Le 14 décembre 2022 nous avions déjà publié « Interdit de Sainte Geneviève, le capitaine Moreau porte plainte contre X (Vidéo) »
Aujourd’hui le Capitaine Moreau s’exprime et accuse le ou les généraux ayant manqué à la déontologie militaire et porté atteinte à l’honneur de la Gendarmerie Nationale par leurs comportements.
Source : Youtube
J’ACCUSE.
Puisque j’ignore leurs noms et qu’ils demeurent cachés à l’abri de leurs étoiles, j’accuse certains officiers généraux, très haut placés dans la hiérarchie de la gendarmerie nationale, d’avoir voulu m’interdire l’accès à toutes les casernes et à toutes les cérémonies relevant de leur autorité.
J’ai gagné une bataille il y a de cela quelques jours, j’ai pu entrer dans une caserne de la gendarmerie nationale grâce à la présence d’un huissier de justice qui a pu lever l’interdiction qui m’était adressée et cela à compter du moment où il s’est fait connaître.
J’accuse ces officiers généraux de s’être rendus coupables d’abus de pouvoir et de discrimination à mon encontre au mépris de leur serment de gendarme et en violation de toutes les lois et règlements militaires prévalant dans notre République et dans notre démocratie. Honte à eux. J’ai porté plainte contre X pour parvenir à savoir qui ils sont et j’écrirai très prochainement au procureur de la République pour savoir où en sont les investigations judiciaires. Je ne céderai pas et je ne lâcherai pas.
J’accuse ces officiers généraux d’avoir tenté d’interdire à mes frères et à mes sœurs d’arme de m’approcher, de quelque manière que ce soit. Qu’ils sachent qu’ils n’y parviendront pas. Qu’ils apprennent que ces hommes et femmes bravent leur autorité, laquelle leur apparaît toujours plus illégitime à force de bassesses et de renoncements à ce que commande l’honneur.
J’accuse ces officiers généraux d’avoir tenté de me faire exclure de l’association de retraités de la gendarmerie à laquelle j’appartiens, alors que j’en suis un membre actif, que je suis à jour de mes cotisations et que j’appartiens à la réserve opérationnelle de deuxième niveau. L’un d’entre eux est intervenu, à cet effet, au mépris de toutes les règles de droit, de morale, d’éthique et de déontologie. Honte à lui !
J’accuse ces officiers généraux de donner leurs ordres à des exécutants, de manière orale, pour que les infractions dont ils se rendent coupables ne puissent être matérialisées. Honte à eux.
Je les accuse d’avoir renié tous les idéaux de Saint-Cyr, l’école de Charles de Gaulle, l’école dont certains sont issus tout comme moi. Je les accuse d’avoir renié ces nobles idéaux sur l’autel du carriérisme, du pas de vague et de l’arrivisme. Honte à eux.
Je les accuse pour beaucoup d’entre eux d’être incapables de soutenir ceux et celles qui sont en première ligne sur le terrain, dévoués aux victimes, faisant face à la délinquance et à la violence, dans des conditions toujours plus éprouvantes. Je les accuse de ne pas porter de considération aux gendarmes de terrain, mes frères et sœurs d’arme qui sont et qui représentent la vraie gendarmerie, si admirables pourtant de courage et d’abnégation.
Je les accuse d’être indignes pour beaucoup d’entre eux de leurs étoiles et de leurs responsabilités, soucieux seulement de protéger leurs carrières, soucieux de plaire ou au moins de ne pas déplaire à leur hiérarchie et au pouvoir politique, au mépris des besoins impérieux des gendarmes sur le terrain qui démissionnent, toujours plus nombreux et de manière toujours plus prématurée. Ces gendarmes qui parfois hélas, dramatiquement, retournent leur arme de service contre eux, au bout de l’épuisement et du désespoir, à force de n’être pas soutenus.
Ces officiers généraux se croient tout permis, tout puissants, insusceptibles d’être traduits en justice et de répondre de leurs actes et ordres illégaux devant l’opinion. Ils se trompent et avec votre soutien je leur donnerai tort.
Il s’agit d’un capitaine face à certains généraux, il s’agit de l’honneur et de la vertu face au vice et à la vilénie. Le Bien se doit de triompher du Mal. Nous résisterons, nous ne céderons pas et nous les forcerons à nous rendre des comptes et à payer pour ce dont ils se rendent coupables. Nous verrons également ce qu’il en sera des attitudes des représentants de l’autorité judiciaire et de l’autorité administrative, autrement dit de l’attitude de l’État. Nous verrons s’ils se montrent complices de ces agissements ou garants de l’état de droit. Nous verrons ce qu’il en sera de l’attitude des politiques, des représentants du peuple. Je sais qu’ils n’accepteront pas ces actes, relevant d’un quarteron de généraux presque à la retraite, qu’ils en seront indignés, tout comme vous, et qu’ils sauront les mettre au pas ! De quoi ont-ils peur ces généraux indignes et qui faillissent au service des hommes et femmes gendarmes sur le terrain ?
Ils ont peur de mes deux livres. Ils ont peur de « Vérités d’un Capitaine de gendarmerie » et de « Candidat libre ». Ces ouvrages les ont rendus hystériques de rage parce qu’ils disent la Vérité, parce qu’ils révèlent cette vérité qu’ils auraient tant voulu conserver cachée. Parce que ces deux livres soutiennent et défendent la vraie gendarmerie, celle du terrain, contre les états-majors qui se servent et servent si peu.
Nous ne céderons pas. Nous ne reculerons pas. Avec votre soutien, je continuerai d’écrire, de parler et d’agir. Je continuerai de porter la vérité pour une société plus belle et plus harmonieuse, pour protéger et défendre nos frères et sœurs qui en ont tant besoin.
Lisez ces livres, partagez les, offrez les. À chaque livre ouvert c’est une conscience qui s’éveille et qui s’affirme, c’est la connaissance de tout ce que nous sommes qui s’épanouit et se révèle. C’est la liberté d’expression qui prend corps contre la censure et qui contribue à ce que notre société puisse mieux se porter. À chaque livre ouvert ce sont ces généraux qui reculent, le vice qui cède et l’honneur qui triomphe !
Abonnez-vous à mes réseaux sociaux. Indignez-vous, soutenez moi ou ils gagneront dans le silence assourdissant de l’indifférence.
Nous détenons, hommes et femmes de volonté, entre nos mains, tout ce qu’il peut en être de l’avenir. Nous portons l’espoir, l’honneur, le courage, la vertu et nous ne cesserons jamais au service de la France et de l’avenir de nos enfants.
À vous qui allez décider de vous indigner de ce qu’il advient, à vous qui allez décider de me soutenir, de vous mobiliser, de ne pas céder et d’agir, du fond de mon cœur de gendarme et de soldat, passionné de notre France, je vous dis MERCI.
Vive la Gendarmerie nationale et vive la France.
Capitaine (ER) Hervé Moreau
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