Nigel Farage défend Elon Musk et relance le débat sur les grooming gangs au Royaume-Uni
Nigel Farage, figure politique britannique et leader de Reform UK, a pris la défense d’Elon Musk, le milliardaire propriétaire de la plateforme X (anciennement Twitter), après que ce dernier a critiqué avec virulence la réponse des autorités britanniques face auxgrooming gangs.
Ces réseaux criminels, responsables de l’exploitation sexuelle de milliers de jeunes filles au Royaume-Uni, suscitent de nouveau l’indignation publique alors que les institutions tardent à mener une enquête nationale.
Musk et Farage : une attaque directe contre l’establishment
Elon Musk a récemment utilisé sa plateforme pour dénoncer les échecs du gouvernement britannique concernant les grooming gangs. Il a accusé Sir Keir Starmer, actuel Premier ministre et ancien directeur des poursuites judiciaires (DPP), de ne pas avoir suffisamment poursuivi ces réseaux criminels lorsqu’il en avait la responsabilité. Musk est allé plus loin en qualifiant Jess Phillips, ministre du Home Office en charge de la protection de l’enfance, de « complice d’un génocide par viol ». Il a également surnommé Keir Starmer « Two-tier Keir », sous-entendant une gestion inégale des affaires de justice.
Nigel Farage, interrogé sur ces déclarations lors de l’émission politique de la BBC, a salué le rôle d’Elon Musk dans la réouverture du débat public. Selon lui, le rachat de X par Musk a permis de restaurer la liberté d’expression, offrant une plateforme pour des discussions parfois inconfortables mais nécessaires. « Nous pouvons trouver ces propos offensants, mais ils sont essentiels pour un débat ouvert », a déclaré Farage.
Une enquête nationale toujours refusée
Au cœur du débat se trouve le refus du gouvernement britannique de lancer une enquête nationale sur les grooming gangs, malgré les demandes réitérées des victimes et des organisations politiques comme les Conservateurs et Reform UK. Le gouvernement a préféré déléguer l’enquête à l’autorité locale d’Oldham, malgré l’ampleur nationale de ces crimes. Cette décision a été fortement critiquée par Musk, qui a relayé les appels de députés réclamant une action plus large et transparente.
Selon un rapport récent, les crimes des grooming gangs restent l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire britannique moderne. À Rotherham, plus de 1 400 enfants ont été abusés sexuellement sur une période de 16 ans, principalement par des hommes d’origine pakistanaise. À Telford, ce sont près de 1 000 jeunes filles qui ont subi des sévices similaires sur une période de 40 ans. Dans de nombreux cas, les enquêtes ont été freinées par une « nervosité liée à la question raciale », empêchant une véritable justice pour les victimes.
S’exprimant avant une conférence de Reform UK à Chelmsford, Farage a déclaré : « Le public britannique ne connaît pas encore toute la vérité. Ces crimes ont touché au moins 50 villes, et il est temps de révéler l’ampleur de cette horreur. »
Il a dénoncé une « dissimulation orchestrée », impliquant la police, les services sociaux et même le système judiciaire, sous la direction de Keir Starmer lorsqu’il était directeur des poursuites judiciaires (DPP) entre 2008 et 2013. Selon Farage, les décisions de Starmer concernant la poursuite des individus accusés d’exploitation sexuelle doivent être examinées dans le cadre d’une enquête publique.
Ce silence, explique-t-il, résulte de la peur des accusations de racisme ou d’islamophobie, les auteurs de ces crimes étant majoritairement des hommes britanniques d’origine pakistanaise. « La vérité a été étouffée pour éviter des tensions communautaires, mais à quel prix ? Celui de milliers de vies brisées », s’indigne Farage.
Un système institutionnel en échec
Les critiques adressées aux autorités britanniques ne s’arrêtent pas là. Les enquêtes locales, comme celle d’Oldham, ont mis en lumière des défaillances institutionnelles graves. De nombreuses victimes ont témoigné de leur mépris par les forces de l’ordre ou les services sociaux, et certaines ont été directement découragées de porter plainte. Malgré les conclusions accablantes de l’Independent Inquiry into Child Sexual Abuse en 2022, aucune des 20 recommandations du rapport final n’a été pleinement mise en œuvre.
Pour Farage, cette situation est intolérable : « Les Britanniques ont raison d’être en colère. Comment notre pays a-t-il pu laisser une telle horreur se produire ? Pourquoi cela a-t-il été dissimulé ? » L’exaspération publique est amplifiée par le sentiment que ces crimes ont été volontairement ignorés pour protéger une certaine image du multiculturalisme.
Un débat nécessaire malgré les controverses
Alors que Farage défend le rôle de Musk dans ce débat, il a toutefois trahi Tommy Robinson, dissident actuellement emprisonné pour outrage à la justice, en le disqualifiant (alors même qu’il est en prison).
De son côté, la ministre de l’Intérieur Yvette Cooper a défendu Jess Phillips, la qualifiant de « formidable et intrépide », tout en réaffirmant l’engagement du gouvernement à améliorer les réponses institutionnelles face aux abus sexuels. Toutefois, ces déclarations peinent à convaincre, d’autant que les victimes continuent de réclamer des actions concrètes et immédiates.
Le scandale des grooming gangs reste un point de fracture majeur dans la société britannique. Alors que certaines voix appellent à une enquête nationale pour faire toute la lumière sur ces crimes, d’autres craignent que la question soit exploitée à des fins politiques. Cependant, comme l’a souligné Musk, la vérité ne peut plus être ignorée. Ces crimes de masse, et la complaisance des institutions, représentent une atteinte directe aux valeurs fondamentales de justice et de protection des plus vulnérables.
Pour Farage, le moment est venu de rendre des comptes. Que ce soit pour les criminels ou pour les responsables institutionnels qui ont permis ce désastre par leur silence ou leur inaction, la justice doit triompher. « Le peuple a le droit de savoir, et les victimes méritent une réparation complète. »
Un refus d’enquête nationale qui choque
Le gouvernement de Keir Starmer a récemment refusé de lancer une enquête nationale sur ces crimes, malgré les appels des victimes, des associations et des partis politiques, dont les Conservateurs et Reform UK. Au lieu de cela, des enquêtes locales limitées ont été confiées à des autorités municipales comme celle d’Oldham.
Farage critique cette décision comme une « honte politique ». Il souligne que des rapports précédents ont déjà révélé l’ampleur des échecs des autorités locales, mais que seule une enquête nationale pourrait examiner les responsabilités des institutions, y compris le CPS (Crown Prosecution Service) dirigé par Starmer à l’époque.
[cc] Breizh-info.com, 2025 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
Voici un petit documentaire pour bien comprendre l'énorme scandale qui est en train de secouer le Royaume Uni, celui des viols des gangs pakistanais qui ciblaient en particulier de jeunes filles blanches.
— 🇫🇷 fred le gaulois 🇫🇷 Uniondesdroites 🐱 (@FredGaulois) January 4, 2025
Il s'agit de milliers d'enfants de 10 à 15 ans concernés 😡.
C'est… pic.twitter.com/DNuMAJR1RQ
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