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mardi 18 avril 2023

Des Français excédés par la présence islamique dans nos quartiers


 

 Clémence de Longraye 17 avril 2023

Agitation, prière, allées et venues d’enfants… Depuis qu’une école coranique clandestine s’est installée dans l’une des résidence des quartiers nord de Marseille, le quotidien des riverains a basculé. 

« Tous les mercredis après-midi, les enfants, accompagnés de leurs mères, vont et viennent pour assister aux cours, raconte Stéphane Ravier, sénateur et conseiller municipal de Marseille, contacté par Boulevard Voltaire. Et les soirs, en semaine, c’est au tour des adultes de se retrouver dans cette résidence »Les week-ends et pendant les vacances scolaires, le même ballet incessant se met en place. « Les voisins peuvent même entendre des versets du Coran psalmodiés ! », s’indigne le parlementaire marseillais.



École coranique dans une cabane

Une situation qui dure depuis près d’un an ! Cette école clandestine aurait ouvert ses portes seulement quelques jours après la fermeture administrative d’une autre école musulmane en mars dernier, non loin de là. Une coïncidence « particulièrement troublante » qui n’a pas manqué d’attirer l’attention de Stéphane Ravier. Depuis plusieurs mois, un imam sous-louerait ainsi, pour 200 euros par mois, dans le plus grand secret, une cabane en contre-plaqué accolée à l’une des maisons de la résidence. Excédés par une situation qui s’envenime, des voisins ont finalement décidé d’alerter le gestionnaire des lieux ainsi que les pouvoirs publics locaux. Mais « la mairie de secteur, sous la coupe de Samia Ghali (adjointe au maire de Marseille, ndlr), et la mairie de Marseille également dirigée par les socialistes, font la sourde oreille », selon Stéphane Ravier. L’élu, soutien d’Éric Zemmour, a donc décidé de saisir le ministre de l’Intérieur pour demander la fermeture de cette école clandestine. Valérie Boyer, sénatrice LR des Bouches-du-Rhône, partage son inquiétude. « Boutiques qui vendent des habits islamistes, écoles coraniques dans nos quartiers. Marseille […] n’est pas épargnée par l’islamisme qui marque son territoire », écrit-elle sur son compte Twitter.

Prières islamiques

À 800 kilomètres de la cité phocéenne, au cœur du Val-de-Marne, des habitants de Champigny-sur-Marne vivent un « enfer ». En cause, l’installation provisoire, sous une tente, d’une quatrième mosquée le temps du Ramadan. Le soir, la prière, diffusée à travers de haut-parleurs, est audible des quatre coins de la ville.



Yohan Pawer, influenceur proche du mouvement Reconquête, est parti à la rencontre des riverains pour recueillir leurs témoignages. « C’est de pire en pire, on n’est plus chez nous », se désole un habitant, alors qu’en fond résonnent des sourates islamiques. « Toutes les nuits, c’est fatigant », abonde un voisin. Et un autre d’ajouter : « Cela fait trente ans que j’habite à Champigny. Mais aujourd’hui, il ne s’agit plus de la même ville ». 

Marseille ou Champigny, l’islamisme gagne progressivement du terrain en France. « Marseille n’est pas plus islamisée qu’une autre ville en France, remarque Stéphane Ravier. Seulement, à Marseille, les pouvoirs locaux ferment les yeux et laissent le salafisme se développer ». Ainsi, il y a quelques jours seulement, l’édile marseillais Benoit Payan (PS) visitait le groupe scolaire Ibn Khaldoun, dont le collège sous contrat avec l’État est membre de la Fédération nationale de l’enseignement privé musulman (FNEM), organisation liée aux Frères musulmans. Sans égard pour les riverains.

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