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lundi 12 avril 2021

AstraZeneca™ : ce n’était pourtant pas compliqué…

 

 

Quand une entreprise change de nom, c’est soit qu’elle s’oriente vers des activités radicalement différentes, soit qu’elle tente de faire oublier… un « petit problème ». 

Les centres de transfusion sanguine sont, ainsi, devenus « Établissement français du sang », et la Germanwings remaquillée en « Eurowings ».

Alors aujourd’hui, ne dites plus AstraZeneca™, dites « Vaxzevria™ ». Ça se prononce tout simplement comme ça s’éternue, et ce changement pourrait inspirer les scénaristes de .

Épisode 1, tremble, tout le monde attend le . Épisode 2, il est là, mais certains chipotent, font la fine bouche : « Hum… est-il bien sûr ? Non, décidément, moi je ne me ferai pas vacciner. » Épisode 3, « Ça tombe bien, y en aura pas pour tout le monde. » Épisode 4, « Comment ça, pas pour tout le monde ? Mais j’en veux, moi, j’y ai droit ! »

Nous voici donc dans la saison 2, où les petits problèmes commencent. On s’aperçoit que l’™ est peu actif chez les « boomers ». Qu’à cela ne tienne, on les réservera aux « moins vieux ». Mais chez ceux-ci, pas de chance, voici qu’apparaît un effet secondaire fâcheux, la thrombose, deux fois seulement sur un million mais largement médiatisé. Réservons-le donc aux « moyens vieux », catégorie qu’il reste à définir en correction des variations saisonnières, mais qui ne fait plus grand monde.

Si tu avances quand je recule, comment veux-tu que je t’inocule…

Mais le mal est fait : les Français se détournent, aujourd’hui, en masse du Vaxzevria™. Logique : à quelques jours près, un sexagénaire peut, dans un « vaccinodrome », bénéficier d’un Pfizer™ plus sûr et à la deuxième dose plus rapprochée… pourquoi hésiterait-il ? Conséquence : les généralistes voient une bonne partie de leurs rendez-vous de vaccinations annulés et jettent des doses qu’ils avaient eu le plus grand mal à se procurer !

Alors qu’il suffisait de dire au bon peuple que l’AstraZeneca™ ne contenait ni gluten ni bisphénol et n’avait d’effet néfaste ni sur la banquise ni sur la forêt amazonienne, et ça passait comme une lettre à la poste…

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