, comment peut-on attendre de la jeunesse qu’elle sache distinguer les expressions infra-culturelles, tel que le rap islamo-racaille d’un Lacrim, de la haute culture nationale ?
 Quand, comme le rapporte Marianne, un instituteur donne ses cours les mains dans les poches, s’adressant à ses élèves comme un grand frère de banlieue, comment peut-on attendre des élèves qu’ils soient des citoyens modèles ?

 Il faudra complètement revoir la formation des enseignants, qui pourraient travailler plus d’heures tout en étant mieux payés, ainsi que les programmes, qui doivent être recentrés sur les connaissances fondamentales pour les petites classes.


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