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jeudi 20 avril 2023

Saccage de l’université de Caen, l’extrême gauche encore dans le coup !


 université de Caen saccage blocages étudiants

 Julien Tellier 19 avril 2023

Décidément, nos chers amis woke et antifascistes ont en horreur tout ce qui s’approche, de près ou de loin, à l’enseignement et à la dispensation du savoir. 

Après la Sorbonne, après Bordeaux, une aile de l’université de Caen a été retrouvée totalement saccagée par des dizaines d’individus qui l’occupaient depuis plus de six semaines. 

Elle était bloquée depuis le 6 mars, le collectif d’étudiants à la manœuvre se disait opposé à la réforme des retraites.

Quoi de mieux que d’empêcher les autres d’étudier et de saccager des locaux d’enseignement pour marquer son opposition ? Un seul fantasme : la sacro-sainte convergence des luttes. Six semaines de présence continue de ces révolutionnaires en Pampers™ auront causé de coûteuses réparations. Au total, les préjudices s’élèveraient à près d’un million d’euros, selon les évaluations d’un huissier, et pour lesquels la direction a déposé trois plaintes. Du sol au plafond, des tags anarchistes, anti-police, communistes, féministes ou encore antichrétiens avec, en sus, des destructions de matériels (vidéoprojecteurs, ordinateurs, bureaux des secrétaires)… Nous sommes malheureusement bien trop habitués ! Délogés par la police sur demande du président de l’université de Caen, l'un de nos petits Che Guevara pleurniche, face caméra, à BFM TV : « Se faire expulser comme ça […] ce n’est pas facile psychologiquement. » D’autres plus peureux – c’est dire – ont préféré témoigner à visage caché à France 3. À nos confrères, nos petits faiseurs de révolutions déclarent : « Ils parlent de tags, nous, on parle de dessins. On parle de réappropriation des lieux » mais encore « la présidence a choisi la voie de la violence […] je trouve cela inadmissible. » On croit rêver…

 « La présidence aurait dû anticiper ce type de saccages »

Bien que la présidence de l’université ait demandé l’intervention de la police pour déloger nos petits soixante-huitards en herbe, celle-ci n’est pas exempte de critiques. Pourquoi avoir attendu si longtemps avant d’agir face à de tels hurluberlus totalitaires ? Contacté par BV, Tanguy David, influenceur de droite (ex-soutien d’Éric Zemmour) et étudiant en licence de droit à Caen, « déplore l’absence de réactivité de la part de la présidence ». Et d’ajouter : « La présidence aurait dû anticiper ce type de saccages, car la fac de Caen est un lieu où les associations de gauche ont la mainmise et peuvent basculer dans la radicalité. »

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’un tel événement se produit à l’université de Caen. « En 2016, déjà, c’est l’amphi Tocqueville qui avait été occupé par des militants de gauche radicale », rapporte le militant politique. Cette affaire aurait pu faire jurisprudence, mais il n’en est rien et le cirque continue. Si les opinions d’ultra-gauche ont libre cours, d’autres loin d’être l’équivalent droitier sont réduites au silence. Le militant étudiant de droite dénonce un climat loin de tout amour de l’échange : « Je ne suis cependant pas surpris que cela arrive à l’université de Caen qui, même si elle est composée d’étudiants au profil politique varié, [cela] n’empêche certains de barrer mon nom des listes lors d’examens pour le remplacer par "sale facho" ou encore "bounty". »

La tendance est au saccage

Le blocage d’université est en passe de devenir un sport national chez certains étudiants d'extrême gauche. Au début du mois d’avril, l’université de Bordeaux faisait les frais du même modus operandi pour les mêmes résultats : un million d’euros et six mois de travaux. Il y a tout juste un an, c’est la Sorbonne, haut lieu symbolique de la jeunesse estudiantine, qui subissait les dégâts d’une minorité d’étudiants refusant le résultat du premier tour de l’élection présidentielle. « Démocratie » est visiblement un mot qui leur est étranger.

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