C’est une jolie petite brochure très colorée, avec des dessins très réalistes pour nous aider à trouver la bonne voie dans les chemins de la vie.
Lesquels sont comme les voies du Seigneur : parfois impénétrables ; ou alors avec risques.
Deux ans, déjà, que ce chef-d’œuvre circule, mais le Planning familial, toujours à l’affût des tendances sociétales qui nous font du bien, en conseillait, mercredi, la lecture sur son compte Twitter : « Quelques ressources qu’on aime beaucoup et qu’on partage volontiers. » Et ça, question partage, c’est un modèle du genre. Pardon, en son genre. Enfin… de son espèce. Non, ça ne va pas non plus. Bon, c’est un modèle, vous m’avez comprise.
Contre la lesbophobie, pour l’égalité des droits et car sans elles nos luttes pour la santé sexuelle de tou•te•s seraient moins fortes : en ce jour de #VisibiliteLesbienne @leplanning affiche sa solidarité avec les lesbiennes et les bies 🌈 pic.twitter.com/OlM9ZySnfu
— Le Planning Familial (@leplanning) April 26, 2023
À ce sujet — Le Planning familial : à woke toute !
Ça s’intitule « Sur le bout des lèvres », en sous-titre : « Petit manuel des infections sexuellement transmissibles entre personnes ayant une vulve ». À savoir « femmes cis, b.i.e.s, lesbiennes, non-binaires, hommes trans, pan ».
Je le confesse, ma naïveté en la matière est grande et j’ignorais qu’on pût avoir une vulve sans être femme. Voyez comme je suis bête.
Consciencieuse, me voilà donc partie à la pêche aux renseignements sur ces multiples identités. J’y ai découvert que « les personnes non binaires peuvent ne se sentir ni homme ni femme, les deux, ou toute autre combinaison des deux (sic) ». Là, je regrette qu’on ne soit pas plus explicite, car je ne vois pas de quelle combinaison il peut bien s’agir, même si l’on nous dit que le terme « désigne donc toutes les possibilités en dehors d’une identité strictement féminine ou masculine ». Quant aux « pan », qu’on dit aussi genderqueer ou gender fluid, ils.elles.iels « sont attirés par les hommes, les femmes, personnes non binaires, mais également tout individu ne se qualifiant pas par ces termes (resic) ».Et voilà pourquoi votre fille est muette, comme disait Molière… Bref, SOS Homophobie vole au secours de ce cheptel à l’aide de charmants dessins : femmes obèses, couples mixtes, êtres mamelus et barbus… Sans vouloir faire de discrimination, on notera cependant que sur ces illustrations de bon goût, les très moches adipeuses sont blanches de peau.
Sur le fond (sans mauvais jeu de mots), la cause est hygiénique et sanitaire : « Le sexe entre personnes ayant une vulve est trop souvent perçu à tort comme sans risque alors que des contaminations sont possibles. L’absence de traitement en cas d’IST peut également avoir des conséquences importantes sur sa santé. » Raison pour laquelle SOS Homophobie « a imaginé ce manuel contenant des informations clés » et le met à disposition « dans les différents lieux LGBTI, auprès des délégations de SOS Homophobie et en téléchargement libre » sur leur site.
Soyons clairs : je me fous de ce que mes contemporains font de leurs parties intimes, comme disait ma grand-mère. L’égalité citoyenne – la seule qui vaille – leur est acquise, ils peuvent comme tout un chacun se marier, se démarier, faire des enfants à deux, voire trois, voire tout seul. Ils peuvent en leur for intérieur se sentir monsieur, madame, mademoiselle, ou rien du tout, ça les regarde et je le redis, on s’en fout ! Du moins, on aimerait bien pouvoir.
Hélas, tout ce cirque militant, payé par nos impôts, est relayé et encouragé par un Planning désormais ouvertement antifamilial, totalement inféodé aux associations LGBTQI+ pour une cause qui ne concerne qu’une infime minorité de citoyens. Et parce que le rire est parfois la seule arme qui nous reste, on finira sur le commentaire de The Stalker (Twitter) : « Au Planning familial, si tu baises pas avec des moches au moins une fois par semaine, t’as raté ta vie. »
La dégénérescence de l'occident.
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