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dimanche 5 janvier 2025

Une boucherie halal de Brest abritait une cellule djihadiste autour d’un Syrien

 

afghanistan terrorisme

 

 

Parmi les nombreux signes qui montrent le succès des médias alternatifs, au-delà de leurs audiences en forte hausse, il faut remarquer la conversion discrète des grands médias mainstream

Sous la puissance du réel qu'ils ont sciemment nié ou évité durant des années, ils se voient contraints d'aborder enfin avec moins de filtres idéologiques ces sujets jadis tabous que sont l'immigration et l'islamisation. 

C'est le cas du Monde, qui multiplie, ces dernières semaines, les retours au réel sur l'insécurité qu'elles causent en France. Ce vendredi 3 janvier, le quotidien révèle qu'« à Brest, une boucherie halal "conspirative" servait de lieu de rencontre à une cellule djihadiste présumée ».

Un réfugié syrien membre de l'État islamique...

Les faits remontent à 2019-2020 et seront jugés au printemps prochain. Cette cellule djihadiste présumée gravitait autour d'un certain Mohamad D. Son CV est particulièrement éclairant : réfugié syrien arrivé en France en 2015, c'est un ancien combattant djihadiste ayant « servi dans l’une des plus violentes katibas (brigades) de l’EI, la "katibat al-Mouhajirine", la brigade des étrangers, dirigée par un émir tchétchène, Abou Omar Al-Chichani ». Un groupe, rappelle Le Monde, « par lequel a notamment transité Abdelhamid Abaaoud, le chef des commandos des attentats du 13 novembre 2015, et responsable de nombreuses atrocités en Syrie ». On comprend que les services de renseignement aient rapidement surveillé tout ce beau monde en mettant la boucherie sur écoute.

Des projets de passage à l'acte très variés et inquiétants

Selon Le monde, « les conversations captées sont un mélange de trivialité quotidienne, de commentaires orientés de l’actualité et de projets vagues, mais inquiétants : on vient chercher de la viande tout en se félicitant de la mort de soldats français au Mali ». Mais les idées d'attentats semblent parfois plus précises : attaque contre un match de foot brestois, contre le Nouvel An chinois à Paris, une tuerie dans un village des environs de Brest, mais aussi « un truc de parachutistes », en référence à l’assassinat de soldats français par Mohammed Merah, en 2012, à Montauban...

La question des armes

Très rapidement, la nécessité de se procurer des armes pour passer à l'acte apparaît. Là encore, les membres de la cellule brestoise rivalisent d'idées pour se procurer des kalach' : Marseille, la Bosnie, ou ce Tchétchène « chaud patate » que connaît Mehdi, le mineur du groupe, mais l'un des plus exaltés... Devant l'accumulation d'indices et le risque de passage à l'acte, le groupe est interpellé le 20 janvier 2020.

Une affaire tellement révélatrice...

Le journaliste souligne que, dans cette affaire, « c’est la première fois, dans l’histoire de l’antiterrorisme français, que le lieu principal de rassemblement d’une cellule djihadiste présumée est un commerce de viande halal ». Qui peut sérieusement en être surpris ? On savait que certains commerces communautaires étaient des vitrines pour le blanchiment de l'argent du narcotrafic. On apprend donc, aujourd'hui, qu'ils peuvent aussi abriter des cellules djihadistes. Le djihadisme naît bien d'un certain terreau et, dans cette affaire brestoise, tout y est : le commerce halal communautaire, le réfugié syrien généreusement accueilli par la France, les mineurs en perdition, bretons ou arabes, les convertis, les radicalisés pratiquant la taqîya, comme le montre l'enquête du Monde, la haine de la France et de ses soldats. Tout. Tout ce qui nous menace depuis des années. Tout ce que la grande presse et les beaux esprits ont nié, insultant et criminalisant ceux qui osaient crier au loup.

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